Oeuvres complètes. Tome V. Correspondance 1664-1665
(1893)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 1221.
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le chercher pour l'en remercier mais ne l'ay point trouuè. Il vint veoir Mon Pere la sepmaine passee. Il faut avouer que cette enseigne de boutique d'epicerie fait un quartier qui n'est pas fort noble dans la genealogie de la future belle soeur. Il faudra veoir ce qu'en dira le Signor Padre car jusqu'icy je n'ay point eu d'occasion pour le luy representer. le frere ne luy escrit rien touchant son affaire dans sa derniere lettre, et peut estre qu'il ne la prend pas si fort à coeur que l'on pense. Vous me recommandez d'agir pour le commun interest, en ce qui regarde nostre pensionGa naar voetnoot4), en mesme temps que je vous l'ay recommandè. Il me semble que vous avez plus de suject de parler de cela que moy qui pendant le voyage ne tire point cette pension ordinaire. toutefois s'il venoit a propos je ne laisseray pas de solliciter pour mon interest futur. Si Pascal n'a pas encore achevè ces montresGa naar voetnoot5), dites luy que c'est se mocquer du monde, et qu'il me fait grand tort, par ce me fiant en sa promesse j'ay fait esperer ceux qui m'en ont donnè commission qu'elles seroient icy il y a plus d'un mois. Pour SeverijnGa naar voetnoot6) je pense aumoins qu'il aura envoiè la montre de 8 joursGa naar voetnoot7) en Angleterre suivant l'adresse que je luy ay procuréeGa naar voetnoot8) toutefois je voudrois bien en avoir nouuelle certaine. Je voudrois bien aussi scavoir en quel estat est mon horologe que je luy ay laisséeGa naar voetnoot9). Il n'yGa naar voetnoot10) point de danger de la luy laisser encore; il se gardera bien de s'en servir a mon desavantage. dites luy que j'espere de revenir bientost pour luy donner de l'ouurage en le faisant trauailler a ma nouuelle invention. adieu.
Pour le Frere Louis. |
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