Verzamelde gedichten. Deel 2(1947)–J. Slauerhoff– Auteursrecht onbekend Vorige Volgende [pagina 89] [p. 89] Fin de Siècle Pour un jeu de mots brillant on risquait Vie et bonheur; la femme fidèle et mère Devenait rare depuis qu'on s'obstinait À ne jouer que des pièces adultères. Dans un pamphlet plein de malice À la maîtresse du roi on manquait de respect; Puis, jeté en prison, on en sortait En favori par changement de caprice. Mourir à la guerre, dans son lit, hors la loi, On se résigne vite, de tout écoeuré, Sauvé ni par la science ni par la foi, Emporté par un sublime laisser-aller. Vanité, vanité... Toujours les dieux hésitent. Vois les génuflexions devant cette idole: La femme, entre toutes lâche et frivole, Se moquant du pouvoir, oublieuse du rite. Or, ce dédain superbe de s'en aller, En souriant, le long du précipice, Au charme paisible de la vallée, Vaut bien le bonheur et toutes les délices. Vorige Volgende