Oeuvres complètes. Tome VII. Correspondance 1670-1675
(1897)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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No 1820.
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Celle-cy viendra accompagnée de la seconde partie des Experiences de Monsieur Boyle touchant la RespirationGa naar voetnoot6), qui ne vous desplairont pas, ie croy. Je pense, que Monsieur vostre Pere aura soin de vous envoyer ses autres petits traitez, dont ie fis mention dans ma precedenteGa naar voetnoot7), comme aussi de quelques echantillons de verre pour des lunettes, qu'on fait icy à Lambeth auec approbation. j'ay desia receu deux assez gros pacquets de lettres, pour Monsieur de MonceauxGa naar voetnoot8), mais non pas auec l'addresse de Monsieur Grubendol, comme vous la luy auiezdonnée, et comme ie l'eusse souhaitée, mais auec celle de mon nom. Je ne manqueray pas de le servir icy à mon possible, et particulierement de le faire conoistre a Monsieur Wren, qui sera bien aise de l'entretenir sur le sujet de l'Architecture de la Perse etc. Je ne scay pas, Monsieur, si vous conoissez vn certain Docteur LeibnitziusGa naar voetnoot9) à Mayence, qui est conseiller de cet Electeur, mais auec cela se mesle fort de la philosophie, principalement des speculations de la nature et des proprietez du mouuement. Il pretend d'auoir trouué les principes mesmes des regles du mouuement, que les autres dit il, n'ont données que simplement, sans demonstrations a priori. Doubtant fort, si vous auez rien vû de luy sur ce sujet, ie vous feray part de ce qu'il m'a depuis peu envoyé dans vne lettre sur cete matiere ce que ie vous donneray dans ses propres parolesGa naar voetnoot10); Je ne doubte nullement, Monsieur, que ie ne vous aye lassé aussi bien que moy mesme. Cependant, puisque le sujet est important a toute la physique, et mesme l'autheur semble auoir examiné tout ce qu'on a publié la dessus, i'ay crû, que vous seriez bien aise de voir ses meditations, vû principalement qu'elles divertissent l'esprit plustost que de le gener. Si vostre santé vous le permet de communiquer vos pensees sur le tout, ce pourra estre vne occasion d'esclaircir la matiere d'avantage. Mais ie ne presse rien; ie vous assure seulement, que ie suis du meilleur de mon coeur
Monsieur Vostre tres humble et tres obeissant seruiteur H. Oldenburg.
A Londres le 8 de Novembre 1670. |
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