La façade s'élève, rigide comme un rocher, devant la décrépitude du sanctuaire. Pas un pilier, pas une arche ne reste de la somptuosité ancienne.
Debout comme une stèle, s'élevant du sein de l'éternel, elle domine l'espace, - temple du ciel avec le soleil comme rosace en sa coupole.
Les saints pâles, priant dans leurs vitraux, sont brisés avec eux. À travers les trous vides, l'azur vibre et les rayons, les oiseaux passent à leur gré.
Les tout-puissants, taillés dans la pierre sur le portail, la Mère de Dieu portant le globe, l'Amiral au beau milieu de sa flotte, n'ont pu subir cette nef étroite derrière eux.
Ils ont détruit tout: murailles, piliers, toits, jusqu'à l'horizon, jusqu'à l'espace; le seul temple digne de leur puissance s'étend autour d'eux tandis que la ville se consume humblement à leurs pieds.