voiay le 19 AvrilGa naar voetnoot3); apres quoy ie vous ay addresséGa naar voetnoot4) vn jeune medecin Alleman, vous portant vostre mesure du pied Parisien, auec celle du pied Anglois marquee lá dessus, comme on l'auoit desiré par vn billet donné a Monsieur Fendekeller, Alleman aussi. J'espere, que vous aurez bien receu tout, et que vous m'en assurerez par deux mots, comme aussi de ce que Mylord Brouncker doit attendre de vostre montre, qu'il a si instamment desiré de vous par la main de
Monsieur
Vostre tres humble et tres obeissant Seruiteur Oldenburg.
A Monsieur
Monsieur Christian Hugens de Zulichem dans la bibliotheque du Roy à Paris.
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voetnoot1)
- Les Philosophical Transactions No. 113, du 26 avril 1675 [V. st.].
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voetnoot2)
- An Extract of a Letter of the Learned Dr. Gothofridus Guil. Leibnitz concerning the Principles of Exactness in the portable Watches of his Invention.
Voir aussi le Journal des Scavants du 25 mars 1675.
Dans la montre de Leibniz le temps est mesuré par les durées, supposées constantes, du débandage d'un même ressort. L'instrument en a deux (ou plusieurs, d'après ce que Leibniz écrit dans une lettre à Oldenburg du 20 mai 1675), remontés alternativement par le poids ou le ressort moteur de l'horloge, pendant que l'autre se détend. Quoique l'idée de Leibniz soit originale et ingénieuse, son application rencontre de sérieuses difficultés. En effet, l'organe régulateur, remonté toujours au même point par le poids ou ressort moteur, doit se détendre chaque fois dans des circonstances identiques et par suite rencontrer des résistances chaque fois égales. Or, on ne peut garantir l'invariabilité de la résistance de l'air et du frottement. Sous ce rapport, l'appareil imaginé par Leibniz constitue en quelque sorte un retour vers le principe des anciennes horloges, appliqué dans des conditions défavorables, parce qu'elles rendent nécessaire l'emploi d'un poids moteur considérable, pour pouvoir fournir sans remontage, pendant un temps suffisant, l'énergie rapidement perdue par le débandage continuel des ressorts régulateurs. Dans la lettre d'envoi à Oldenburg, Leibniz dit:
Mitto igitur tibi quam vides descriptionem principii aequalitatis in Horlogio a me invento futurae, nihil cum isochronismo vibrantium pendulorum aut elateriorum commune habentis, quo tamen uno hactenus omnes usi sunt. Ipse Hugenius, qui nuper ut nosti elegantem illam oscillantis elatorii ad horologia applicationem publicavit, plurimum approbavit meam, ut novam, et pure mechanicam et a nullo experimento physico aut demonstratione Geometrica pendentem, ut mirum sit artifices in eam non incidisse dudum. Mihi certe jam a quadriennio nota fuit, cujus testes in Germania Galliaque habeo: sed in controversiam vocat nemo. Plerumque ita evenit, ut uno egregio invento publicato, quale Horologii oscillatorii fuit, aliorum meditationes velut sideratae et in hanc unam defixae, habeant aliquid imitationis, non facile exuendae: raro animus hac velut praeoccupatione deposita ad diversum quoddam inveniendi principium attollitur. Voir l'ouvrage de Gerhardt, cité dans la lettre No. 1919, note 12, au T. I, p. 58.
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