† Lettre MCXXIV.
Ga naar margenoot+Le Prince d'Orange à la Régence de Gand. Relative à la réduction de troupes Écossoises (ms. *g.).
*** Le Prince avoit quitté Anvers le 22 juillet, pour se rendre à Middelbourg, où les États-Généraux devoient se réunir. Il hâta son départ, indigné de ce que le Magistrat n'avoit osé réprimer et punir une émeute dans laquelle on vouloit se saisir du Prince, comme traître et prêt à livrer la ville aux François: ‘de ongeregheltheydt van sommighe was soo groot dat sy den Prince uyt eischten, hem scheldende opentlyck voor een verrader en inbrenger van de Fransoyzen. Dit ... heeft den Prince seer verdroten, te meer omdat de Magistraet daer geen straffe over dede, uyt vreese van de Gemeynte, die nu stout en trotsigh geworden was; daerom hy dies te eer uyt Antwerpen vertrock:’ van Meteren, 207c.
Il n'y avoit pas de Gouvernement général, aussi longtemps que la réconciliation définitive avec Anjou demeuroit en suspens.
J'ay receu vostre lettre et, suivant ce que vous m'avez escript touchant la réduction des compaignies Escossoises que le lieutenant colonnel [Preston] a meiné en vostre quartier pour y estre employez en vostre service, j'eusse bien volontiers communiqué le dit affaire à messieurs les Estats Généraulx, mais d'aultant qu'ilz ne sont point encore arrivez et que présentement, comme sçavez, il n'y a point de gouvernement général en ces pays, j'ay trouvé le plus expédient de vous renvoyer ledict lieutenant colonnel, affin qu'à son retour vous y puissiez donner le plus prompt et meilleur ordre que vous trouverez estre nécessaire pour vostre service, jusques à tant que par accord général y soit pourveu aultrement. Et ne servant ceste à aultre fin, je prieray Dieu vous donner, Messieurs, en bonne