Oeuvres complètes. Tome VI. Correspondance 1666-1669
(1895)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 1576.
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ter une foy entiere, par ce que je cognois ce petit docteurGa naar voetnoot5) et scay qu'il n'est pas autheur fort authentique. Vous jugerez mieux de la veritè de la chose quand vous l'aurez entendu luy mesme. Il ne me semble gueres vraisemblable que le menniste eust voulu advouer a un homme, qu'il ne connoissoit pas autrement, qu'il eust cette grande science, et qui ne peut estre possedée sans danger si non estant tenue secrette. C'est ce que dirent aussi nos messieurs les chimistesGa naar voetnoot6) quand je leur communiquay cette histoire. J'ay donnè ordre pour la perruque que demande le frere de MoggershilGa naar voetnoot7) et qu'elle fust un peu plus blonde que la vostre. Mon Pere m'escritGa naar voetnoot8) par vostre suggestion ou celle du frere de ZeelhemGa naar voetnoot9) touchant le payement de SeverynGa naar voetnoot10) l'horologer de la penduleGa naar voetnoot11) que je luy ay fait faire pour Monsieur Morray. Il y a un peu de ma faute, je l'avoue, de ce que je n'ay pas insistè assez pour ledit paiement. mais j'auray soin qu'il n'y perde rien et vous pouvez luy dire que je luy feray avoir son argent ou que je luy paieray moy mesme. adieu. | |
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Qu'estce que le frere de Zeelhem juge des lunettes Campanines?Ga naar voetnoot12) est il d'accord que les nostres a miroir ne font pas lire de plus loin comme il Signor Padre me l'a assurèGa naar voetnoot13). Voicy encore un mot de lettreGa naar voetnoot14) pour le docteur ExtravagantGa naar voetnoot15) et ce sera peut estre pour la derniere fois car il ne me paye jusqu'icy que de galimatias et de visions.
Pour le frere Louis. |
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