Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
(1836)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij[1570]Lettre CCCXXXII.
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Ga naar margenoot+ren, alleen heeft moeten dragen de lasten en kosten van de krygsrustinge.’ Bor, 363b. Monsr mon frère. J'ay receu hier voz lettres et ne vous respons sur tous les articles pour ce que j'esper avecque l'aide de Dieu d'estre bientost vers vous pour prendre une conclusion à noz affaires. Je vous responderay seulement sur le point qui touche Hartman Wolf, oires que n'ay parlé avecque le Conte Günter pour ce qu'il n'est ancore arrivé, il me semble qui serat fort bon de prier Dieman van HoertGa naar voetnoot1 qu'il veuille à cest assamblé leur donner à entendre le hasart en quoy il me mestriont en cas qu'ilx volussent que je me mis en quelque plasseGa naar voetnoot(1), à cause que l'Empereur le sassant me porroit tant plus facillement mestre au ban, ou bien me faire promestre chose qui me porroit estre préjudiciable; ce quil leur viendroit à nul | |
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Ga naar margenoot+bien, ains à leur gran domaige. Car estant au ban de l'Empire, ou bien entre les mains de l'Empereur, que tout espoir seroit perdu pour eulx de jammais rien avoir de ce que je leur suis redevable; au contraire que, si je suis libre, il se porroit ancores, avecque la grâce de Dieu, offrir choses quil leur porroit venir à gran bien, et telx et semblable choses. L'on porrat toujours entendre quelque chose de eulx affin que, aiant parlé au Conte de Zwartzenbourg, porrions allors tant mieulx prendre une absolute résolution. Si il en eusse encores aultres de noz amys à la ditte assamblé, me sambleroit seroit bon qu'il vous pleusse leur escrire ung petit mott, les priant que ce que Diman van Hort leur diroit qu'il volussent faire leur mieulx, combien qu'il ne fussent de ceulx ausquelx suis redevables, mais des aultres qui ont cognoissance avecque les gentilshommes: vous les cognoisses mieulx que moy, par quoy me remest à vous d'en faire comme le trouveres convenir. Il me samble aussi qu'il seroit bon de amvoier une petite couppe au dit Hartman Wolf valissant une cent florins; vous porres prendre autant d'argent hors du coffre, où il y ast ancores quelque vassel de chapel. Quant au dix mil florins du Duc de Saxe, ay faict ce qui j'ay peu, mais n'ay rien sceu obtenir, comme le vous diray plus particulièrement. Je vous prie me mander aussi comme la chose passe avecque ma femme, et de sa venue et de son affaire de son doaire au Pais-Bas ... De Sundershausen, ce premier de janvier.
Vostre bien bon frère à vous faire service, Guillaume de Nassau.
Je vous prie présenter mes humbles recomman- | |
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Ga naar margenoot+dations à Madame ma mère et ma seur et que je leur souhaide ung bon novel an. J'écript ceste en haste affin que le messaigier parte et qu'il puisse venir devant les nopces de Hartman Wolff auprès de vous. A Monsieur, Monsr le Conte Jehan de Nassau. Le 13 janvier le Comte de Berghes écrit de Cologne au Comte (Jean) de Nassau. ‘Je n'ay sceu lesser vous escripre de ce qu'est passée entre Monsieur de Couloingne et moy, dont je vous envoye la coupie. Et touchant de SpinolaGa naar voetnoot(1) je me suis enquestée tant qu'il m'a etté poussible qu'on m'a dict pour véritable qu'il est de la vraye rase de Spinola, tellement qu'il a bien le moyen de donner aultant comme au premier luy ay demandée.’ |
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