Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584
(1847)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij† Lettre MLXXXIX.
| |
[pagina 123]
| |
Ga naar margenoot+perverses; et vous asseure que, si elles estoient bonnes, je les louerois, comme je fais les bonnes des Espagnols; comme je blasme bien souvent ce que les Espagnols et autres ne font bien. Je dis toujours que je ne cognois que deux nations, que sont les bons et les mauvais, et me plaisent les bons, de quelque nation qu'ils soient, esgalement, et hais ceux que ne vaillent rien, et où qu'ils soient, oyres qu'ilz me soient parents....’ († MS. B.M. viii. p. 252). ...Il est aussi comme v. Alt. dit que en Anvers l'on ha imprimé les lettres interceptés en France, et je ne sçay à quelle fin ils ont voulu publier les miennes, car il n'y a riens que soit beaucop à leur avantaige, et par icelles pourront plusieurs recognoistre la sincerité et candeur avec laquelle je procède; bien pensé-je qu'ilz noteront ce que je dis du Roy de France et de sa mère, mais ilz sont bien simples s'ilz pensent que gens qu'ont quelque intelligence puissent juger aultrement de leurs actions et des termes qu'ilz tiennent, se servantz pour couverte du Duc d'Alançon.... Madrid, 19 aoust 1582. |
|