Oeuvres complètes. Tome VIII. Correspondance 1676-1684
(1899)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekendNo 2166.
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ende, avec une si grande vehemence, qu'il a etté inpossible [d'ij] remedier, c'estoit un grand Batiment qui avoit coutté plus de vingt Mille Livre ce qui estoit bien le capital de ces Gens. le Moulin est brulé, du haut jusques embas qu'il n'ij reste qu'une Petitte ruine de quelque Bricques. et le Maistre qui estoit aupres du feu; dans sa Maison sous le Moulin, avec toutte sa Famille fust Tué sur le Lieu du mesme Coup. c'est une chose surprenante comment ces Feux d'Esclairs font un estrange Effet. Dieu nous garde des semblable Malheurs. depuis huit jours le Duc et la Duchesse de Jorc sont arrivez icij et quoij qu'ils n'ont point voulu qu'on les Traitte avec la moindre Ceremonie PubliqueGa naar voetnoot2), toutte fois la Cour en est grande, l'on dit que leur depart est aresté pour demain, vers Bruxelles. Les commediensGa naar voetnoot3) jouent encore quelque fois, mais astheur qu'il commence a faire Beautemps, la Promenade est plus agreable. aussij la Trouppe Francoise est diminuée de deux Acteurs, l'un est allé chercher Parti ailleurs, et L'autre est allé chercher en France quelque bon Acteurs, pour ogmenter la Troupe, qui en avoit bien besoin. Adieu mon cher Frere, toutte la Famille vous salue de tout leur coeur et vous souhaittent santé parfaitte. a ce que le Cousijn D'Oorschot nous mende il fait Estat de retourner avec Monsieur D'Odijck il a bien veu des belle choses de quoij il nous promet, de nous en faire le recit plus emplement de bouche. Adieu mon cher Frere Adieu.
A Monsieur Monsieur Chr. Huijgens de Zuijlichem A Paris. |
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