Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584
(1847)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij† Lettre MCLXVI.
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Ga naar margenoot+asteur que je vous advoue et jure que tourneray une bonne part de son amour au Roy mon bon frère et vous, vous asseurant que me trouverez la plus fidelle fille et soeur que jamais Princes eurent, et ce pour principalle cause qu'il vous appartenoit de si près, à qui je m'estois de tout dédié, [ce que], s'il eust eu la faveur divine de plus longue vie, vous l'eussiés plus connu..... On alloit procéder en Hollande sous peu de jours à l'inauguration du Prince comme Comte et Seigneur. Il ne sera pas superflu de présenter ici quelques observations sur le but et la marche d'une affaire qui, par des préventions de divers genre, a été complètement dénaturée. - On suppose en général qu'il s'agissoit d'un pouvoir presqu'illimité et tout au moins réellement monarchique; que le Prince nourrissoit pour cette autorité suprême un désir ardent, caché sous des intrigues secrètes et sous le voile transparent d'une répugnance simulée; que ses tentatives rencontrèrent une opposition violente de la part des États et surtout de la ville d'Amsterdam; et qu'au milieu de la lutte sa mort intervint, avant qu'il eût, sur aucun point, triomphé de ses antagonistes. Ces assertions sont fausses ou fort inexactes. Les droits et les espérances du Comte, d'après la définition de son pouvoir, n'étoient certes pas propres à flatter une ambition démésurée; ce furent les États et non le Prince, qui firent la proposition, dans leur intérêt plutôt que dans le sien; on n'obtint son consentement qu'après des instances réitérées; l'opposition d'Amsterdam ne portoit pas sur la chose en elle-même, mais sur un délai dans l'exécution; enfin, au mois de juillet 1584 les États avoient résolu que, les délibérations étant terminées, la solennité publique et définitive devoit avoir lieu. | |
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Ga naar margenoot+andere Landen ook een goeden Heereconden becomen, om t' samen de Landen beter te beschermen. Maer also eenige steden daertoe niet volcomelyck en conden verstaen, so is de sake achter gebleven: maer syn goedgunders wenschten hem sulcx wel, om zyn schade te vergelden, als die 't selve wel verdient hadde, waghende voor de Landen zyn lyf, leven, goet, bloet en vrienden:’ p. 209a. - On pouvoit aisément être dupe des apparences; car en vérité les titres étoient fort beaux: ‘Die van Holland hebben den Prince, boven de Souverainiteit hem alrede opgedragen voor soo lange de oorloge soude duren, ook versocht en aengeboden de absolute Souverainiteit, Graeffelykheid, Hoogheid, en Heerlykheid der Landen metten aankleven van dien, te willen aennemen, regeren en administreren, in der qualité, naem, en eigentlyke tiltre als Grave en Heere derselver Landen:’ Bor. II. 186a. Eux aussi n'auroient pas fait difficulté de se servir des expressions des États de Zélande, qui résolvent: ‘dat men syne Exc. voor hem en syne Erven aenbieden sal den Graefschappe van Zeeland in eigendom’ (Kluit, Holl. Staatsreg. I. 295); conformément au Droit public d'alors, selon lequel le territoire, considéré en général, étoit la propriété du Seigneur, et tout ce qui n'appartenoit pas aux habitants, rentroit dans la classe de ses domaines particuliers (l.l.) Ils se soumettent, comme des sujets à leur Prince légitime; ‘zy verbinden sich als zyne onderdanen, aen hunnen wettigen Heer, Prins, en Grave der Landen’ (l.l. p. 298). - Sans doute de telles expressions semblent indiquer une Souveraineté véritable: mais elle devoit s'exercer d'après de certaines formes, et c'est ici que la forme venoit complètement emporter le fonds. | |
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Ga naar margenoot+époque fixe et en outre aussi souvent qu'il leur semblera bon. Désignation aux principaux postes par le Comte, mais sur une nomination de trois personnes faite par les États. Formation par lui et les États d'un Conseil de douze, auquel il peut en ajouter deux, mais avec lequel il délibère sur tout ce qui concerne la défense et le bien-être du pays, d'après une Instruction faite par lui et les États. En cas de violation d'un de ces Articles, avec refus de redresser le grief, liberté pour les États de pourvoir au Gouvernement, comme ils jugeront convenable. - Avec une Capitulation pareille il ne restoit au Comte que le titre; la réalité du pouvoir (T.I. p. 160*) avoit disparu. Les conditions étoient, à peu près, les mêmes qu'on avoit imposées à l'Archiduc Matthias, pour en faire un Gouverneur Général, hors d'état de gouverner (T. VI. 259); les mêmes auxquelles Anjou, honoré du nom presque dérisoire de Souverain, avoit dû se soumettre (T. VII. 401), et qu'il avoit en vain essayé de briser. Le Prince avoit expressément accordé aux États tout ce qu'on pourroit déduire, soit de la Joyeuse Entrée, soit du Traité de Bordeaux (Kluit, l.l. 349). - Le génie supérieur de Guillaume Premier auroit peut-être ici encore réussi, dans la pratique, à écarter les obstacles et à se servir des garanties qui devoient annihiler son pouvoir; toujours est-il qu'entre des prescriptions semblables et l'autorité Souveraine il n'y a rien de commun: Kluit dit; ‘de oorspronglyke en onbepaalde Graaflyke Oppermacht werd nu een zoogenoemde Constitutionele en bevoorwaarde Macht, en de Graaf zelf werd een Constitutioneel Graaf; een Souverein, maar een zeer bepaald Souverein’ (l.l. 351). Peut-être seroit-il plus exact de dire que la dénomination de Souverain étoit déplacée; car elle forme un contraste trop frappant avec la nullité du pouvoir. L'Auteur de la Vie de Guillaume I, malgré sa partialité excessive pour les États, ne peut s'empêcher d'écrire: ‘men moet bekennen dat de Oppermagt van den Graaf, door alle die voorwaarden en bepalingen, al te veel werd besnoeid en dat de gansche klem der Regering bleef in handen van de Staten’ (III. 640). Le Comte, lié par une véritable lex commissoria de ce genre, ne pouvoit être que ce que devint le Stadhouder, le Magistrat héréditaire dans un État Aristocratique et Républicain (T. VII. 3). | |
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Ga naar margenoot+Prince de Parme, la désunion entre les Protestants et les Papistes, la mésintelligence des Réformés eux-mêmes, l'inertie ou les résolutions tardives des Princes étrangers, la situation de la France et de l'Allemagne, la trahison enfin de celui qu'on avoit élu Souverain et Protecteur, tout sembloit présager le triomphe final du Roi d'Espagne, et la Hollande, après l'envahissement successif de tant de villes et de Provinces, alloit, selon toutes les probabilités, former le dernier retranchement dans lequel la liberté de conscience devoit périr. En devenant son Chef, le Prince, au lieu de recevoir la récompense de ses nombreux travaux, acceptoit la tâche de guider les derniers efforts dans une cause humainement désespérée. | |
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Ga naar margenoot+ter ce que Bor rapporte: ‘de Raetsheer meester Jacob Swerius heeft my verklaert dat hy in 1583 (na syn onthoud) onder andere mede gecommitteert is geweest om den Prince van Orangien de Souverainiteit van 't Hertogdom van Braband aen te bieden: maer dat 'et syn Exc. afsloeg, seggende den middel van sich selven niet te hebben om dat te beschermen, en dat hy ook de Konink van Spangien geen oorsake wilde geven te seggen dat hy anders niet hadde gesocht dan hem alle syne landen af te nemen:’ Bor, II. 455. On le voit constamment repousser ou écarter des offres qui, sans lui donner des moyens de mettre un terme, soit à l'inertie et à la tiédeur de la plupart des soi-disant patriotes, soit au conflit des intérêts particuliers, auroient fait cesser tout secours de la part de la France et fait peser sur lui une double mesure de responsabilité. | |
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Ga naar margenoot+les députés de la Hollande se trouvèrent-ils embarrassés, lorsqu'en février 1582, il s'agît de prêter serment à Anjou: ‘hebbende geenen last van hare Principalen, die in particuliere handelinge stonden metten Prince, om hem tot een Grave van Holland te maken:’ Bor, II. 304. Toutefois, ‘hebben sy den Hertog neffens de andere Staten der Provinciën, den eed gedaen, door inductie van den Prince, tot wiens particuliere nadeel het ook scheen te strekken’ (l. l). Mais cette condescendance de leur part fut accompagnée d'une Déclaration par le Duc, que le serment ne préjudicieroit en aucune façon à la position spéciale des Provinces de Hollande, Zélande, et Utrecht, acquise ‘so by de Pacificatie van Gent, als by de belofte als wy onsen lieven cousyn den Prince van Orangien gedaen hebben’ (l.l.). Observons que, lorsqu'il s'agit de la dignité de Comte, ce n'est pas une faveur que le Prince reçoit, c'est surtout un bienfait qu'il accorde. Après de longues hésitations (‘na lang dralen:’ Kluit, l.l. 294), l'Acte d'Acceptation fut délivré aux États de Hollande, le 14 août 1582, et le 26 nov. ils lui répondent avoir été ‘daer inne boven maten seer verheucht ende verblyt ende meer veroorsaeckt uwe F.G. ten hoochsten by desen te bedancken van de goede genadige wille, sunderlinge lieffde, ende genegentheyt, die uwe F.G. boven alle voorgaende weldaden den Landen van Hollandt ende Zeelandt daer inne es bewysende’ (Kluit, l.l. 446). De même le Prince leur rappelle que cet accord a été conclu, d'après leur vif désir, et pour les rassurer contre la France: ‘Syn Exc. is verwondert dat de Staaten van den Lande, of eenige lidmaten van dien in agterdenken komen te vallen dat syn Exc. met de Franchoisen of andere iet soude willen handelen dat tot haar agterdeel soude mooghen wesen, aangemerkt sy wel weten hetgeen tusschen henluyden en syn Excellentie is getracteert, ende syn ook kennisse hebbende van de verklaringe en beloftenis by syn Exc. tot hun ernstige versoek aan henluiden gedaan:’ Résol. de Holl. 1583. 396. | |
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Ga naar margenoot+rupture complète et définitive avec les François et l'affermissement de leurs affaires par l'inauguration du Prince comme Souverain. Celui-ci, au contraire, travailloit à réconcilier Anjou avec les ÉtatsGénéraux. Il jugea donc nécessaire de contrebalancer en Hollande, par une démarche agréable aux États, l'impression défavorable que ses efforts en faveur du Duc alloient y causer. Il fit exhorter les États à faire ce qu'il savoit parfaitement être conforme à leurs désirs. ‘Is gerapporteert (par M. van der Myle) dat syn Exc., overmits de meenichvuldige practyken en voorslagen van den vyandt, nodich bevint dat syne saecken mede gevordert worde’ (Bor, II. A. St. 43). L'Assemblée ne tarda pas à profiter de cet avis. ‘De Staten van Holland hebben niet langer de sake willen uitstellen, maer hebben den 26 Martij geresolveert dat de brieven daerop sy den Prince tot Grave accepteerden, souden gemaekt en by den Edelen en alle den steden van Holland onderteekent en besegelt werden’ (Bor, II. 187b). Depuis lors, avec une ardeur nouvelle, ils écartent, autant qu'il leur est possible, toutes les difficultés. Le Prince leur fait savoir, le 6 mai, que, la chose étant devenue publique, ‘zonderling door de verzegeling,’ il est urgent, pour éviter les malentendus et la jalousie qui pourroient surgir dans les autres Provinces, de les mettre au fait de ce qui avoit eu lieu (Kluit, l.l. 322). Déjà le 10 mai ils envoyent une Lettre détaillée aux États, tant Généraux que Particuliers, ce dont le Prince, le 13 mai, les remercie (l.l. 469). Le 4 juin, ils répondent à Brunink, envoyé pour s'enquérir des obstacles qu'on prétendoit être survenus de la part de quelques villes, que cette supposition n'a aucun fondement réel; ‘dat het Renversaal alomme by de Steden is verzeegelt..; en, soo verre by de andere Provinciën diesaangaande swarigheid gemaakt soude moogen worden, dat die van Holland niet nalaaten sullen syn Exc. in alles te assisteeren:’ Résol. de Holl. 1583, p. 203. Seulement il est indispensable que son Exc. vienne en personne: ‘is ook geresolveert dat hetselve niet overgeleevert sal worden dan binnen den Lande van Holland, welk Renversaal den voornoemden Brunink vertoont sal worden; ... en syn gecommitteert den Heer van Asperen en een van Dordrecht om met Brunink te trekken aan syn Exc., en denselven te helpen onderregten van de gelegentheid der saken aangaande het Renversaal, en voorts | |
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Ga naar margenoot+ernstelyk te versoeken en aan te houden dat syn Exc. hem binnen den Lande van Holland soude gelieven te transporteeren, ten eersten des doenlyk zynde:’ l.l. Maintenant aussi, malgré leur répugnance, ils se déterminent à souscrire aux points de réconciliation avec Anjou, toujours moyennant leur préservatif habituel; ‘mits die van Holland zich niet verder zouden inlaten dan volgens het Tractaat van Bourdeaux, behoudens de gemeene verdediging: door welke mids of voorwaarde sy ook ten aanzien des Prinsen in hun geheel bleven’ (Kluit, l.l. 303). Dans une Instruction délivrée le 25 juin à des Commissaires se rendant vers lui, les États se montrent peu satisfaits de ses continuels délais et se servent des termes les plus pressants: ‘Alsoo de Staaten door haare voorgaande Gecommitteerden seekeren tyd geleeden aan syn Exc. seer ernstelyk hebben doen versoeken, om verscheide reedenen die alsdoen syn Exc. zyn voorgehouden, ten einde syn Exc. hem binnen den Lande van Holland soude gelieven te laaten vinden, sonder dat de Staaten hetselve als nog hebben moogen genieten, sullen de Gecommitteerden jegenwoordig syn Exc. voorhouden dat, door het afweesen van syn Exc. uit den Lande van Holland de gemeene saaken aldaar in groote swaarigheden en verloop syn gekoomen; ... waarom sy als nog seer ernstelyk versoeken en daar op aanhouden sullen, ten einde syne Exc. gelieve syn saaken en affairen tot Antwerpen alsulks daarna te rigten ... dat met den eersten des doenlyk zynde de reise en het vertrek van syn Exc. na Holland mag gevordert en aangenomen worden, of andersints sullen de Gecommitteerden, van weegen de Staaten, verklaaren en protesteeren dat sy hen onschuldig sullen houden, soo verre door het langer afweesen van syn Exc. eenige periculen of inconvenienten den Lande van Holland souden moogen overkoomen. Te meer, alsoo sonder het byweesen en presentie van syn Exc. binnen den Lande van Holland, niet mogelyk sal syn te procedeeren tot capitulatie, om te voltrekken de inauguratie van syne Exc. als Grave en Heere derselver Landen, hetwelk vooral noodig dient gedaan, doordien hetselve alle de weereldt alreede bekent is gemaakt, enGa naar voetnoot1 sonder groote disreputatie en oneere ten weederzyden verder uitgestelt of nagelaaten sal moogen worden:’ | |
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Ga naar margenoot+Rés. de Holl. 1583. p. 273. - Le 25 août les États députent de nouveau vers son Exc., pour le prier, de la manière la plus énergique, de ne plus se fier au Duc d'Anjou; vû que le peuple (de Gemeente) dans toutes les villes de la Hollande pourroit aisément se porter à des excès et tout au moins ne voudroit plus contribuer aux frais de la guerre, si l'on persévère dans une voie que plusieurs jugent funeste et manifestement contraire à la Parole de Dieu: l.l. 368. Après une exhortation pareille le Prince, convaincu qu'une rupture avec Anjou seroit fatale, crut devoir, sans ancun délai, amortir cette résistance, en donnant, comme en 1580, des garanties personnelles; il se montra désormais facile et empressé; mais il est de nouveau évident, par les expressions mêmes dont il fait usage, que les avances et les instances avoient été faites par les États. Le 14 sept. il rappelle avoir donné aux États de Hollande ‘opene Brieven onder syn hand en zeegel, waardoor sy hen behooren te verseekeren van de opregte meeninge en gemoed van syn Exc.:’ l.l. 396. Puis il ajoute: ‘syn Exc. verhoopt dat ook de Staaten geen nadenken hebben genoomen op syne belofte en verklaring, doordien het effect van dien voor een tyd is gebleeven berustende, en syn Exc. op het aanhouden van de Staaten, door hare Gedeputeerden iterativelyk aan hem gedaan, niet en is in Holland gekoomen, om de saaken te voltrekken en ten einde te brengen, gemerkt een iegelyk notoir is en van wege syn Exc. de Staten geopent de oorsaake waardoor syn Exc. voor een tyd hetselve geraden vond uit te stellen, ende daarin verhindert te syn: ... verhoopende korteling met de Staaten van Holland in persoon binnen den voorschreven Lande te communiceeren:’ l.l. p. 396. | |
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Ga naar margenoot+lui délivrer avec les Articles relatifs à l'étendue de son pouvoir. | |
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Ga naar margenoot+worden. Aldus gedaan by syne Exc. en den Staten in 's Hage, 30 Dec. 1583’ Bor, II. 194. - Le 19 mars on décréta: ‘de poincten alomme in de Steden, uitgezondert Amsterdam en Gouda, in de Vroedschappen te communiceren.’ - Et comment les Articles furent-ils accueillis dans les Conseils Municipaux? Wagenaar écrit: ‘of de voorwaarden alomme in de Vroedschappen aan welken ze gezonden waren, werden goedgekeurd, is my niet klaar gebleken. 't Is echter ten hoogsten waarschynlyk, alzoo de Staten, in Mei en Juny, op begeerte van Zyne Doorl., alleen besloten tot eene bezending naar Zeeland en naar Amsterdam en Gouda:’ VII. 524. Il avoit raison de s'exprimer ainsi. La mention expresse et exclusive de ces deux villes prouve suffisamment qu'ailleurs il n'existoit aucune difficulté. Et Bruninck atteste, le 6 juin, que déjà par 14 villes ‘de verzochte approbatie en aggreatie dier Artikelen onder deselve, sonder eenige limitatie of restrictie gesteld en onderteekend, aan handen van zyne Exc. is overgeleverd en hy dezelve in zyne bewaaring heeft’ (Kluit, l.l. 355), tandis que le Magistrat ‘van Rotterdam en eenige andere steden deur heure Gedeputeerden syne Exc. hebben laten aandienen hierop oock geresolveert en deselve poincten en capitulatien insgelycx geratificeert te hebben, willende deselve eerstdaechs aen handen van Syne Exc. overseynden’ (l.l.). | |
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Ga naar margenoot+ou tout au moins entre la Hollande et la Zélande, fut consolidée par l'acceptation commune et simultanée d'un même Souverain. | |
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Ga naar margenoot+rédaction de cette diatribe, ayant peut-être eu lieu plus tard, se sera ressentie du changement des idées touchant la nature du Gouvernement, et qu'en outre Hooft, tout en se scandalisant d'un change ment de titre, inutile à son avis, ne vouloit nullement se soustraire à l'autorité que le Prince exerçoit depuis plusieurs années (l.l. 357, sqq.). Quoiqu'il en soit, l'opinion étoit individuelle et ne fut pas favorablement accueillie: du moins le Secrétaire, en rédigeant le procès- verbal, écrivit ‘dat de Raeden verstaen dat het Landt van Hollandt niet mag wesen sonder Graef en dat de Raeden wel gesint zyn syne Exc. daertoe aen te nemen’ (Bor, II. Auth. St. 57). Ces mots, il est vrai, ne faisoient pas partie intégrante de la résolution et n'avoient pas de force obligatoire; mais ils furent néanmoins expressément maintenus, par décision de la majorité: ‘nae datter op omgestemt waer of die woorden in 't narré van de Resolutie souden blyven, is by meerder stemmen verklaert Jae:’ (l.l.). | |
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Ga naar margenoot+Pays. L'incertitude des rapports amenoit un désordre complet. Depuis janvier 1583 on pouvoit dire: ‘présentement, comme sçavez, il n'y a point de gouvernement général en ces pays’ (ci-dessus, p. 233). Le Prince sollicitoit en vain l'union générale, ‘non point de nom, de tiltre, et en pappier, mais de courages, volontés, moiens et facultés’ (p. 371). Il se plaint, le 14 nov. aux États de Hollande, dans une Proposition très-énergique; ‘dat men nu meer dan negen maanden tyd sonder Regeeringe is geweest,’ et c'est à cause de la désunion croissante, qu'il veut au moins rallier les trois Provinces (la Hollande, la Zélande et Utrecht) entre lesquelles et lui il y avoit depuis longtemps un lien spécial: ‘wy hebben voor oogen genomen dat ons toestond toezigt te nemen op de Landen en Provincien van ouds en altyt te samen gestaan hebbende onder onsen Gouvernemente, met het meerendeel van dewelke wy ook aangevangen hadden de gewenste vrydom des Vaderlands, mitsgaders de Christelyke Evangelische Religie, te vorderen en te handhouden:’ (Rés. de Holl. 1583. p. 515). - ‘Chascun se gouvernant à sa fantasie et lui restant seulement un nom spécieux de tiltre d'honneur, il n'avoit peu exécuter chose d'importance, ni en assaillant, ni en défendant’ (ci-dessus, p. 370), et son autorité étoit à peu près nulle (No 1166a), là même, où en 1576 et 1581 on lui avoit conféré un très-grand pouvoir. Un rétablissement de l'ordre étoit indispensable, et, pour prévenir une dissolution prochaine, il falloit que la double négociation avec Anjou et avec le Prince, aboutit à un résultat. D'ailleurs on ne doit point oublier que, si le Prince avoit de propos délibéré ‘remis cest affaire en quelque longueur, pour éviter les calomnies des meschants et les soupçons d'aulcuns’ (ci-dessus, p. 367); et si ‘jamais il n'eût passé plus oultre, si on eût pu lui montrer une plus sûre voie’ (l.l. 368), cependant il avoit toujours été d'avis de se retrancher dans les provinces maritimes où durant quatre années (1572-1576) il avoit résisté à tous les efforts. On peut admettre, avec la Régence de Gouda, que lui aussi désiroit leur conserver une position spéciale et séparée: ‘wy kunnen geensins geloven dat syne F.G. oyt van advys is geweest, of geweest soude hebben, dat men de landen van Holland en Zeland, neffens de andere, de Majesteit van Vrankryk soude opdragen, dewelke hy | |
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Ga naar margenoot+altyt voor een sekere retraicte heeft gehouden, niet uyt ambitie of eygen begeerlykheid (die wy niet geloven in hem oyt plaetse gehad te hebben), maer omdat hy den Francoysen noyt de geheele sake dorst betrouwen.... En daerom hebben wy gesien met hoe grote naersticheit syn F.G. de Landen van Holland, Zeland, en Uytrecht, altyd heeft versekerd en geschout de vermenginge van dien met den saken van Vrankryk of van d'andere Provintiën:’ Bor, II. 491. | |
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Ga naar margenoot+fortuna sinet’. Portant un nouveau défi au Roi, il ratifioit sa déclaration de 1572: ‘Je suis résolu de partir vers Hollande et Zélande, pour maintenir les affaires par delà, tant que possible sera, ayant délibéré de faire illecq ma sépulture’ (IV. 4). Acceptant un honneur périlleux et funeste, il se livroit au fanatisme des meurtriers: car, en le reconnoissant pour Seigneur, on provoquoit la fureur de ses ennemis; il y avoit pour lui un redoublement de danger personnel; en faisant un pas décisif, il marchoit au sacrifice, et devoit prévoir que c'étoit une victime qu'on alloit couronnerGa naar voetnoot(1). |
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