Oeuvres complètes. Tome VIII. Correspondance 1676-1684
(1899)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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a Amsterdam, encore quatre jours. Jacoba aijant la Teste plus remplie de vent, que iamais au paravant. si on avoit insisté a les retenir plus long temps icij, Elle ij auroit bien tost consentij car je voij quelle a un grand desgout pour la ville d'Amsterdam. ce que je tiens estre un Malheur pour tous ceux qui sont obbligez, d'ij passer leur vie. je croij que vous avez sceu la Dangereuse Maladie de Monsieur de Nijenroode il est encore bien mal, mais pourtant, a ce que la BáleGa naar voetnoot4) mende a mon Pere, les derniers Acces n'avoijent point etté si violens, comme les autres. l'on n'entend parler casi, continuellement, que des Morts, et des Malades. pandant un Mois de temps nous avons bien perdu des Parens et connoissences. je ne scaij si on vous a iamais dit, que nous avons perdu aussi nostre cousine de GroeneveltGa naar voetnoot5) je la regrette fort, Elle estoit une Jolie Femme, et bonne Amie avant hijer on Enterra aussi nostre Voijsijn, Monsieur Sixtij, il laisse une Famille fort desolée Chargée D'Enfens et de peu de bien. c'est un grand bonheur, que mon Marij en est quitte comme cela apres avoir eu quatre ou cinq Acces de Fievre. Grace a Dieu il se trouve fort bien presentement, et tout le reste de nostre Famille de mesme, hors mij ma Mere. Elle a eu des Furieuses oppressions depuis peu. nous rescevons, quelque fois des nouvelles du Cousijn de Leeuwen D'Angleterre. le temps qu'il avoit destiné pour son AmbassadeGa naar voetnoot6), sera bien tost Expiré mais il ij a peu D'apparence, qu'il reviendrá de c'est Hijver jusques astheur les Affaires ij ont etté de peu d'inportence; et on n'aimera pas le voir retourner, astheur, justement vers le temps que le Parlement se rassemblerá, et l'on ne Parle de rien moins que d'ij envoijer un autre Ambassadeur, je crois qu'il commence a comprendre astheur, dat Hij aen het Toutie vast isGa naar voetnoot7) je suis bien asseurée que ce sera une grande joije pour ses Filles, d'ij pouvoir rester encore quelque temps, Dieu veuille que ce puisse estre pour leur bien, mais le Train de Vie qu'elle mesnent astheure, est beaucoup differente de celle de Leijden, en dan is m'en evenwel Jan Buur, als men weer thuijs komtGa naar voetnoot8), dit Madame Brasser. cette Dame vous fait tousjour ses baisemains mais je vous prie de luij donner reponsse op het singen van de MuggenGa naar voetnoot9) car Elle ne me laisse point en repos. je vous prie ditte moij comment l'on trouve a Paris Moedertie GraefGa naar voetnoot10) et sa Compagnie, Adieu mon cher Frere toutte nostre Famille vous salue tres humblement. |
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