Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 7
(1969)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermd2875. 1636 december 11. Van N.C. Fabry de PeirescGa naar voetnoot5.Monsieur, L'opportunité du passage du monsieur de OosterwikGa naar voetnoot6, ambassadeur de Messieurs les Estats, et la vénération particulière qu'il m'a dict porter à vostre éminente vertu, de longe main, m'a faict embrasser l'occasion de me ramentavoir en l'honneur de voz bonnes grâces, et vous renouveller par mesme moyen les voeux de mon trèz humble service, en vous félicitant, comme je faicts de tout mon coeur, l'acquisition d'une si doulce et aggréable compagnie que la sienne, dont il se promet une grande consolation durant l'employ qu'on luy donne en cour. Du reste, je croys que vous aurez eu, pour le regard du ProcopeGa naar voetnoot7, toute la satisfaction que vous pouviez attendre de la part de ces manuscrits d'Italie, puisque | |
M.r ElzevirGa naar voetnoot1 vous a communiqué les suppléments que M.r HolsteniusGa naar voetnoot2 en avoit tirez, tant du Vatican que de l'Ambrosienne. J'ay encores escript à Rhodez, pour faire voir s'il y en auroit rien dans la bibliothèque du cardinal d'ArmagnacGa naar voetnoot3, et voudroys bien vous avoir peu servir plus utilement et plus à souhaict que je ne l'ay encore peu à mon trèz grand regret, soit pour cesla ou pour le Porphyre, dont je n'ay encores peu descouvrir aucune chose bien formelle, attendant tousiours un peu plus d'esclaircissement pour ce regart, et de vous pouvoir tesmoigner à meilleures enseignes que je suis tousiours et seray à jamais inviolablement, Monsieur, vostre très humble et tres obéissant serviteurGa naar voetnoot4,
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J'ay recouvré un fort ancien volume manuscript, en langue aethiopienne, des révélations d'HenochGa naar voetnoot5, et y a un cappucinGa naar voetnoot6 de mes amys qui a estudié sept ans en ceste langue, qui m'a promis de travailler à la traduction. J'avoys fait achepter au Levant un grand volume des HexaplesGa naar voetnoot7 du psaultier, à six colonnes, en diverses langues ou versions, qui avoit esté prins par les corsaires, et je viens d'avoir nouvelles que ce volume a esté recouvré de leurs mains, et qu'on attendoit commodité de me le faire tenir plus seurement que l'autre foys, dont j'ay esté bien consolé, et ay creu que vous ne seriez pas marry d'en avoir l'advis de la part de vostre serviteur. A Aix, ce XI décembre 1636. |
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