Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VII 1579-1581
(1839)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij† Lettre CMLX.
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Ga naar margenoot+Colonel Claes Hatstatt. La continuation de vostre bonne affection en mon endroict, dont me donnez asseurance, confirmée par le gaige d'un conseil par vous proposé en affaires de si grande conséquence, m'a esté très-aggréable, dont certainement je me sens d'aultant plus vostre obligé, que plus je me suis trouvé et trouve encor à présent abandonné, non seulement de secours et assistance, mais mesme de communication et de conseil, en la plus grande difficulté du temps et dangereuses occurrences qui me tombent sur les bras.Ga naar voetnoot1Mais je remettray cela à la coustume ordinaire des hommes, quy, suyvantz le train de l'ancien proverbe: Donec eris foelixGa naar voetnoot2, etc., embrassant cependant vostre bonne et entière volonté en mon endroit, de laquelle je me tiens du tout asseuré, vous offrant pour recognoissance tout ce quy est en mon pouvoir. Et quant au dit conseil que me donnez d'user de ma fortune révéramment, et ne désespérer à l'advenir pour embrasser desseings extrêmes et précipiteux, je ne puis sinon grandement le louer et approuver, comme sage et fort bien advisé, et vous en remercier fort affectionnément, mais aussi je vous prie de croire que j'ay jusques ores tousjours dressé les yeux à ce mesme but, non seulement pour ma personne, mais aussy singulièrement en donnant advis et conseil à l'administration de l'estat de ces païs; dont peuvent rendre bon et éyident tesmoignage plusieurs effectz, notoires à tout le monde, par lesquelles on a veu ce dit pays, en une si extrême oppression et | |
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Ga naar margenoot+nécessité, toutesfois demeurer ferme en la dévotion à son Prince naturel, se présentant tousjours de luy rendre trèshumble service et obéissance, pourvu seulement qu'ilz peussent estre traitez comme subjectz et vassaulx, et non pas comme esclaves d'une cruauté et tyrannie estrangère. Ce quy est d'aultant plus admirable que plus ilz se sont trouvez esconduictz en leurs humbles requestes et supplications par une infinité de foiz réitérée envers les Princes, potentats, et peuples voysins, lesquelz, non seulement au reguard de la commisération humaine, mais aussy pour leur devoir et obligation qu'ilz ont à Dieu, à la justice, et à la conservation de la Chrestienneté, debvoyent avoir d'eux-mesmes prins ceste querelle en main et conduite, ou par conseil et adresse, ou par force, aux termes que tous fidelz amateurs de la concorde chrestienne soubhaittent et désirent. Mesme cela se trouve si avant avoir esté suyvy, que ceste résolution, de ne vouloir embrasser conseils et desseings précipiteux, a finallement, par le moyen d'une trop grande longanimité et patience, presque amené ce peuple au précipice ruineux d'extrêmes misères et calamitez, et causé une division très-dangereuse en leurs entrailles, laquelle ilz eussent autrement bien peu éviter; de façon que tout homme équitable et de jugement les excusera facilement, si à la par fin, rompans le filet de ceste vaine espérance, dont jusques ores ils ont esté amorssez et empeschez de ne donner à bon escient ordre à leurs affaires, ilz viennent à se résouldre d'embrasser les moyens de l'assistence que en leur extrême nécessité leur est offerte. D'aultant plus que par expérience ilz ont trouvé que ceux quy, de droict divin et humain, estoyent les plus | |
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Ga naar margenoot+obligez à les secourir, non seulement ont fait de la sourde oreille à toutes leurs remonstrances, prières, et protestations, mais aussy finallement, en lieu d'intercesseurs et médiateurs, se sont formez partiesGa naar voetnoot(1) et, condamnans leur cause et leurs demandes, ont tasché de les rendre, non seulement plus abhorriés d'un chascun, mais aussy plus calamiteux et misérables qu'ilz n'estoyent auparavant; d'autant que, par précipitances et préjudices, ils ont aggravé leur fait et, mesme avecq intérestGa naar voetnoot1 de leur propre authorité et réputation, non seulement enduré, mais approuvé les scismes et divisions des provinces qui se sont retirées de l'union de la généralité; si que, par ce moyen, ilz ont esté eux mesmes cause de faire tomber les pays en ceste nécessité où ils se trouvent, et cercher ailleurs secours et assistence; de façon que, en lisant ce que vous escrivez, qu'ilz se monstre présentement un nouveau rayon de bon espoir, je me suis souvenu de l'exemple d'Allemaigne, lors que les Princes Protestans demandoyent tous unanimement et avecq grande instance la réformation de l'Esglise par le moyen d'un Concile général; car, après les avoir traîné par longues années et tenus tousjours en suspends, mesme suscité contre eux une sanglante et cruelle guerre, | |
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Ga naar margenoot+comme l'on appercevoit que à la parfin, pour obvier à une générale division et apparente ruine de tout l'Empire, ilz commencèrent eux-mesmes à donner ordre à leurs affaires par ung religionsfried, ce fust alors que de Rome on taschoit à leur persuader qu'il s'estoit monstré ung nouveau rayon de bon espoir. Et soubz ce prétexte on commença à reprendre les erres de ce beau concile de Trente, lequel se traîna plus longtemps que le [fannement] de dix éléphantz, et, pour récompence d'une si longue attente, l'onc ondemna les dits protestants, à pur et à plat, pour héréticques et excommuniez, ayant ce pendant soubz terre fait ouverture et dressé mines à toutes ces divisions que l'on y a veu et voyt encor journellement. Or est-il certain que l'estat de ces pays est infiniment en plus grand et plus évident danger d'extrême ruyne et désolation que n'estoyt celuy d'Allemaigne, et toutesfoiz, si vous, avecq les plus clair voyans, jugez très-bien, comme il semble par vostre lettre, qu'il soit impossible de le redresser, sans y permettre l'exercice libre de la religion, je ne puis certes comprendre comment vous estimez que ce rayon de bon espoir se puisse faire veoir de la part de ceux qui se sont tousjours monstrez, et monstrent encor journellement, ennemiz formelz de la pure Religion et service de Dieu, et taschent par tous moyens à l'extirper et du tout désraciner, mesmes avecq apparent danger de leur propre estat; de sorte que c'est en leur endroit qu'à mon simple jugement pourroit avecq raison estre retorcqué ce que vous escrivez: ‘quand Dieu aveugle les hommes, que leur perdition est prochaine.’ Car, nonobstant qu'ilz voyent le déplorable et calamiteux estat de la Chrestienneté et la désolation de tant de florissantz | |
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Ga naar margenoot+royaumes, peuples, et provinces tombées soubz la cruelle domination du TurcqGa naar voetnoot(1), lequel vient desjà abouter aux entrailles et presque au coeur de l'Empire, si serrent-ilz les yeux à tout cela, et ne pensent qu'à employer le reste de leurs forces et moyens à l'extirpation de ceux qu'ilz debvoyent guarantir, et à la désolation et ruine de ce qui peut rester de pur et entier en toute la Chrestienté. Voilà pourquoy il me semble, Monsr, que si par aventure ce pays, se voyant estre traité de la façon susdite, se résolvoit à changer de Prince, ce que encor pour le présent je ne puis sçavoir s'il fera, que la coulpe en doibt estre jettée sur ceux qui en sont cause, et non pas sur ce pouvre peuple qui, se trouvant languissant et presques haletant les derniers souspirs d'extrême disette et famine, se résould à prendre sa réfection et pain de la main de celuy qui le luy présente, sans plus s'arrester à la promesse des autres qui, le voyants réduict en ceste extrêmité, ne fait que l'entretenir d'une vaine promesse d'espoir non apparent d'un bancquet quy luy dit estre appresté de ceux qui luy ont mesmes pourchassé ceste extrême nécessité en laquelle il se retrouve. Et si, en ceste occurence, ilz se treuvent contraintz d'abandonner Monsr l'Archiduc, duquel certes je suis en effect et ay tousjours esté très-humble serviteur, et me trouveroye autant marry que homme qui vive, que quelque disgrâce luy adveint, ce n'est pas à ceulx qui, pressez de nécessités, laquelle n'a point de loy, font à regret ce que leur conservation leur commende, qu'il s'en faut prendre, mais à | |
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Ga naar margenoot+ceux qui, de gayeté de coeur, ou pour le moins pour quelque respect de legère importance, ont retiré la main de luy et l'ont du tout abandonné; car, je vous prie, n'est-il pas notoire que sa M. Impériale n'a oncques voulu luy donner le tiltre de Gouverneur? ce que toutesfois a esté faict d'autres potentatz estrangers et qui ne l'attouchent de si près. Aussi est-il qu'en ce dernier traicté de Couloigne, les Commissaires de sa M. ont trouvé estrange et du tout hors de propos et raison, que les Estatz-Généraux de ces pays le demandassent pour Gouverneur, rejectans du tout l'article que en faisoit mention. Oultre ce que, non seulement par connivence, mais aussy par tesmoignage exprès, tant de bouche que par escrit, ilz ont approuvé le fait des provinces qui se sont icy désunies de la Généralité des Estats et resjointes avecq l'Espaignol, par lesquelles toutesfois s.A. a esté destituéGa naar voetnoot(1) de l'estat de Gouverneur, d'une mesme et pareille légéreté, de laquelle, sans le communiquer à leurs confédérés, ils l'aviont auparavant appellé. Que sy l'Empereur et les Princes en ont fait si peu de cas que d'avoir approuvé sa rejection, quel espoir peut-on donner à ce peuple qu'il pourra tirer quelque ressource ou ayde de luy, là où on le voit abandonné de tout le monde, et mesmes de ceux qui luy sont les plus proches et ont plus juste raison de désirer qu'il puisse demeurer par deçà? Ou quelle erreur ou faute sera ce à eux de se pourveoir en leur nécessité d'un autre, dont-ilz puissent estre aidez en leur besoing? De ma part, ores qu'il soit notoire à tout le monde que j'ay faict tous extrêmes debvoirs pour le faire recebvoir | |
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Ga naar margenoot+Mars. et honnorer par deçà, comme certes il mérite (nonobstant que ceux qui le firent venir ne m'en communiquèrent jamais rienGa naar voetnoot(1) jusques à ce qu'il fust à nos portes), et que de tout mon coeur je désireroys luy servir et obéyr, si est-ce que, ny ma conscience ny mon honneur, dont toutesfois vous me semondez, ne me permettent aucunement que, tenant ce peuple plus longtemps suspens de vaines promesses, je l'empesche de se conserver et de une fois se retirer de ces longues et durables calamitez et misères, èsquelles il se trouve plongé, par telz moyens que les Estatz-Généraulx, après longue et meure délibération et après une longue attente et patience extrême, trouveront convenir; me rapportant aux tésmoignages de Monsr le Conte de Schwartzenbergh et de Monsieur PreunerGa naar voetnoot(2) de l'acquit de mon debvoir, veu que tous deux alors me dirent que, si je pouvoys tenir en surséance le traicté avecq Monseignr le Duc d'Anjou l'espace seulement de trois mois, ilz tésmoigneroyent qu'oncques personne n'avoit fait service tant signalé à la Maison d'Austrice, là où toutesfois ceste résolution a esté traînée, non seulement trois moys, mais près de deux ans entières, dont ung chascun peut clairement veoir que ne nous sommes précipiteusement hastez avecq le François, veu qu'il y a eu du | |
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Ga naar margenoot+temps assez pour pouvoir prendre une bonne et meure délibération, si seulement il eust pleu à sa M. se résoudre. Je m'asseure qu'il n'a tenu à vous de le pourchasser, mais le mal est que les conseils de ceulx qui désirent le service et grandeur de sa M., se postposent aux autres, que l'on sçait estre pensionnaires du Roy d'Espaigne, et qui taschent de renverser mesmes les bonnes ordonnances de feu l'Empereur dernier décédé, à l'endroit de la Religion, diminuants par ce moyen, et à sa M. le crédit et réputation envers les nations estrangers, et à ce peuple l'espoirGa naar voetnoot(1) de recevoir quelque soulagement de ce costé-là. Ce qui touche la lubricité et fraudulence du François, je vous prie, quel tiltre faudra-il donner aux Espagnolz et Espagnolisez qui, en lieu de bon port, ont conduict, non seulement tous leur subjectz, mais leurs alliez propres à ung escueil de misérable servitude et extrême désolation; de façon que la mémoire de ceux qui ont joint les provinces soubs leur domination, est bien plus abhorrié que de ceux qui ont uni, ou la Bretaigne, ou la Guyenne, ou la Duché de Bourgongne, ou par cy-devant le Piémont et la Duché de Savoye à la [concordeGa naar voetnoot1] de France. Combien que ces choses, après la providence de Dieu, dépendent en grande partie de la bonne conduicte et prudence de ceux qui recevront ung Prince estranger. Car quand à la justification, la fidélité et pacience de ces pays, ensemble et l'intollérable domination, orgueil, et tyrannie Espagnoles, est si notoire à tout le monde, qu'ilz | |
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Ga naar margenoot+ont plus besoing d'adviz à se conduire prudemment, que de plaidoyers pour se justifier. Or j'espère que le Seignr les inspirera à ce qui sera pour Sa gloire et pour leur bien et soulagement, que sont les poinctz aucquelz seulz j'ay tasché, et tascheray tant que vivray, de parvenir. Qui est l'endroict, etc. Nous ajoutons une autre rédaction de cette Lettre, où le sentiment d'indignation sur l'attitude presqu'hostile de l'Allemagne, est exprimé en quelques endroits avec encore plus de force. Le Prince, en relisant ces passages, aura jugé convenable et prudent de les adoucir. | |
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Ga naar margenoot+sitez, misères, et calamitez ausquelz ils se trouvent; jusques à protester que, s'ilz ne pouvoient estre secouruz en temps, qu'ilz seroient constrainctz de prendre aultre chemin; ce que debvroit à bon droict avoir esmeu les aultres à commisération, mais estans maintenant du tout frustrez de cest espoir et se voyans plustost mocquez que secouruz, et qu'au lieu de les ayder, on a, par diverses practicques, seulement cerché (jectant entre eulx la pomme de discorde pour tant plustost en venir au bout) de les disjoindre et séparer les uns des aultres, ainsi que l'expérience nous a faict bien clèrement veoir par la séparation qu'on a faicte des pays de Haynnault, Artoys, Lille, Malines, et Bois-le-Duc des aultres Provinces, et que cependant toutesfois on les veult présentement induire par aulcunes remonstres, qu'ilz doibvent attendre ung nouveau raion de bon espoir que l'estat de noz affaires sera conduict à raisonnable et tollérable issue; il samble qu'après une si longue attente et vain espoir qu'on nous at donné et donton nous a seulement abbreuvé, cecy est une froide et bien maigre consolation; estant, pour en parler rondement, tout ainsi que si l'on auroit tenu quelque personne bien estroictement l'espace de deux ou trois jours, sans luy donner aucune chose à manger, soubz espoir d'ung grand et magnificque bancquet que l'on apprestoit pour luy, luy persuadant de ne se soucier de ceulx qui luy présenteroient du pain, ains d'attendre le dict bancquet, et que toutesfois, les dit trois jours expirés, on allast luy dire que le bancquet n'est encores prest, mais qu'il doibt avoir espoir d'ung meilleur; ne seriez vous pas d'advis, Monsieur, que ce povre homme, pour éviter l'apparente ruyne de sa personne que la faim extrême luy apporteroit, ne doibt attendre dadvantaige, mais accepter du pain où il le pourra trouver? Il nous en prend tout ainsi; car, nous trouvans trompez des promesses à nous faictes du passé, sommes encores plus incertains de ce que pourroit ensuyvre de tout ce qu'on voudroit nous persuader à présent ou cy-après, puisqu'ilz font si ouverte démonstration que toutes noz actions leur désplaisent; mesmes ainsi qu'il samble à plusieurs, s'ilz eussent les moiens correspondans à leurs passions et affections, tant s'en fault qu'ilz vouldroient nous prester aucun | |
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Ga naar margenoot+secours, que plustost ilz s'employeroient de tout leur pouvoir à nous destruire et ruiner, voires avecques extirpation de la Religion Chrestienne, joinctement de toutes noz libertez et privilèges. Vous avez juste raison de dire: quand Dieu aveugle les hommes, que leur perdition est prochaine, et seroit à ce regard fort bon que vous continuez à exhorter et admonester (ainsi que je m'asseure vous aurez desjà faict) ceulx qui sont tant desvoyez du droict chemin et ausquelz gist la faulte que toutes ces choses ne sont conduites par voye et ordre requiz, qu'ilz veuillent bien prendre regard sur cest aveuglissement, faisant grandement à craindre que la perdition est plus proche que l'on ne pense, voyantz l'estat tant piteulx et déplorable de toute la Chrestienté, et toutesfois (comme si Dieu n'eust assez démonstré son courroux après avoir osté de la Chrestienté tant de florissans royaumes et belles provinces) encores ne délaissons de persécuter à toute oultrance ceulx de la religion, dressans toutes nos actions et but à ce: Quod libet licet. | |
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Ga naar margenoot+ensuite, et surtout, qu'on ne choisit pas un Prince Autrichien à sa place. Albada écrit en 1582; ‘Imperator conabitur ostendere, etiamsi rex Hispaniae promeritus fuerit removeri, se, qui ejusdem familiae est, non extraneum, in ejus locum debuisse eligi:’ Epist. scl. p. 909. On considéroit les Pays-Bas comme pays patrimoniaux de la Maison d'Autriche: T. II. p. 506. Toutefois l'Empereur n'eût pas aisément rompu avec Philippe II (T. VI. p.425), ni, malgré les espérances ou les assurances de Schwendi, toléré l'exercice public de la Réforme. Les Pays-Bas, et particulièrement les Provinces-Unies, se défioient de lui: les Députés de la Holl. aux Etats-G. disent le 23 janvier dans l'Assemblée des Etats de leur Province: ‘Is niet raedsaem bevonden verder aan het Rijk secours te versoeken, alsoo den Keiser daer over het Hooft was:’ Rés. de Holl., 1580, p. 12. - Languet écrit, d'Anvers le 22 mars, à l'Electeur de Saxe: ‘Si V. Celsit. et alii Principes Germanici susciperent in se curam remedium adferendi tantis istis malis, facerent rem dignam suâ virtute, sed praescripto aulae Caesareae in eâ re non esset utendum:’ Ep. secr. I. 2. 818. |
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