Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 17
(2001)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermd4045A. 1639 maart 31. Van J. Scudamore.Ga naar voetnoot1Monsieur, Le lendemain apres mon depart de Paris je souhaitay bien fort que j'y eusse demeuré au moins un jour davantage. Car le courier de cette sepmaine-là envoya apres moy des lettres d'Angleterre d'une personne que vous estimez beaucoup et qui asseurement vous estime grandement.Ga naar voetnoot2 Par lesquelles elle me fit entendre qu'il y a un petit livre qu'on a mis en lumiere à Amsterdam, dont je pourrois cognoistre en partie le contenu par la page du titre qu'il m'envoya et que je vous envoye aussi avec les presentes.Ga naar voetnoot3 Il ne creut pas que vous en fussiez l'autheur, bien que quelques-uns l'affirmassent. Il me donna ordre de vous en parler et adjousta que la these ne sçauroit estre bonne qu'en quelques cas, et qu'aux temps ou nous sommes on s'en pourroit servir pour mettre tout en desordre. Depuis mon retour en deça il m'a dit qu'il eust esté bien aise que l'autheur y eust marqué bien expressement les distinctions et les limitations de la these, afin que les malveillans n'eussent pas la commodité de se servir de ces expressions generales pour tromper ceux qui ne sçauroient distinguer et limiter comme il fault. Vous me pardonnerez si j'ay pris trop de liberté, puisqu'il me semble que l'amitié doit garentir ceux qui informent leurs amis de ce que qui touche à leur honneur, mesmes aux choses qu'ils ont le plus à coeur, comme vous avez le bien et la paix de l'eglise. Je vous confirme la promesse du livre que je priay monsieur TurnerGa naar voetnoot4 de vous faire comme il prit congé de moy selon l'ordre que j'en avois receu. Je supplie vostre Excellence d'asseurer madame l'ambassadrice de ma tres humble service et de la prier de me donner encores une autre sepmaine pour rendre responce à la lettre dont elle m'a honoré. Cependant je baise les mains tres humblement à tous deux et demeure de vostre Excellence, [vostre] tres humble et tres affectioné serviteur. | |
Londres, ce 21me Mars st[yl]o Ang[lico] 1638.
Je n'ay pas manqué de dire au roy mon maistre comme vous desirez avec passion d'estre adverti, lorsque les occasions se presentent par lesquelles vous luy pouvez servir, ce qu'il a pris en tres bonne part. Aussi je luy ay dit que vous ne desiriez autre chose de luy sinon qu'il trouvast bon de vous permettre de vous transporter avec madame et vos biens pour passer le reste de vos jours en repos en Angleterre, lorsque vos emplois soubs la couronne de Suede vous donneroient cette liberté-là. Et le roy respondit que c'estoit une proposition fort raisonnable. Et monsieur l'archevesque de Canterburie, sçachant tout cela, m'a dit qu'il mesnagera le tout à vostre advantage selon que les choses arriveront. Le roy doit partir d'icy Mardy ou Mecredy prochain et se rendra à York en trois jours. | |
Adres: A monsieur/monsieur Grotius, ambassadeur de la reyne de Suede près du roy tres chrestien, à Paris. | |
In dorso schreef Scudamore: 21 Mars st[yl]o vet[ere] 1638. Copie de mes lettres à monsieur Grotius, ambassadeur de Suede. | |
Bijlage:Sir, The morrow after my departure from Paris I wishd much that I had stayed there at least a day longer. For the currier of that weeke sent after mee letters from England from a person that you esteeme much and that certainlie values you greatly. By which letters hee gave mee to understand that there is a little book printed at Amsterdam, wherof I mought know in part the contents by the title-page, which hee sent mee and which I send you also with these presents. Hee beleivd not that you were the authour, though some affirmd it. Order hee gave mee to speak with you of it and added that the thesis may bee right but in some cases and that in the times where wee are men might serve themselves of it to put all in disorder. Since my returne on this side [of] the sea, hee hath said to mee that hee should have beene glad that the authour had sett down very expresly in the said book the distinctions and the limitations of the thesis, to the end that malevolent persons might not have the advantage to serve themselves of these generall expressions to deceive those who know not how to distinguish and limitt as is fitt. You will pardon mee if I have taken too much libertie, since mee thinks freindship ought to warrant those who informe their freinds of that which toucheth them in honor, especially in things which they lay neerest to their hearts, as you doe the good and peace of the church. I confirme unto you the promise of the book which I wishd mister Turner to make you according to the order I had receivd for it. I have not faild to acquaint the king my master, how much you desire to bee advertisd when occasions offer themselves wherin you may serve him, which hee receivd in very good part. Besides I told him that you would desire no other thing of him but that hee would bee pleasd to permitt you to transport yourself with madame your wife and your goods, that you may pass the rest of your dayes in repose in England, when your employments under the crowne of Sweden may give you that libertie. And the king answerd that it was a very faire proposition. And my lord archbishop of Canterburie, understanding all this said to mee that hee would husband this to your advantage as occasion shall bee. Cependant etc. London, March 21 st[yl]o Ang[lico] 1638.
The king is to goe hence Tuesday or Wednesday next and will bee at Yorke in 3 dayes. | |
In dorso schreef Scudamore: Copie of my lettres to monsieur Grotius, March 21, 1638 [stylo] vet[ere]. In dorso staat in een onbekende hand: Severall papers concerning ye embassy. |
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