Oeuvres complètes. Tome VIII. Correspondance 1676-1684
(1899)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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d'excuse a la Cousine Caron, de toutte la Liberté que je prens de luij oser charger de tant de commissions. le Cousijn D'Oorschot paijera aussij, s'il luij plait tout ce que la ditte Cousine aschettera pour nous. mon Marij vous baise les mains et vous prie de le vouloir assister un peu, dans les commissions, quil luij donne, c'est a dire des Livres et Taille Douces et des choses semblables, aux qu'elles il aura fort besoing de vostre assistence. sur le Memoire que le Cousijn de Leeuwen envoije au Seigneur D'Oorschot, il ij a un Article, par le qu'el il demende pour quelque Pistoles de Marchandises du Palaix, pour ses Filles, je n'en aij point fait mention dans ma Lettre a Madame Caron pour ne la point donner trop de peine. peut estre que Mademoiselle La Court se voudra bien laisser emploijer pour cela avec l'assistence de quelque Dame de sa connoissence, qui s'ij entend. Son AltesseGa naar voetnoot4) n'est pas encore de retour de son voijage de Geldre, mais l'on dit, qu'on l'attend dans peu de jours. aussij sera ce bien tost le temps que Madame la Princesse doibt mettre au Monde un Petit PrinceGa naar voetnoot5). la Commedie va tousjours tant Flamende que Francoise, nous avons veu avec grande satisfaction la Tragedie, d'AgiatisGa naar voetnoot6) qui est comme je croij que vous le scavez de la Poesie de Monsieur Drost. tout le Monde en estoit fort satissait, ce qui n'estoit pas un petitte consolation pour l'hoteur, comme vous pouvez juger. Adieu mon Cher Frere Adieu je me resjouij d'entendre que vous continuez a vous porter bien. ma Mere vous fait ses baisemains. les Medecines de MaerssenGa naar voetnoot7) n'on pas fait si grand effet comme nous l'avions esperéz. Elle se portte souvent Mal. dittes au Seigneur D'Oorschot que je contribue ce que je puis pour luij conserver dans les bonne Graces de sa MaitresseGa naar voetnoot8). Adieu. |
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