Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
(1836)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+L., weil Sie in den proclamirten Citationen an Ihren fürstlichen ehren so hoch geschmehet und angetastet, Ihre verantwortung und entschuldigung wider solche hoch beschwerliche aufflagen und bezichtigung fürderlich an tagh und jedermenniglich E.L. unschult zu verkennen geben und alles das, so zue rettung E.L. fürstlichen namens und gemüts dinstlich, an die handt nehmen, so will vonnöten seyn das E.L. nunmehr sollche ihre verantworttung unvertzüglich, jdoch mit gantz guthem bedacht und glimpff, ausgehen lassen, und insonderheyt darin caviren das die Kö. Wirde, auch so viell müglich derselbigen hoffrethe und Gubernatores, nicht verletzt, verunglimpfft oder beschwert werdenn ... Datum Cassel, am 11 Martij.
Wilhelm L.z. Hessen.
Dem... Printzen zu Uranien... zu S.L. selbst händen. Le Prince publia peu après sa Justification; pièce extrêmement remarquable, dans laquelle il réfute avec force et précision les accusations nombreuses touchant sa conduite depuis le départ du Roi et particulièrement en 1566. On en attribue généralement la rédaction à Languet. Nous croyons que le Prince, qui manioit la plume tout aussi bien que l'épée et qui avoit maintenant assez de loisir, n'aura confié à personne un travail, auquel son honneur étoit si vivement intéressé; bien que d'un autre côté il aura desiré soumettre cet écrit aux observations d'un savant, qui avoit beaucoup de réputation à cause de ses connoissances en histoire et en politique. Et voilà précisément ce qui nous semble résulter du témoignage de Languet lui-même. ‘Jam proficiscor Dillemburgum ad Principem | |
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Ga naar margenoot+Orangiae, qui scriptis ad me literis Argentoratum petiit ut ad se venirem, si res meae id ferrent ... 13 Martii.’ Ep. secr. I. 59. ‘Fui Dillemburgi per duodecim et tredecim dies, ubi Princeps Orangiae mihi et aliquot aliis curavit prolixe explicari causas et initia tumultuum in inferiore Germania et suam responsionem ad accusationes Albani, quam puto ipsum brevi missurum ad Vestr. Cels. Quantum ex iis judicare possum, nihil aliud peccavit, nisi quod noluit se praebere ministrum ad eam tyrannidem, quam Hispani dudum sunt conati constituere in inferiore Germania, et tandem constituerunt adeo saevam ut si quis de re levissima accusetur, si statim interficiatur, id habeat pro beneficio: nemo enim hactenus ab ipsis est interfectus, qui non prius variis tormentis excarnificatus fuerit.’ l.l. 60. On se donna beaucoup de peine pour composer des réponses satisfaisantes à la Justification: une d'elles eut Hopper pour auteur. Hopp. Epist. 204, 212. Mais il paroît que la chose n'étoit pas faisable; du moins on eut garde de leur donner beaucoup de publicité. Deux membres du Conseil des Troubles se mirent aussi à justifier la sentence contre le Prince; mais voici sur leur travail le jugement de Viglius: ‘Doctor à Ryo cum Varga quaedam pro justificatione sententiae contra Auriacensem conscripsit, quae forte praelo brevi committentur, et ut tibi in aurem dicam, palato meo non valde satisfaciunt.’ Vigl. ad Hopp. p. 458. |