Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 7
(1969)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermd2604. 1636 mei 27. Aan Ch. MariniGa naar voetnoot8.Monsieur, Avant la dernière des vostres du 4e de MaiGa naar voetnoot9, que i'ay receu leGa naar voetnoot10, j'avois receu | |
celles qu'il vous a pleu m'escrire le 18 MarsGa naar voetnoot1, le 12Ga naar voetnoot2 et le 19 d'Avril n. st.Ga naar voetnoot3 à toutes lesquelles j'ay faict responce le 22 d'AvrilGa naar voetnoot4, le 6 de MarsGa naar voetnoot5, et le 13Ga naar voetnoot6. N'ay pas manqué aussi sans perdre aucun temps d'adresser voz pacquetz à monseigneur le grand chancelierGa naar voetnoot7, comme aussi à monsieur CamerariusGa naar voetnoot8 et monsieur StraesburgGa naar voetnoot9. Et souhaitte qu'au plutost vouz sentiez les effects tant de voz lettres que de mes recommandations. La Suède et la France ont renouvellé l'alliance et se sont obligez de ne traiter que conjoinctement. Et si l'affaire vient à quelque conférence avecq les ennemis le lieu en est pris par consentement commun Coulogne sur le Rhyn. Le duc de WeimarGa naar voetnoot10 est party d'icy comme aussi le cardinal de La ValetteGa naar voetnoot11 pour faire quelque chose dans l'Allemagne et monsieur le duc de BouillonGa naar voetnoot12, qui aura soubs luy ce qui reste de l'armée du mareschal de BrezeGa naar voetnoot13 pour secourier les Liégois, si les gens de l'empereurGa naar voetnoot14 continuent maltraitter. Le fort de SchenckGa naar voetnoot15 repris par les Hollandois nous faict espérer quelques actions vigoureuses de ce costé-là. Et l'armée navale de France, à laquelle l'hollandoise s'ira joindre, si elle ne faict autre mal, engagera les Espagnol[s] en une grand despense, ne schachant duquel costé ils se doibvent défendre. Le conte ArundelGa naar voetnoot16 est allé de la part du roy de la grand[e] BretagneGa naar voetnoot17 pour faire les dernières semonces pour la restitution du Palatinat. Et cela ne res ... ant pas, nous entendons un ambassadeur extraordinaire d'AngleterreGa naar voetnoot18, outre l'ordinaireGa naar voetnoot19 qu'avonz eu, pour conclure quelque chose du bon avecq la France. L'armée Suédoise est prez de Magdenburg et en partie en Poméraine, et monseigneur le grand chancelier à Stralsundt. Et on faict des grandes levées tant en Suède qu'en Italie. Nous voudrions bien entendre quelque chose de bon de voz quartiers et de l'Italie. Et cependent, monsieur, ie continue d'estre vostre serviteur très fidèl[e]. A Paris, le XVII/XXVII May 1636. |
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