Oeuvres complètes. Tome VIII. Correspondance 1676-1684
(1899)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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No 2153.
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Paris. sans doutte il ira chez le Marechal de ChombergGa naar voetnoot9). cependant l'on croit icij, qu'il laissera son coeur aupres de Mademoiselle Cabelliaeuw. tousjours les Apparences ij sont fort au regret de ses Prosches. il ij a icij plusjeurs Personnes, qui sont d'oppinion, aussij bien que le Gasettier que Monsieur Boreel pouroit rester Ambassadeur ordinaire a Paris. je croij que Madame de RassanGa naar voetnoot10) trouvera bien de la Besoigne, a reformer ces Desmoiselles D'Amsterdam, je m'estonne que vous ne me dittes pas avoir veu, encore une Desmoiselle GraefGa naar voetnoot11) qui est aussij en compagnie avec Madame Boreel et laqu'elle a ce qu'il me sembloit avoit grand besoing de reforme. l'on a parle icij aussij de ce que Monsieur de ReijnswoudeGa naar voetnoot12) donneroit 50 Mille Livres en Mariage a Madelle de HardenbroeckGa naar voetnoot13) mais le bon homme en avoit parlé tout autrement luij mesme et disoit qu'il luij donneroit une belle Toilette avec ce qui en depend et des Habits a ladvenant mais que pour 50 Mille Livres qu'il n'en avoit point tant de reste, pour ses Niepsses. tant ij a que cette nouvelle Mariée est fort dans les bonne graces de Madame sa Belle MereGa naar voetnoot14) et je veux esperer que son Mariage sera heureux. pour ce qui est de l'argent du Thee de la cousine Caron je ne desire pas, qu'on me le rende en Argent. mais i'aijme mieux l'employer a quelque Marchandise a Paris. pourtant pas encore: j'ij veux songer ce que i'auroi le plus de besoing. la somme n'est pas grande mais on ij pourroit adjoutter, celon qu'on desireroit de la Marchandise, et j'espere que pour lors Madame Caron auras la bonté d'executer ma commission, aussij je vous prie de luij faire offre de mes tres humble services en tout en quoij je la pourois estre utile en ce Paijs. ma Mere vous baise les Mains. Elle se portte tantost bien, tantost Mal, mais graces a Dieu le reste de nostre Famille se portte fort bien. voijla que Juffrouw Noté me vient encore demender des nouvelles de son Frere; le qu'el on luij a voulu faire acroire encore Prisonnier a Versaille. je scaij bien que mon Pere vous en a escrit il ij a quinze jours ou plus. mais je n'en scaij rien, si vous luij | |
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avez repondu la dessus, ou que vous en avez eu occasion de vous en informer. d'abord Versaille ne nous sembloit pas un lieu la ou l'on garde des Prisonniers mais cest homme qui disoit estre eschappé a voulu asseurer a Noté que la prison avoit etté a Versaille et que son Frere y estoit encore resté. Adieu mon cher Frere Adieu. Dieu vous garde en bonne santé. le Cousijn de Leeuwen vous fait ses tres humble baisemains. Je vous avois demendée si la cousine Caron desire encore du Thee, si cela est il ij a moijen de luij en faire tenir de fort excellent. |
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