De Afscheiding van 1834. Deel 6. Het Réveil en ds. H.P. Scholte. Correspondentie
(1984)–C. Smits– Auteursrechtelijk beschermd
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ne sachant quand je pourrois avoir une occasion sûre de vous les faire parvenir. Cher Ami daigne le Seigneur vous accorder la grace de commencer et de finir cette année avec un coeur rempli de foi et du St Esprit! Que l'Etemel vous garde par sa puissance par la foi de tous les pieges de l'Ennemi de nos ames mille fois plus redoutable que les Belges féroces, qu'il vous préserve de tous les dangers et les tentations auxquels vous expose votre jeunesse et la vie militaire, qu'il mette sa crainte dans votre coeur et ne s'éloigne pas de vous! Veille le Grand Evêque de nos âmes, le Seigneur Jesus vous remplir abondamment de ses dons et de ses grâces afin que vous puissiez bientôt, comme un de ses fidèles Ministres, annoncer avec furie et avec hardiesse tout le conseil de Dieu et avoir un jour l'ineffable bonheur d'amener plusieurs âmes à la justice! J'avois désiré vous envoyez une petite brochure de notre cher frère Capadose contenant la lettre circulaire par laquelle notre Roi bien aimé comme Prince Souverain, publia en 1814 un jour de jeûne et de prière et aussi un excellent sermon du jeune Krummacher sur la femme Samaritaine, mais la distance des lieux m'empeche de la faire. Je ne connais pas dans mon troupeau ni à Breda aucune cuisinière Protestante et parlant un peu francais que je puisse recommander à l'ami Twent. Nous avons eu ces jours derniérs l'agréable visite de pieux militaires qui nous ons bien réjouis et édifiés le 2. Lt Bichelmeyer, le sergent Kooistra et la Major Schoch. Ma chère femme qui par la bonté de Dieu se porte fort bien désire etre rappelée a votre bon souvenir, dites bien des choses affectueuses de ma part au cher frère Brummelkamp. La cause du Protestantisme gagne beaucoup en France et surtout à Paris. Pespère que Dieu vous accordera la faveur d'aller visiter les frères de la Hollande présenter leur mes salutations fraternelles. Tout à vous votre devoué et cher L G James | |
4. Breda Le 29 Juillet 1831Très-cher Ami et frère en Christ, Je me suis sincèrement réjoui du zèle et de l'application que le Seigneur vous a donné pour vos études et de la bénédiction avec laquelle il a couronné vos efforts. J'ai été extrêmement contrarié dans mon vif et sincere desir de vous rendre service en présentant moi même votre requête au Prince et en l'accompagnant de ma faible intercession Le jour même où je recus votre lettre le Roi arriva. Le lendemain il partit avec les Princes pour le camp prés Bois le duc et Eindhoven, ils ne revinrent que le mardi soir le mercredi fut employé en conférences. Le jeudi matin dernier je m'empressai de me rendre à l'Hotel du Prince mais je ne puis obtenir d'Audience, je m'y suis presenté de nouveau aujourd'hui mais avec aussi peu de succes. Alors j'ai rédigé en francais une supplique au Prince dans laquelle j'ai developpé les raisons et les motifs que je desirais lui exposer de bouche, j'ai joint votre requête à ma lettre et ai remis moi même les 2 pièces entre les mains d'un Géneral qui travaille au Bureau du Prince. Il parait que par l'arrivée du Roi les affaires se sont tellement accumulées au Ministère que le Prince n'a pas un moment et n'accorde d'Audience a personne. La semaine prochaine je rendrai visite à Mr le Professeur van Hassen Sécrétaire privé du Prince pour m'informer si votre demande a été prise en consideration. J'ai fait et je ferai avec l'aide de Dieu tout ce que je pourrai pour vous obliger. Je joins aussi mes prières aux votres pour qu'il plaise au Seigneur de vous octroyer votre Requete. Il est plus facile d'obtenir Audience auprès de lui qu'aupres des Princes de la terre. Oh! Pourquoi faisons nous si peu usage de ce glorieux privilege? Pourquoi nos coeurs sont ils si incredules, si tardifs si laches à prier. Je sens tous les jours mon énorme faute à eet injure et je rougis de ma deplorable et inaccusable tiédeur. O mon cher Ami, vous ne saviez pas combien je suis un méchant et inutile Serviteur, je ne crois pas en vérité qu'il y ait de plus indigne et de plus condamnables parmi les vrais serviteurs de Christ, si ce n'est pas comme j'ai souvent sujet d'en douter, une témérité d'oser me placer dans leur nombre. Je ne sais souvent que faire je suis las et dégouté de moi même. Rien n'égale mon infirmité et ma bassesse Est il possible d'avoir gouté l'amour de Jesus et d'avoir si peu de zèle et de devouement pour son service et la gloire. Jamais je n'eusse pensé que la maladie du péché fut si inviterée. Et cependant le Seigneur est si bon, si misericordieux si fidéle, c'est ce qui | |
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fait ressortir toute la noirceur de notre ingratitude miserable! qui me delivrera du corps de cette mort. Je suis comme un galerien qui traine partout avee lui les chaines! du péché je veux et ne puis soulever cette masse de corruption dans laquelle mon âme est comme enfermée. Je viens de recevoir de bonnes nouvelles du cher Capadose qui ne perd pas l'espérance que le Seigneur se glorifiera dans notre delivrance. Je n'ai pas assez de foi pour esperer contre toute esperance le salut de notre malheureuse patrie. Il me semble que Dieu nous cache sa face et veut faire une justice éclatante de nos iniquités. Ma chère femme qui par la grace de Dieu est bien portante, mais aussi trés mécontente d'elle meme désire être rappelée à votre bon souvenir Mille choses affectueuses au cher frère Brummelkamp. Que la grace du Seigneur Jesus soit avee vous et vous fortifie. Priez pour son indigne Serviteur qui aime a se nommer votre frère et fidéle Ami L G James | |
5. Breda Le 5 Septembre 1831Très-cher frère en Jesus Christ notre Seigneur; C'est avee une vive joie et une sincere reconnaissance envers le Dieu de notre salut que nous avons appris les marqués sensibles de la faveur et de la protection de l'Etemel dont vous avez été l'objet pendant la courte et glorieuse campagne que vous avez eu le bonheur de faire. J'ai aussi combattu avee vous et pour vous de loin par l'Epée de l'Esprit par la priere et si je ne me trompe il me semble que je l'ai fait en la foi avee une pleine assurance et une grande joie Le Seigneur a daigné aussi avant le commencement des hostilités me fortifier et ramener mon espérance et depuis ces jours de rafraichissement et de consolation je contenue à attendre à esperer et à demander la delivrance de notre patrie et le relevement de notre chère Sion. Pendant les 2 Dimanches qu'a duré cette courte guerre j'ai prêché le matin et tenu le soir un service de priere pour implorer la bénédiction de Dieu sur le succés de nos armes. Et le 3eme Dimanche j'ai rendu graces à l'Eternel en prêchant sur ces paroles du Pse 118: La droite de l'Eternel a été haut élevée, la droite de l'Eternel a fait vertu! Qu'une chose merveilleuse devant nos yeux Nous avons aussi reçu de bonnes et chères nouvelles de la Hollande entr'autres une lettre singulièrement remarquable d'une vénérable Pere en Christ un vieillard de 78 ans demeurant à Brakel vis-à-vis de Gorcum. Ce digne et éminent Serviteur de Christ au commencement du mois d'Aout se sentit pressé d'interceder auprès du Seigneur pour la patrie et pour l'Eglise et l'Eternel daigna lui révéler d'une maniere claire et certaine qu'il ne nous livrerait point entre les mains de nos ennemis mais nous accorderait la victoire; Il a eu aussi des promesses pour l'Eglise toute fois il avait plus de crainte au sujet de la délivrance de l'Eglise qu'au sujet de celle du pays, cependant le Seigneur lui avoit fait entrevoir de grandes et magnifiques choses en faveur de Sion. Il exhorte aussi tous les enfants de Dieu à ne pas se relacher dans leurs prieres et leurs supplications. Plusieurs copies de cette lettre extraordinaire et qui porte visiblement le cachet du St. Esprit, ont été envoyées dans les principales villes de notre patrie où elles ont produit la plus vive sensation car l'evenement a déjà pour une partie couronné les promesses du Seigneur adressées à ce cher et vénérable frère. Vous apprendrez avee joie que le cher fils du Colonel des Cuirassiers Salis, jeune homme de 12 ans, dans une grave maladie dont il est atteint à Harlem, donne les preuves les moins équivoques de l'oeuvre du St. Esprit, il ne cesse de confesser et de deplorer ses pechés et ses fautes, il prie avee ferveur, se prepare à la mort et souffre avee une résignation Angélique. J'ose croire que c'est un fruit de mon ministère, ce jeune homme ayant été placé 4 mois sous ma direction et ayant reçu de moi ses premières instructions religieuses j'avois déjà remargué en lui l'oeuvre de Dieu et avois connu de lui les plus heureuses espérances. Hier mon âme a été en communion particuliere avee le Seigneur j'ai eu avee lui de doux entretiens et sa présence a été sensible dans notre petite Réunion religieuse du soir. La semaine derniere et jour avant j'ai distribué prés de 200 Bibles & N.T. parmi les schutters Gueldrois qui ont payé une partie de la valeur et qui témoignent un désir ardent de posséder la Parole de vie Je leur ai adressé quelques exhortations convenables et j'ai | |
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trouvé parmi eux quelques Enfans de Dieu. Daigne le Seigneur benir cette bonne Semence et la faire fructifier! Ce Matin, j'ai écrit selon vos desirs une requête respectueuse et pressante au Prince Frédéric pour vous obtenir un congé de 2 mois mais je crains qu'on fera difficilement une exception en votre faveur toutefois le Seigneur tient en ses mains le coeur du Prince et peus l'incliner a vous etre favorable. Dites mille choses affectueuses de ma part au cher frère Brummelkamp. Ma chere femme qui par la bonté de Dieu jouit d'une excellente santé se rejouit avec moi de votre heureuse conservation et vous salue tous les deux d'une maniere cordiale et chretienne Votre tout devoué par l'amour de Christ L G James Votre cher lettre nous a fort édifiés nous et nos amis, je l'ai lue votre petite Brochure. | |
6. Breda Le 9 Fevrier 1832Très-cher frère en Jesus Christ notre Seigneur, Nous attendions avec impatience et nous avons reçu avec une vive joie l'heureuse nouvelle du succes de votre examen et de votre promotion au grade de candidat en theologie. Nous adorons et benissons avec vous la miséricorde et la bonté du Seigneur notre Dieu, qui apres vous avoir gardé sur les champs de bataille et ramené sain et sauf aux lieux consacrés à vos Etudes, vient de nouveau de signaler d'une autre manière sa bonté envers vous, en vous assistant dans vos travaux littéraires, et en vous faisant triompher de toutes les difficultés. Vous voilà donc, cher Ami, approché du seuil du sanctuaire, vous avez enfin secoué la poussière assez profane de l'Academie, vous êtes échappé aux filets d'une fausse Science et bientot, je vous en félicite, vous n'aurez plus à recevoir de lecons que de la bouche de Jesus le vrai Docteur, plus de course à suivre que celui du St. Esprit. Oh! il me semble que vos épaules doivent être débarrasées d'un lourd fardeau et votre coeur mis au large. Il est si pénible de devoir apprendre des choses que l'on souhaite de désapprendre et d'avoir l'esprit toujours occupé à repousser terreur qui se presente avec tout le cortège des sophisme et les subtilités d'une vaine seance que la verité telle qu'elle est en Christ ne vivifie point. Dieu soit loué qui vous a sauvé des mains des Philistins. Votre foi a été éprouvé, mais elle n'a pas défailli, elle est sortie pure du creuset de l'Academie. Je connais votre dévouement à l'Evangile, votre amour pour Jesus, votre zèle pour les interets de son Roy et le salut des ames. J'ai la ferme et douce espérance que vous serez un bon soldat de Christ et un fidéle Ministre de Dieu. Oh! mon cher ami, l'oeuvre excellente à laquelle vous désirez consacrer vos talens et votre vie est grande et difficile, vous ne sauriez trop vous pénétrer de sa haute importance, et prier avec ardeur le bon Maitre qui vous appelle à son service de vous remplir de sagesse de foi et du S. Esprit. Nous avons bien sujet de nous écrier: qui est suffisant pour ces choses! helas! je suis souvent couvert de confusion et rempli de tristesse en considérant combien je suis éloigné des dispositions et des qualités d'un vrai et fidéle Ministre de Jesus Christ, je sens de plus en plus que je suis un serviteur inutile, indigne de ma sainte vocation, et la conviction intime de la stérilité et de ma misere m'ôteroit toute paix et me jetterait dans la désolation, si mon salut devoit dépendre de la manière dont j'avrai rempli mon ministère; la grace que j'emplore et en qui j'espère, peut seule me rassurer, j'ai besoin que la fidélité du souverain Evêque de nos ames couvre mon infidelité et que son zèle pour la gloire de Dieu couvre ma tiédeur, que ses mérites cachent mon indignité et que son sang efface mes transgressions non seulement comme homme mais aussi comme Pasteur, car sur mille articles de mes devoirs je ne saurois répondre à un seul. Je dois m'écrier chaque jour: Seigneur n'entre pas en compte ni en jugement avec ton méchant Serviteur: Mais le Christ crucifié que nous prêchons comme l'unique Auteur du salut depuis le comencement jusqu'à la fin, devient aussi notre refuge et notre unique espérance. Ce qui soutient notre faiblesse et nous console de notre impuissance s'est que s'est lui qui doit prêcher aux ames. les instruire, les conscrire et les convertir bien qu'il daigne se servir de nous comme autrefois de la boue des rues pour ouvrir les yeux de l'aveugle; lui seul est tout et nous ne somes rien qu'autant qu'il daigne mettre quelque chose de bon en nous. C'est lui, donc, | |
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cher Ami, que doit être votre Guide et votre Docteur, vous fortifier et vous rendre propre à lui rendra témoignage et à annoncer ses mérites. Je vous remercie pour l'envoi des 2 excellentes prédications du cher et fidéle Krummacher: quelle originalité! Quelle force dans ces discours! Quel éminent Serviteur de J. Christ! J'espère prendre avee mon beau père une 20e d'Exemplaires chaque mois, j'en ai déjà écrit au Klundert par l'entremise de ma chère femme, qui par la grace de Dieu se porte assez bien dans son état de grossesse et me charge de vous faire ses salutations Chrétiennes et affectueuses. Le premier No de notre Bannière Chrétienne s'est bien répandu et j'espere que le Seigneur bénira cette entreprise; le 2e No qui comprend une excellente Prière paraîtra demain ou après demain. J'ai reçu aujourd'hui de bonnes nouvelles du cher frère Capadose qui m'apprend la conversion réjouissante du jeune Avocat van Halle d'Amsterdam et que le Seigneur a daignée répandre son Esprit sur sa chère épouse et les villageois de Scherpenzeel et des environs qui fréquentent ses Réunions du lundi. Partout le Seigneur opére avee puissance. Que son saint nom soit béni! Bien des choses amicales au cher frère Brummelkamp Votre tout dévoué en Christ L G James | |
7. Breda Le 4 Avril 1833Très-cher frère en Jesus-Christ notre Seigneur, J'ai passé desuite chez Sterk qui m'a promis de vous envoyer desuite par la poste les 400 Ex. demandés de la Bannière. Je me réjouis de ce que le Seigneur vous a si promptement appelé dans sa vigne et vous donne déjà des preuves de Son assistance et de sa bénediction sur votre ministère. Je regrette que vous ne nous ayez donné aucun détail sur l'étendue et l'état réligieux de votre troupeau sur votre mariage, votre chere femme etc. Veuillez à la premiere occasion nous faire un récit circonstantié de toutes ces choses qui nous intéressent par l'amour que nous vous portons. La Bannière est déjà à la 3ieme Edition, je regrette infiniment que le cher frere Koolbrügge ne puisse ou ne veuille continuer cette publication qui a déjà été si extraordinairement bénié; cher ami ne pourriez vous pas composer un No tous les mois et tous les 2 mois dans le même genre en variant la forme, Sterk vous donneroit volontiers pour votre peine 100 Ex. de chaque No que vous lui envoyeriez. Tentez y ou si vous ne pouvez engagez Koolbrügge ou quelqu'autre ami a se charger de continuer la publication de cette feuille. Il y a eu 3 Editions de mon Sermon francais sur la Prière d'Asa et il va paraître en Hollandois traduit par Merylion Pasteur de l'île de Rozenburg. Je viens de rassembler f 26,- pour la mission projetée de 2 frères auprès de nos brisonniers. J'ai l'espoir et à peu prés l'assurance que le libraire Broess publiera ici par livraisons de 2 ou 3 Sermons, la traduction des excellens Discours du cher frère A. Vinet Ministre fidéle de Christ et Professeur de Littérature francoise à Bâsle. Ces discours sont des chefs d'oeuvre. Par la bonté infinie de Dieu nous jouissons tous d'une excellente santé avee nos trois chers enfans, savoir 2 fils et une fille, ils prospèrent et sont bénis d'une facon toute particulière. Ma chère femme vous salue trés affectueusement Bien des choses amicales de notre part à votre chère femme et au bien aimé frère Brummelkamp Dieu veuille vous assister et vous fortifier pour votre Ministère et nous faire la grace de pouvoir communier avee foi et avee joie au sang de Christ Votre dévoué frère en Christ L.G. James | |
9. Breda Le 29 Janvier 1844Cher frère et ami en Christ, C'est avee une vive émotion et une profonde sympathie que je viens de recevoir la triste nouvelle du décès de votre chère épouse. Oui, cher frère, je partage votre juste douleur et je mêle mes pleurs à vos pleurs. Que le Dieu miséricordieux et fidéle, qui vous a soutenu dans tant de combats et d'épreuves, continue à être votre haute retraite et le Rocher de votre coeur! Qu'il daigne verser | |
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abondamment dans votre âme affligée le beaume salutaire de ses plus précieuses consolations! Non, il ne fera pas défaut à votre espérance, il est fidéle, il exaucera vos soupirs et déployera sa vertu dans votre infirmité: il n'a jamais abandonné ses enfants, qui crient à lui dans leur détresse. il ne vous abandonnera pas non plus. Mais, cher frère, si je sympatise à votre douleur je me joins aussi à vos actions de grace pour bénir le Seigneur de ce qu'il a magnifié sa grâce envers votre chère épouse et lui a donné de quitter ce monde dans la bienheureuse espérance de la gloire à venir. Elle n'est pas perdue pour vous, bientôt vous la retrouverez auprès du Seigneur, où nous espérons être bientôt réunis, devant le trône de l'Agneau à l'assemblée des premiers nés, dont les noms sont écrits dans les cieux. Cher frère, je vous promets de me souvenir de vous dans mes faibles prières, hier à notre Réunion du soir nous y avons imploré pour vous le secours et les consolations du Dieu fort, Par la grâce de Dieu, il y a eu un réveil réligieux réjouissant, qui s'étend de jour en jour. Il y a plusieurs âmes réveillées dans mon troupeau, j'ai chaque jeudi et dimanche soir une Réunion en hollandois, qui compte 20 à 25 personnes, que je crois convertis, de coeur au Seigneur, du moins le plus grand nombre. Les prédications et les catéchismes du cher frère Hasebroek sont bien benies. Ma chère femme, qui attend dans peu sa onzième couche vous envoye ses cordiales condoléances et ses affectueuses salutations. Ayez bon courage, fortifiez vous en Dieu et soyez assuré de l'affection chrétienne avec laquelle j'ai l'honneur d'être votre ami et frère en Christ L.G. James |
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