etoit de son sentiment, et m'en a aporté des raisonsGa naar voetnoot8) dont je vous ferai part si vous le souhaitez, je vous prie cependant de n'en point parler.
Je suis
Monsieur
tres veritablement vôtre treshumble et tres obeissant serviteur le M. de l'Hospital.
A paris ce 21.e fevrier.
Holande
A Monsieur
Monsieur Hugens de Zulichem Seigneur de Zeelhem int noordeinde naast de Crabte A la Haye. |
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voetnoot1)
- Chr. Hugenii etc. Exercitationes Mathematicae, Fasc. I, p. 321.
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voetnoot2)
- Celle du 27 janvier 1695, citée dans la présente.
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voetnoot3)
- L'absence de ces lettres est due très probablement à ce que l'état de plus en plus souffrant de Christiaan Huygens l'a empêché de mettre en ordre sa correspondance.
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voetnoot5)
- Bernoulli, toutefois, a accepté la chaire de Groningen. Il l'occupa depuis décembre 1695 jusqu'en 1705.
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voetnoot6)
- Voir le début de la Lettre No. 2892 et consultez la note 2 de cette lettre.
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voetnoot7)
- Comparez la pièce No. 2882. Elle parut dans le numéro de l'‘Histoire des ouvrages des Sçavans’ pour les mois de septembre, octobre et novembre 1694, sous le mois de novembre, mais il est très possible, et l'ignorance de de l'Hospital le ferait présumer, que ce numéro a été antidaté, tout comme celui pour les mois de mars, avril et mai de la même année; voir la note 1 de la pièce No. 2869.
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voetnoot8)
- Dans la préface de l'ouvrage de 1714, cité dans la note 12 de la pièce No. 2826, Bernoulli raconte comme il suit ce qui s'était passé à ce sujet entre lui et de l'Hospital, décédé en 1704. ‘Feu Monsieur Huygens s'étant trouvé d'un seutiment different’ [d'avec Renau] ‘sur quelques principes, forma une objection contre la manière de determiner la Vitesse des Vaisseaux de Monsr. le Chevalier Renau; Ce dernier répondit, mais Mr. Huguens repliqua; Cette célébre Dispute ayant partagé les sentiments des Mathematiciens en France, feu Monsr. le Marquis de l'Hôpital desirant de sçavoir mon sentiment sur cela, me communiqua un état abregé de cette dispute. Comme je n'avois encore vû le Livre de Monsieur le Chevalier Renau, & que ses raisons, telles que me les avoit rapportées Monsr. de l'Hôpital, me parois soient bonnes, je me determinai sans balancer en faveur de Mr. le chevalier Renau’.
‘Du depuis j'ai passé plusieurs Années sans avoir eu occasion d'y penser, & peut-être aurois je entierement oublié cette dispute sans une Lettre que je reçus......ce qui ayant reveillé ma curiosité, je voulus scavoir précisement par moi-même, en quoi consistait le noeud de cette difficulté; Je lûs pour cet effet le Traité de la Theorie......Cette lecture a abouti à me faire reconnoître, que non seulement e devois me retracter de ce que j'avois autrefois avancé en faveur de Monsieur le Chevalier Renau sur le simple rapport de Mr. de l'Hôpital, mais encore à me faire decouvrir une autre méprise très importante, touchant la Dérive des Vaisseaux’, [voir à ce propos la note 15 de la pièce No. 2826] ‘que Monsr. Huygens n'a pas remarquée, ou plûtôt qu'il a passée comme une chose non-erronnée dont il demeuroit d'accord, en sorte qu'il est tombé dans le mème paralogisme, ce que je prouve évidemment dans cet Essai’.
Or, lorsque la correspondance de Jean Bernoulli avec de l'Hospital, citée dans la note 14 de la Lettre No. 2829, aura été publiée, on pourra se convaincre que Jean Bernoulli s'était bien plus compromis en faveur de Renau qu'il n'a voulu avouer dans ce récit. En effet, il résulte de cette correspondance que Bernoulli, dans sa lettre du 9 septembre 1694, écrite après lecture de la ‘Remarque’ de Huygens (notre No. 2826) et de la ‘Réponse’ de Renau (notre No. 2848), s'était prononcé avec la plus grande décision pour Renau et contre Huygens, et cela sans avoir reçu aucun ‘abregé’ de la dispute de la part de de l'Hospital, qui, en lui envoyant ces écrits, s'était simplement borné à lui demander son avis. Et dans les lettres qui suivent Bernoulli persévère dans ce sentiment, tâchant de le faire partager par de l'Hospital, nonobstant les objections, présentées sans beaucoup d'insistance, il est vrai, par son correspondant, et nonobstant la Réplique de Huygens, notre No. 2869, que de l'Hospital lui avait fait parvenir. Ce n'est qu'une seule fois, dans une lettre du 27 octobre 1694, que Bernoulli, sentant peut-être l'insuffisance des raisons qu'il venait d'apporter, a fait sa réserve en ajoutant, après avoir plaidé encore une fois la cause de Renau: ‘Voyla donc mes pensées que j'ay rapportées icy sur la dispute de ces deux grands hommes, non pas que je veuille refuter l'opinion de M. Hugens, mais plutost pour faire voir quelles peuvent etre les instances de M. Renaud: aussy ne puis-je pas juger de tout ce qui est contenu dans le beau
livre de la manoeuvre des vaisseaux ne l'ayant jamais vû que je sçache’.
Ajoutons que les passages en question de cette correspondance, comme aussi ceux que nous rapporterons dans la suite, nous sont connus par les copies qui se trouvent à Gotha, et que M. le Pros. Eneström de Stockholm a bien voulu les vérisier et collationner sur les lettres originales.
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