Oeuvres complètes. Tome V. Correspondance 1664-1665
(1893)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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No 1229.
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suis fort satisfait de la machine et suis bien d'avis de faire apprester celle que vous et Monsieur Moray demandez, car je croy qu'elle reussira fort bien en ce pais la, les chevaux y estants plus propres que non pas icy. Ces Messieurs les interressez me disent qu'ils en auroient desia vendu une quantitè s'ils en eussent eu de faites, et je les tence souuent de ce qu'ils ne mettent pas plus d'ouuriers a y travailler. Ils taschent d'adjouter encore tousjours quelque chose a la perfection, et c'est la raison qu'ils m'alleguent pour excuse. J'auray soin que celle qu'on vous envoiera soit parfaite de touts points; et si elle ne peut estre achevée devant que je m'en aille en Hollande (car il pourroit estre que je m'y en retournasseGa naar voetnoot7) dans peu) je vous laisseray icy bonne adresse, et vous feray scavoir quel argent il faudra pour la payer, lequel, comme de raison, vous reprendrez sur le premier qui en proviendra par de la. Je croy que ce sera environ 15 ou 16 pistoles. Ils ont trouuè bon icy dans le commencement de cet establissement de vendre ensemble la machine et le droit de s'en servir pour cent escus croiants d'y trouuer mieux leur compte qu'en prenant le droit annuel et aussi a fin que les premieres ne manquassent pas d'estre bonnes estant faites par les ouuriers qu'ils ont instruits. Peut estre qu'il sera bon d'en user de mesme en Angleterre. Vous m'obligerez de communiquer tout cecy a Monsieur Moray et de l'assurer que je luy suis comme a vous Monsieur Le tres humble et tres affectionè seruiteur Chr. Hugens de Zulichem.
J'ay envoiè vostre lettre a M. Chieze par la poste d'hier. Mon Pere vous baise les mains. |
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