Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 6
(1967)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermd2420. 1636 januari 1. Aan Ch. MariniGa naar voetnoot2.Toutes vos lettres me sont bien parvenues, j'ay faict response aux précédentes. Celle-cy servira à celle de 18/28 de NovembreGa naar voetnoot3, de laquelle et des nouvelles y iointes ie vous remercie J'ay faict aller vostre pacquet à monseigneur le grand chancelierGa naar voetnoot4, comme aussi ceux que m'avez envoyé cy-devant: et feray tousiours très aise quand ie vous pourray servir ou en cela ou en des choses meilleures. La nouvelle de la paix du TurcqGa naar voetnoot5 avec PerseGa naar voetnoot6 si elle est certaine, sera d'importance en cette conjoncture de temps qu'on est sur les délibérations de la guerre et de la paix, le roy très chrestienGa naar voetnoot7 se préparant à l'un et à l'autre: à la guerre par grandes levées des gens et deniers, pour quoy ces jours passez ont esté vérifiez au enrolement plusieurs édits qui donneront quelques millions; à la paix ayant faict le choix du mareschal de BresséGa naar voetnoot8, de[s] messieurs de FeuquièresGa naar voetnoot9 et d'AvauxGa naar voetnoot10 pour se trouver au lieu que le papeGa naar voetnoot11 et l'empereurGa naar voetnoot12 trouveront bon pour la conférence, à laquelle l'empereur a destiné l'évesq de WirtzburgGa naar voetnoot13, le président du conseil aulique nommé FuggerGa naar voetnoot14 et le baron CurtzGa naar voetnoot15, et croit-on que [de] la part d'Espagne ira le comte d'OgnateGa naar voetnoot16 et quelques autres. Nous sommes icy en attente pour sçavoir en quel nombre passeront les gens de l'empereur ou d'Espagne en l'Italie. Les Hollandois ayant pris n'aguères touts les dehors du fort du SchencqGa naar voetnoot17, nous espérons bientost d'avoir nouvelles de ces quartiers pour ce nouvel an, que l'année précédente ne nous a fournis. | |
Quant à monseigneur le grand chancelier selon toute apparence il sera maintenant en sa patrie pour y fermer des résolutions qui esclatteront au printemps, ayant à son partement laissé fort bon ordre pour la guarde de Mechlenburg et Poméranie comme aussi de Magdenbourg. A Paris, le premier jour de l'an 1636, lequel, monsieur, ie prie Dieu de vous donner plein de prospéritez. Vostre serviteur très humble. |
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