Oeuvres complètes. Tome VIII. Correspondance 1676-1684
(1899)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 2210.
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pliquée à niueller ma Table au Billard) ce qu'il a fort gousté, et jugé applicable vers son D. Voijez comme ie faij aussi le saul entre les prophetes d'A + B. Vostre HuileGa naar voetnoot3) est fort dans leurs bonnes graces. On me dit qu'un certain M. FleurijGa naar voetnoot4), auant Courreur de vos operateurs seroit icij, parmi deux ou trois autres: celebre compositeur d'Airs operaulx, et illustriss. cantore. comme les francois se releuent les uns les autres. Ils me l'ont voulu faire connoistre, mais j'auraij esté sorti. apres demain on le menera en compagnie où je me rendraij fort desireux de veoir quelqu'expert qui apprenne à nostre jeunesse à chanter au moins aussi bien qu'un lacquais françois, qui sçauent cela par nature. Puis que nous sommes sur la musique passons outre. Je ne scaij si vous vous souuenez de mes 2. vers qui comprenent les 6. choses que je requiers en toute composition comme des Alexa.esGa naar voetnoot5) Courantes, Gagl.esGa naar voetnoot6) etc. les voyci: Beau Chant, chant inouij, par Fugue un peu conduitte,
Le meilleur Contrepoint, et Mouuement, et suitte.
Pour les clerqs flamens il y a ainsi: Een fraeij Gesang, en Niew, wat Fugs gewijs beleidt.
Het beste Contrepunt, TrantGa naar voetnoot7) en Gevolgsaemheit.
Item pour les compositeurs: Hoort, Componisten, in een woord,
Wat tot uw' Contrepunten hoort.
Schouwt Quarten achter een, en Quinten, en Octaven.
En wat daer al te seer na smaeckt:
All wat u buijten dien vermaeckt,
Gunt dat uw' ooren vrij, en maecktse niet tot slauen.
Elck heeft sijn sin, dit is de mijn
'k Will oor-wijs, en niet neuswijs zijn.
M. de RenswoudeGa naar voetnoot8) se trouue depuis 4 jours en Fiebure continue, auec une | |
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forte toux, et douleurs aigues au costé droit, articles considerables pour 86. ans. Je croij que VerstratenGa naar voetnoot9) le visite; ils sont si coaetanei, qu'ils ont esté nez en mesme Année et moiz et jour. Ce concert est en danger de perir auec luij. HaquartGa naar voetnoot10) faict icy assez bien ses affaires, et reussit à instruire plusieurs jeunes gens. le frere de Moggershill luy va mettre les siens en main. Ce Frere se trouue tout boiteux de la goutte, ne pouuant se soustenir sur deux pieds. Le bon M. de Leeuwen en taste à present en Angleterre auec plus de douleur qu'il n'en a jamais senti au Païs. Une vielle est venue, à intention de le guerir pro nunc et semper, luij racler tous les matins les ongles de mains et pieds, qu'il a desjà si deliez que des pellicules. et le voijlà pis que jamais. Voijez la vision de ces Insulaires. Je pense qu'il y aura 2. ans que vous estes hors d'icij. Trouueroit on mauuais, que l'Esté qui vient vous reuinssiez me rendre une visite? Pensez ij; sans donner sujet de mescontentement par où quid res priuata detrimenti patiatur. J'auraij où vous loger. nos gens demeurans resolus de me quitterGa naar voetnoot11). Je croij qu'ils loueront la maison du President PauGa naar voetnoot12) sur le Viuier, apres en auoir inspecté plusieurs autres. Comment est ce que vous ne m'auez mandé (que je sache) la mort du bon Abbé du Mont? au moins si elle est veritable, comme quelqu'un me veut dire. Cura valetudinem corpusculi, et m'en donnez souuent aduis. Hormis ce beau frere, tout est sain et gagliard icy. |
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