Septentrion. Jaargang 2(1973)– [tijdschrift] Septentrion– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 35] [p. 35] walter haesaert traduit du néerlandais par liliane wouters. alors sur ton corps pour Jan de Roek J'entends tes pas comme le glissement paisible des pattes d'une tortue sur la première marche du perron sans fin. Tu n'y es pour personne, ce sont là tes mots. Hésitants, ils deviennent voix, accent, visite. Tu dis: à samedi. Le sombre hibou sait que de tous tes yeux tu as menti, car samedi est pour chacun jour de repos et d'équilibre sans ces importuns papillons autour de bouches plaintives. Mais pour toi c'est un rendez-vous, la porte d'ascenseur de cet instant s'ouvre d'un seul coup. Alors sur ton corps vont les chevaux et les cavaliers, les grands et les petits crapauds s'endorment. Les nuages attrapent faim. Je rentre chez moi, je sais bien que cette fois encore je n'ai rien perdu Vorige Volgende