Oeuvres complètes. Tome VII. Correspondance 1670-1675
(1897)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 1884.
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monde. Vous pouuez penser, si toutes les portes s'ouvrirent et si toutes les fontaines jouerent. Il y vint encore autant et plus de monde de Paris, que celuy que nous amenasmes, pour profiter de cette bonne occasion et entre autres nos CousinesGa naar voetnoot3), des quelles la mere avoit estè trois jours malade a garder le lict, et pourtant comme je les fis avertir le matin une heure devant nostre depart, elle se leva, s'en vint trouuer la compagnie a Versailles, et se promena avec tous les autres depuis 11 heures jusques a 7 du soir. Je fais souvent reflexion combien paisiblement et tranquillement l'on vit icy, en comparaison de ce qu'on fait chez nous ou il ne se peut que l'on n'attende avec inquietude ce qui arrivera des premiers efforts d'une si puissante armée, qui doit estre maintenant sur nos frontieres. Je vous prie de me faire tousjours part de ce que vous en apprendrez, car les nouvelles qu'on debitera icy ne seront pas fort veritables, a ce que je puis juger par quelques unes que l'on a divulguees dans ces commencements. Par ma prochaine je pourray vous envoier la description du moulin de la Chine, qui tourne a tous ventsGa naar voetnoot4). L'on travaille presentement a mon miroir de metail d' 11 pouces de diametre et 12 pieds de distance de foierGa naar voetnoot5). |
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