haberem Ga naar voetnoot9), sed suspicor a posteriori, ex collectis tuo modo exemplis, id eum praestitisse. Quamquam autem innumeras curvas quadrabiles ita invenire liceat, non inde sequitur talem quadraturam effici posse, cui curva quaedam, quam tibi quadrandam proponis, conveniat. Ac proinde non video, quo pacto pag. 9 Ga naar voetnoot10), ex solutione problematis tui a posteriori, concludas omnium curvarum quadraturas haberi posse. Nam ex. gr. cum aequatio circuli sit 2 ay- yy ∞ xx, an putas quadraturam talem aliquam excogitari posse pag. 6. a vel 8. a ut inde haec aequatio nascatur. Hoc ex tuis nequaquam efficitur, et frustra te fatigares. Recte autem affirmas totum quadraturae negotium hinc pendere, ut ex data linea tua BC (quam brevitatis gratia subnormalem vocare soleo, quia normali in curvam ductae subjacet) inveniatur aequatio curvae, ad quam pertinet. Si enim subnormalis haec
BC detur  , possisque hinc curvam propriam invenire, jam constat te quadraturam circuli habiturum Ga naar voetnoot11), utque proinde pag. 12, ad septimam potestatem literae y adscenderent nil opus fuerit. Caeterum hoc problema eximium jam diu geometras peritissimos exercet, nec putandum est, ipsum semper solutionem admittere. Vellem tantum hoc definiri posset, an subnormalis data ad curvam geometricam pertineat an ad alîus generis aliquam, an denique ad nullam. Habemus quidem rem confectam Ga naar voetnoot12) finitis casibus, ubi subnormales dantur absque radicalibus quantitatibus, ut si sit subnormalis Ga naar voetnoot13) Ga naar voetnoot14) vel Ga naar voetnoot15), repe- | |
draturas Hyperbolae aut circuli deducas, et an semper eo devenias, etiamsi curva quaesita sit geometrica? Velut cum datur quadratura ista:
aψ∞ Ga naar voetnoot19), ubi curvae aequatio est y4 ∞ ddyy- ccxx, eadem quae in tuo 15 o. casu Ga naar voetnoot20). Non intelligo etiam quali calculo ex quadraturis pag. 8 elicies aequationes curvarum pag. 9. Ad haec omnia ut mihi rescribas etiam atque etiam a Te peto. Tum ut de te ipso docere velis, qui sis, et ex qua Huygheniorum familia, nam non esse eandem, nostra armorum insignia ostendunt. Vale!
Dabam Hagae Com. 12 Feb. 1692. |
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voetnoot1)
- Chr. Hugenii etc. Exercitationes Mathematicae, Fasc. II, p. 137.
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voetnoot2)
- Voici, dans la notation de Chr. Huygens (voir le commencement de la pièce No. 2736), les exemples de Hubertus Huighens, dont il sera plusieurs fois question dans la suite, pour autant que nous avons pu les reconstruire à l'aide des pages 18-40 du livre H des Adversaria, où Huygens s'en occupe continuellement.
A propos du 7e exemple Christiaan Huygens remarqua: ‘debebat in hoc exemplo 7o esse ½a4xx:(b4+bbxx), quod quia aliter hic positum, idcirco non convenit aequatio curvae in Huigheniana’.
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voetnoot6)
- Allusion à l'article de Tschirnhaus mentionné dans la note 10 de la Lettre No. 2274.
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voetnoot8)
- On rencontre, en effet, à la page 19 du Livre H, à propos du cinquième exemple de la note 2 de cette lettre, l'annotation suivante: ‘Haec est eadem nostra curva pag. 1. lib. G quam Leibnitius quadravit’. Or, cette page 1 est identique avec la page 51 verso de la pagination générale du livre G et le passage en question a été reproduit dans le § 1 de notre pièce No. 2612. Il est vrai que la courbe, traitée dans ce passage et dont la quadrature fut proposée à Leibniz dans la
Lettre No. 2660, ne constitue qu'un cas particulier de la courbe plus générale aaxx-x4=bbzz; mais il est clair que la quadrature du cas général peut être obtenue de la même manière que celle du cas particulier.
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voetnoot9)
- Consultez le § 1 de la pièce No. 2612 à la page 474. La méthode de Huygens s'applique également bien au cas général, puisque alors
.
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voetnoot10)
- Nous reproduisons dans l'Appendice II de cette lettre, notre No. 2737, les annotations de Huygens que l'on rencontre à la page 37 du Livre H, et qui se rapportent aux pages 8 et 9 du livre de Hubertus Huighens.
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voetnoot11)
- Puisque alors, d'après le théorème de Barrow, ½BE2 représenterait l'aire de la courbe
, ou bien à commencer par la valeur y=o.
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voetnoot13)
- Consultez les corrections apportées à cette partie de la lettre dans celle du 15 février, notre No. 2738, d'après lesquelles les expressions algébriques du texte, à l'exception de xx/a, représentent les soustangentes, et non pas les sousnormales, des courbes demandées.
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voetnoot14)
- On reconnaîtra ici l'un des problèmes posés à Leibniz dans la Lettre
No. 2611 et que Huygens savait résoudre par la méthode de Fatio, comme cela résulte de la Lettre No. 2660, note 17. Seulement, les lettres x et y ont été échangées pour se conformer à la notation de Hubertus, et de même le signe a été inverti pour la raison que nous avons indiquée dans les notes 3 et 5 de la pièce No. 2612.
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voetnoot15)
- Reportée dans la notation usuelle de Christiaan Huygens, il s'agit ici de la soustangente
de la Gutschovienne y4=-x2y2+a2x2. En effet, à la page 110 verso du livre G des Adversaria, l'équation de cette courbe se trouve déduite, à l'aide de la méthode de Fatio, de l'expression citée de sa soustangente. Au pied de cette page Huygens annota après coup: ‘Hanc [curvam] Gutschovius Slusio proposuit, Slusius mihi, cujus quadraturam ex circuli quadratura pendere inveni’.
Or, dans sa lettre du 18 août 1662, notre No. 1049, Slusius avait indiqué à Huygens, comme un exemple de l'application de sa méthode pour les tangentes, la construction de la tangente de cette courbe de Gutschoven. Huygens, dans sa réponse du 25 septembre 1662 (notre No. 1065), en donna la quadrature et, de plus, la cubature d'un certain solide engendré par la révolution de la Gutschovienne.
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voetnoot16)
- On retrouve cette expression à la page 109 verso du livre G, où elle représente la soustangente du cercle x2+y2-2ax=o. En effet, on trouve pour cette soustangente
, et cette dernière expression, déguisée par la substitution 2ax=x2+y2, amène l'expression , identique, après l'échange des x et y, avec celle du texte.
Or, en renversant le problème, on arrive à l'équation différentielle: 2aadx-yydx--xxdx-2aydy=o, à propos de laquelle Huygens remarque: ‘aequo tangentis intractabilis. Cum nulli termini correspondentes insint, nec omnes puri possint offici’. Elle constituait donc un exemple, plus simple que celui que nous avons cité dans la note 9 de la Lettre No. 2677, d'une équation intraitable par la méthode de Fatio et qui toutefois admettait une intégrale algébrique particulière. Evidemment Huygens était curieux de savoir si Hubertus réussirait à découvrir cette solution.
Ajoutons que l'intégrale générale s'écrit: x2+y2-2ax=Ce-x/a.
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voetnoot17)
- Il s'agit ici de la sousnormale yy/a de la logarithmique y=Cex/a à soustangente constante a.
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voetnoot18)
- Cet exemple a été emprunté à la pièce No. 2713. Seulement, Huygens a rendu homogène l'expression
employée par Leibniz. Huygens s'était occupé de ce problème à la page 8 du livre II, mais sans arriver à d'autres conclusions que celle formulée par Leibniz et que Huygens répéte ici.
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voetnoot19)
- Lisez:
ou .
Comme cela résulte de quelques calculs qui se trouvent à la page 25 du livre H, cette expression représente l'aire DMFH de la courbe y4=ddyy-ccxx, calculée à l'aide de la méthode exposée au § I de la pièce No. 2612 à la page 474.
En effet, l'équation de la branche MF de cette courbe peut s'écrire:
,
d'où l'aire cherchée s'obtient aisément, sous la forme mentionnée, par la sommation de deux aires paraboliques.
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voetnoot20)
- Lisez ‘5o casu’ et consultez la note 2 de cette lettre.
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