'Wie schaft er op de woorden?' Over de beschrijving en het beschrijvende bij Stijn Streuvels
(2002)–Tom Sintobin– Auteursrechtelijk beschermd
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2 Beschrijving en menselijkheid. ‘de mensch is van “de natuur” het voor de kunst verweg voornaamste’Ga naar voetnoot1502.1 Geschiedenis. ‘amenez des acteurs’Jean Michel Adam noemt “la présence centrale et permanente d'au moins un personnage-acteur” “une des composantes de base du récit” (Adam 1993:72-73). Zijn stelling kadert in feite in een lange traditie waarbij het verhaal geassocieerd wordt met het menselijke (“personnage-acteur”). Beschrijving zou samenhangen met mensloosheid, en is in een antropocentrisch gericht wereldbeeld dan ook onaanvaardbaar. Zo spreekt de invloedrijke 19de-eeuwse criticus Désiré Nisard zijn afschuw uit voor de beschrijvende poëzie die auteurs als Lucianus, du Bartas en Delille hebben geschreven of nog schrijven: A l'époque de Lucain, il y a encore des personnages dans les poèmes; ces personnages ont des passions; l'homme figure encore, au moins de nom, dans la poésie. Mais son image y est affaiblie, pâle, dégénérée, comme les copies épuisées d'un grand dessin. L'humanité, dans toutes ces épopées de troisième ordre, ressemble à ces figures insignifiantes qu'on fait entrer dans les paysages pour marquer les plans, ou pour indiquer, par le costume à quelle localité appartient le paysage. La description domine; elle a tous les soins du poète; c'est sur elle qu'il compte pour son succès dans les jardins de Fronton. La plupart des poèmes de quelque étendue qui nous sont restés de cette période littéraire ont pour sujet les aventures d'un héros qui s'est souvent déplacé et qui a couru le monde. Il y a de fréquents changements de scènes, afin que la description puisse être à la fois fréquente et variée; il y a des voyages, afin qu'il y ait des descriptions de lieux; la description est le fond, l'homme n'est que l'ornement. [...] Notre littérature est aussi arrivée ou, si l'on aime mieux, est tombée à sa période descriptive (Nisard in Hamon 1991:103) Deze opvatting werkt door tot in de twintigste eeuw. Ze vormt het kader voor onder meer Lukács artikel “Narrate or describe”. Daarin benadrukt hij dat dingen niet zomaar mogen worden aangebracht zonder | |
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ze in verband te brengen met de personages, want “the loss of the narrative interrelationship between objects and their function in concrete human experiences means a loss of artistic significance” (Lukács 1970:131). De reden daarvoor is zijn overtuiging dat “Objects come to life poetically only to the extent that they are related to men's life”; daarin ziet hij ook de reden “why the real epic poet does not describe objects but exposes their function in the mesh of human destinies, introducing things only as they play a part in the destinies, actions and passions of men” (Lukács 1970:137). De “real epic poet” is uiteraard een verwijzing naar Homeros, wiens typische genarrativeerde beschrijvingen deze vervlochtenheid perfect weergeven. Voor Lukács moet de beschrijving dan ook een “integral element in the action of the novel” (Lukács 1970:110) zijn. Deze tekst getuigt tegelijk van een visie die antropocentrisch is (objecten mogen slechts in relatie met een subject worden aangebracht) en die actie centraal stelt (die subjecten moeten actief ervarende deelnemers zijn, en geen passief observerende buitenstaanders). Als een auteur deze regel ter harte neemt, schrijft hij eigenlijk zelfs geen beschrijvingen meer. Dat blijkt onder meer uit de manier waarop Lukács zijn oordeel samenvat: “In Zola the race is described from the standpoint of an observer; in Tolstoy it is narrated from the standpoint of a participant” (Lukács 1970:111). Vanuit deze opvatting heeft de stilistiek tal van voorschriften geformuleerd om beschrijvingen te “vermenselijken”. Zo schreef Blair in 1808: Pour donner de l'intérêt à la description des objets inanimés, le poète doit toujours y introduire des êtres vivants. Les scènes mortes deviennent bientôt insipides, s'il ne s'y joint quelque sentiment qui y répande l'action et la vie [...]. Il est bien rare de voir un beau paysage sans quelque figure humaine qui anime le tableau, ou comme acteur, ou comme simple spectateur (Blair, zoals geciteerd in Adam 1993:73-74). Auteurs moeten ervoor zorgen dat de mens aanwezig is in de beschrijvingen, als acteur of als kijker. Broeckaert merkt op: “La nature inanimée s'embellit par la présence d'un être vivant et surtout d'un être intelligent” en citeert uit Delilles L'homme des champs om die stelling kracht bij te zetten: “Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs;/ Sur la scènes des champs amenez des acteurs” (Broeckaert 1853:176). Een werk kan slechts interessant zijn als de auteur deze stelregel in acht heeft genomen. Delille kan dan ook besluiten: “La présence de l'homme est nécessaire aux arts;/ C'est lui dans vos tableaux que cherchent nos regards” (Broeckaert 1853:176). Eén van de aanbevelingen die | |
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Broeckaert formuleert om een lezenswaardige “Description d'un action successive” te schrijven, is dan ook daarop gericht: “Fixez votre attention sur l'acteur principal de la scène à décrire, de manière à le tenir constamment en évidence et à en faire le lien du récit” (Broeckaert 1953:157). Een andere mogelijkheid om voor voldoende menselijkheid te zorgen in een werk, bestaat uit het personifiëren van planten en dieren in de beschrijving: Il est parfois difficile de soutenir l'attention du lecteur, lorsqu'on lui parle de choses inertes et d'objets inanimés [...] Mais qu'on vienne à prêter une âme à ces choses et à ces objets, qu'on leur suppose une sensibilité et une volonté humaines, et l'intérêt naît aussitôt (Lucquin, zoals geciteerd in Adam 1993:90-91)Ga naar voetnoot151. Vapereau, in de Dictionnaire universel des littératures, verzekert de menselijke aanwezigheid op nog een andere wijze: Il importe que la vie humaine, que les sentiments et les passions ne disparaissent jamais sous la description, qu'elle n’étouffe pas les personnages, et même, dans le cas où elle ne se trouve pas mêlée à une action, qu'elle laisse au moins voir un coin de l'âme de celui qui en est l'auteur (Vapereau, zoals geciteerd in Adam 1993:73). Menselijke gevoelens en personages mogen nooit onder beschrijving bedolven geraken. Als de beschrijving niet vermengd wordt met een of andere actie, moet ze minstens iets van de ziel van de auteur laten zien; ook de aanwezigheid van de auteur als voelend mens kan dus een geldige legitimatie zijn. Pierre Larousse schrijft: La description littéraire n'est pas absolument la nature embellie; elle est la nature vue par un esprit particulier sous un jour propre à ses idées et à ses sentiments, la nature reproduite avec exactitude dans ses lignes principales, mais modifiée dans ses détails selon l'âme du poète et le sentiment qui le domine au moment où il la voit (Larousse, zoals geciteerd in Adam 1993:64). Zijn definitie komt dicht bij die van Zola, en ook bij wat Streuvels schrijft in ‘Zomerdagen op het vlakke land’. Het is overigens interessant dat ook Zola het principe niet veronachtzaamde dat de mens nooit en nergens afwezig mag zijn in een tekst. Théophile Gautier vindt in zijn ogen geen genade, want Zola “trouve justement chez lui la description pour la description, sans souci | |
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aucun de l'humanité” (Zola 1971:233). Dat heeft ernstige gevolgen: “Cela met dans ses oeuvres un silence sépulcral; il n'y a là que des choses, aucune voix, aucun frisson humain ne monte de cette terre morte” (Zola 1971:233). Hij verkiest het werk van de gebroeders de Goncourt boven dat van Gautier, ook al geven ook zij zich soms over aan het genot van het beschrijven: Seulement, ils mettent toujours leur rhétorique au service de leur humanité. Ce ne sont plus des phrases parfaites sur un sujet donné; ce sont des sensations éprouvées devant un spectacle. L'homme apparaît, se mêle aux choses, les anime par la vibration nerveuse de son émotion. [...] Chez eux, la description respire. Sans doute, elle déborde, et les personnages dansent un peu dans des horizons trop élargis; mais, si même elle se présente seule, si elle ne demeure pas à son rang de milieu déterminant, elle est toujours notée dans ses rapports avec l'homme et prend ainsi un intérêt humain (Zola 1971:233). Het verschil tussen beide oeuvres is er een tussen leven en dood: “sépulcral” versus “respire”, “aucun frisson humain” versus “anime par la vibration nerveuse de son émotion”. Het is ook een verschil tussen gevoel en onverschilligheid. Gautier “ne m’émeut pas, il ne me prend pas”, schrijft Zola. Zola eist deze menselijke inslag op grond van zijn eigen kunst- en wereldbeschouwing: Nous estimons que l'homme ne peut être séparé de son milieu, qu'il est complète par son vêtement, par sa maison, par sa ville, par sa province; et, dès lors, nous ne noterons pas un seul phénomène de son cerveau ou de son coeur, sans en chercher les causes ou le contrecoup dans le milieu. De là ce qu'on appele nos éternelles descriptions. Nous avons fait à la nature, au vaste monde, une place tout aussi large qu’à l'homme. Nous n'admettons pas que l'homme seul existe et que seul il importe, persuadés au contraire qu'il est un simple résultat, et que, pour avoir le drame humain réel et complet, il faut le demander à tout ce qui est (Zola 1971:232). Een schrijver die deze overtuiging is toegedaan, kan niet anders dan mens en milieu samen afbeelden. Zola's verklaring op het einde van zijn tekst stelt dan ook onomwonden: Et je finirai par une déclaration: dans un roman, dans une étude humaine, je blâme absolument toute description qui n'est pas, selon la définition donnée plus haut, un état du milieu qui | |
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détermine et complète l'homme. J'ai assez péché pour avoir le droit de reconnaître la vérité (Zola 1971:235). Hamon brengt de richtlijnen die doorgaans worden gegeven om de beschrijving ‘menselijker’ te maken, onder in drie categorieën: a) la description doit être le reflet d'une “passion” (l'Encyclopédie), de la personnalité d'un artiste, qui a un “dessein” ou un “idéal” (Brunetière) particulier, dessein qui doit frapper le lecteur. [...] |
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