Oeuvres complètes. Tome VI. Correspondance 1666-1669
(1895)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 1623.
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tenant pourtant les flesches doubles, qui assurement causeroient bien de la douceur; mais puis que vous dites en avoir suffisamment, je ne les considere plus tant pour cela que pour la seurtè a ne point verser. Je l'avois priè de vous monstrer ce que je luy en proposois, sur quoy j'attens vos avis, comme aussi touchant l'inventionGa naar voetnoot4) que l'on m'a fait veoir pour faire rouler aisement les rouës, quoy que j'avoue que vous aurez de la peine a la bien comprendre par ce peu que j'en ay expliquè. Au reste vous me ferez fort grand plaisir de m'envoier les mesures et la figure de vostre machine avec les observations que vous avez faites, parce que je pourrois bien m'en saire faire une semblable vers le printemps, si entre cy et la je ne trouve rien de meilleur. Pour l'eloignement du cheval je ne puis pas comprendre que cela pourroit rendre la Cariole plus difficile a trainer, et je ne pense pas que les chartiers puisseGa naar voetnoot5) alleguer aucune raison de ce qu'ils soutienent. Ie vous recommande encore l'information touchant les InventeursGa naar voetnoot6) des Longitudes. Ie va faire imprimer l'Instruction que j'ay traduite en francoisGa naar voetnoot7) pour l'usage de mes Pendules en cette affaireGa naar voetnoot8), et parce que j'y ay aussi retouchè et corrigè quelque chose, je vous en envoieray 2 ou 3 Exemplaires, pour en donner a Monsieur de GentGa naar voetnoot9), si son voiage retarde encore quelque temps. L'on m'a dit que ces Interessez dans la dite invention font venir icy la machine qui doit faire le miracle, ce qui me fait croire, que ce sera aussi quelque horologe nouuelle. Pour mon frere Louis. |
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