Ideën III
(1876)– Multatuli– Auteursrechtvrij
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812.Een Vermouth alzoo, en daarop:
- La science, m'sieur, la science... a besoin d'être vulgarisée! - Sans doute. - Je dis: vul... ga... ri... sée! - C'est évident. - Tenez... vous, m'sieur, vous qui êtes un homme intelligent...
Zoo'n menschenkenner! Die Vermouth werkt toch minder schadelyk dan ik eerst meende. 't Is volstrekt niet uitgemaakt dat sterke drank 't oordeel benevelt. Ik ben zeker dat auguste die zaak met adele's pretendenten tot 'n goed eind brengt.
- Vous, un homme d'intelligence, un homme supérieur, ditesmoi, est-ce vrai ou non, que tout Paris souffre de l'influenza au mois de Février?
Helaas ja, zei ik, maar ik begreep 't verband niet.
Pourquoi la faculté ne délivre-t-elle pas l'hurnanité de ce fléau?
By 't woord fleáu bracht de garçon 'n glaasje Vermouth. De bediening was uitstekend in dien tuin.
- Ma foi, je l'ignore! - Justement! On voit bien que vous approfondissez les choses. La raison en est... qu'ils ne te savent pas!
Ik vond deze reden voldoende, en knikte.
- Ces médecins en us guérissent-ils la fièvre?
Ik schudde 't hoofd.
- La migraine? - Pas davantage. - Une colique? - Hélas, non! - Le mal de dents? - Aucunement! - Sauraient-ils faire danser adele, d'ici à deux jours?
Nu kwam me toch de Vermouth weer 'n graadje te sterk voor. Vreezende iets toetestemmen of te ontkennen, dat wel eenige toelichting noodig had voor ik in-gemoede beslissen kon, trachtte ik op diplomaten-manier m'n meening ad referendam te houden. Tyd om auguste's vraag voorteleggen aan | |
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'n geleerd genootschap om bericht, konsideratie en advies, had ik niet. Ik weifelde. Hy greep me by den knoop van m'n paletot...
- Sérieusement, le croyez-vous? - M'sieur, zeide ik, il me semble que... la science... - C'est cela! C'est notre devoir à nous tous, de vulgariser la science. - Je suis parfaitement de votre avis. - Pour la faire danser... - Hein? - Je, parle d'adele. Pour la faire danser, il ne faut que des émollients! - Rien de plus sûr! Il faut tâcher d'adoucir les esprits... - Et les humeurs! Les émollients... c'est ma dévise! Le couteau... jamais! Le bistouri... je l'ai en horreur! Il faut savoir guérir sans effusion de sang... voilà mon système!
Brave goeie zachtmoedige auguste!
- Ce qui n'empêche pas que ces faquins de l'Université... tenez, m'sieur, croiriez-vous qu'ils ont le toupet de me nommer un charlatan! - Vous, m'sieur? Ah, c'est trop fort! - Ils me traitent comme le dernier des hommes! - C'est indigne! - Et savez-vous ce qu'ils m'ont fait? Je vais vous le montrer, m'sieur!
Auguste stond op. Hy wierp z'n coachman af, ontknoopte de demi-saison, en toonde my...
Lezer, ik houd niet van akeligheid, en voelde niet den minsten lust om auguste's doorboorden borst te zien. Zou men hem dóór-en-dóór geschoten hebben? dacht ik.
- Regardez, m'sieur... voici ce qu'ils m'ont fait!
Beschroomd liet ik m'n oog 'n oogenblik rusten op z'n nog altyd toegeknoopt onderjasje. Ik zag er niet dóór, en dit gaf me wat moed.
- Que voyez-vous, m'sieur? - Ma foi... je crois que c'est un paletot. - C'est cela! Et puis... ici?
Hy wees op 't knoopsgat.
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- Là? Mais... si je ne me trompe, c'est une... boutonnière. - Très-bien! Et ensuite, que voyez-vous? - Rien. - Rien? - Rien! - Eh bien, voilà ce qu'ils m'ont fait! Il ne m'ont rien fait... pas même chevalier de la légion d'honneur! - En verité, c'est abominable! - N'est-ce pas? Ils me traitent comme le dernier des hommes, moi qui ai fait danser une veuve, trois jours après...
Na den dood van 'r man toch niet? hoopte ik.
...après la perte de son petit ongle, qu'un ignorantissime docteur avait amputé. Moi, je n'extirpe jamais... jamais... jamais! Par un procédé tres-exceptionnel... - Je parie que nous lui avez appliqué des émollients? - Exactement! Elle a dansé comme une ange.
Die auguste scheen 'n verbazenden invloed te hebben. Ik vroeg of er by die weduw ook nyd in 't spel geweest was, en of ze groote domeinen bezat?
- Mais non, elle était blanchisseuse. Quant aux envies, je m'en soucie comme de... cela!
En hy knipte met den nagel van z'n duim tegen z'n boven-voortanden, dat in Frankryk zooveel beduidt als ‘niemendal!’
- Les durillons, m'sieur...
‘We zyn er!’ juicht de lezer.
Nu ja, we zyn aan de beloofde eksteroogen.
‘En uw vriend auguste is 'n likdoornsnyder!’
Zulke scherpzinnige lezers had ik me niet voorgesteld. Ik erken...
‘Dus tòch 'n gemeene troep?’
Lezer, nu ge zoo en veine zyt van juist-raden... maar laat ons voortgaan. Auguste ging ook voort:
- Les durillons, m'sieur... je vais avoir d'honneur de vous expliquer cela. Vulgarisez la science, et les durillons disparaîtront. - J'en suis convaincu. Mais cela ne m'explique pas comment | |
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cette adele... - Voilà la faute! N'expliquez rien, et la science sera vulgarisée. J'ai un cousin en Afrique - 3ième chasseurs à cheval - qui m'a fait celui Ga naar voetnoot* de m'écrire... n'est-ce pas, henri? - C'est vrai, verzekerde deze. - Du reste, j'ai fait légaliser sa signature. Il me certifie que les Arabes du désert... vous m'éntendez bien? Je dis: du désert... - Du désert, herhaalde ik. - Eh bien, ces individus là n'ont pas de durillons. Et la cause? C'est qu'en Afrique la science est vulgarisée. - Serait-il possible! - C'est comme j'ai celui de vous dire. Tous les Arabes sont égaux devant la science. Personne ne se permet de savoir ce qu'un autre ignore. C'est la loi dans ce pays. Egalité, fraternité... ils ne connaissent que cela. Chez nous au contraire, on méconnaît la sainteté du niveau. L'aristocratie... tenez, orfila, tardieu, nelaton, dupuytren... croyez-vous qu'ils me tendraient la main? Oui-dà, nenni! Ils ce conduisent comme si je n'existais pas! - Mais ces gens sont... - Des ânes. Vous venez de prononcer le vrai mot. Et considérez, je vous prie, qu'en fait de vulgarisation de la science... ils savent à peine ce que c'est que le pied d'une femme! - C'est... - Absurde, nest-ce pas? Je vois bien que vous en êtes indigné. Ils me méprisent! - C'est - Atroce! Ah, vous avez du coeur, cela se voit. Ils m'ignorent! - Cela passe les bornes! - S'il était en leur pouvoir, ils me feraient empaler... - Juste ciel! - Ecorcher vif... - C'est inoui! - Ce sont leurs intrigues qui ont causé que je ne suis pas même exempt de la garde-nationale, moi qui guéris sans douleur, sans extirpation, sans autres remèdes que des réagens rationnels, émollients, chimiques... - Vous? vraagde ik, want al weet nu de al te scherpzinnige lezer dat ik te-doen had met 'n likdoornsnyder, ik erken dat ik nog altyd in de war was. | |
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- Vous? vraagde ik dus nog-eens. - Oui, moi! Mes certificats en font foi. En vulgarisant la science, je sers l'humanité. Mon système prescrit... - Votre système? - Le mien, m'sieur! Il prescrit le traitement radical, rationnel, complet, chimique, atonique, sans douleur ni extirpation. Je traite à forfait. La vulgarisation de la science... tenez, m'sieur, voici ma carte!
Ik stond op, en las by 't licht van een der Venise-lantaarns Mr. Auguste Borberet. Nummer zooveel! |
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