Septentrion. Jaargang 30(2001)– [tijdschrift] Septentrion– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 39] [p. 39] Hans van de Waarsenburg Meuse Eau douce que ce sel et l'inverse, la Meuse le veut ainsi, fluant par l'ardent paysage comme une aiguille d'argent aimable, et chaste autant que Stella Maris. Mère du saumâtre du doux, bénis bateaux de vin l'animation anglaise. Et Tricht bénie aussi et l'ombre de Rimbaud, calvaires au dos moite et la pierre d'Heinrich van Veldeke. Et puis ces ponts que Meuse veut pour joindre les langages, ces ponts sous lesquels bout son écumant visage d'hiver. Et puis aussi celui des suicidaires se déversant en une luisante carte-vue d'eau, de passion, d'erreur. Et même elle voudrait le vin blanc de Slavante pour être de la mer l'haleine, et de soi l'ombre. Pédalant à travers contre-courants divers. Extrait de ‘Beschrijvingen van het meer. Gedichten’ (Descriptions du lac. Poèmes), Bèta Imaginations, Rotterdam, 2000. Traduit du néerlandais par Liliane Wouters. Vorige Volgende