Oeuvres complètes. Tome IX. Correspondance 1685-1690
(1901)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 2567.
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devroit estre passè icy et comme je ne l'ay point vu, cela me fait esperer qu'on le trouvera encore en Angleterre, ce que le Dr. Stanley pourra apprendre, ou aura desia appris, de ceux à qui il aura fait tenir les d[it]s Exemplaires, sur tout de M. Boyle ou de Mr. Locke. Il est tres juste que ce Dr. ait un Exemplaire pour sa peine, pourvu qu'il le veuille, ou qu'il scache qu'en faire. Monsr. DalonneGa naar voetnoot1) a escrit icy a ses amis pour en avoir, mais je ne crois pas qu'ils se vendent encore parce que le Sr. P. van der Aa en pretendoit faire le premier debit a la foire de Francfort. Je puis croire facilement que le voiage d'IrlandeGa naar voetnoot2) ne vous doit pas faire plaisir, comme estant de grand embaras et dans un mechant païs. quelle peine d'aller embarquer, passer la mer, debarquer, et apres cela suivre l'armee. Je n'avois pas la moindre pensée que Williet seroit a vos gages, mais aux depens de Ms. nos Estats; comme il l'avoit aussi entendu; et soutient, qu'on vous l'auroit accordè a la place de ces messagers que vous aviez cydevant, si vous l'eussiez voulu demander. C'est a vous a songer si cela merite que vous preniez cette peine, mais en veritè je souhaiterois que vous eussiez plus de compagnie de gens affidez dans ce futur voiage qu'il me semble que vous n'aurez. L'un de vos commis estant de peu de fatigue et maladit. Lors que je vous ecrivis ma derniere du 24e de ce mois on croioit que l'affaire d'AmsterdamGa naar voetnoot3) s'alloit accommoder, mais il en est tout autrement, et ces gens semblent s'eloigner de plus en plus. Latet nescio quod magni mali. Tous les mecontants se dechainent et parlent de bien autres choses que de la creation des Echevins d'Amsterdam. Avanthier mourut le Sr. de WarmenhuijsenGa naar voetnoot4), ne s'estant pu remettre apres certaine debauche faite a Leijden ou il s'estoit trop chargè de vin. Cette mort n'a rien d'etrange pour un Heemraedt, qui estoit sa nouvelle dignitè.
Si le Dr. Stanley decouvre quelque chose touchant Mr. Fatio, je vous prie de me le mander, et qu'il ait ma lettre s'il est possible. Autrement il faudra que j'ecrive à M. Newton.
Mijn Heer Mijn Heer van Zuyllichem Secretaris van Sijne koninglijcke Majesteijt Tot Londen. |
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