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Des Animaulx.
LEs Animaulx lesquels y ont estè veües, sont des Ours blancs, quy sont plus grands que des boeufs, quy s'addonnent aussi tresbien a leau, & aussi des Cerfs ou Chevreux, semblables a ceux quy sont aux Pays des Russiens & Samojedes, pres de Nova Zemla, lesquels ont leur pasture sur le mous, duquel ci devant est dict. Ont les cornes peluës, & sont un peu plus petit que nos cerfs, ils estoyent durant le temps que nos Navires y estoyent, sur la coste (lequel estoit moins d'un mois de temps) devenus si gras, que c'estoit un plaisir d'en manger. Ces Chevreux estoyent si peu accoustumé des hommes, & s'en gardoyent si peu qu'il est advenu, qu'un homme tirant un Chrevreu d'une balle de Musquet, ce que sentant l'animal courrut contre l'homme, tellement qu'il l'abbatit a terre.
Des Petits animauls n'y ont veus, sinon que des Renards blanc & gris, & aussi aulcun noirs.
Cecy est tout ce que nous avons veu, quant aux animaux qui ont este trouvé en terre. Sauf qu'il nous reste encore a parler des Cornes de Licorne, que les Anglois ont trouvé en l'Horensond. Duquel ne sçavons dire aultre chose, sinon que ceux qui en ont cognoissance disent que ce sont vrayes Cornes de Licornes, desquelles en a esté apporté l'este passé une en ces Pays par un de nos Mariniers. Mais on ne saict pour vray de quels animaux elles viennent. Et dirons pourtant des poissons trouvez, a l'entrée des Ports & des Havres.
A l'embouchure des Ports & des havres, on trouve des grandes Balaines de plusieurs sortes, lesquels pour la plus part, passent 80. pieds en longeur, & sont toutes fort grasses, tellement que le lard qui en vient, peult estre quasy du tout boulli en graisse ou en huile,
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laquelle nous appellons Traen, & il y a une sorte de Balaines, comme la plus grand part que lon trouve icy, lesquels n'ont point d'aislerons sur le dos, aquoy on les cognoit, celles cy ont au dedans de la bouche, grandes & longues barbes, qui sont comme limes, & les grandes les ont de longeur d'une brasse ou deux, de telle sorte qu'il s'en tire d'un museau 600. Celles cy pendent a la façon de pigne, en hault hors de la bouche, & les ont au lieu, ou les autres poissons ont leurs dents, mais tant seulement en hault, les plus devant & plus derrieres sont fort petit, tellement que lon n'en compte que 400. pour marchandise marchande, & celle cy est pour le present unes des meilleures & proufitables marchandises quy se trouve sur ceste coste, lesdites Baleines ont au costé pres de la teste des grandes nageoires, derriere lesquelles on les tire avec un harpon, pource qu'elles sentent en ce lieu plus au vif
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la playe, laquelle ayant sentie & quand le sang lui entre en la teste, elle souffle leaue & le sang hors des narines qu'elle a sur la teste si haut, que les coupets des masts. Et apres avoir faict la coursse vers le fond, & se lassé eux mesmes a naiger, alors les bateaux aprochent & le tirent avec des dards en la vallée qu'elles ont sur la teste, car aultrement ils ne les peuvent aisement tuer.
Ces poissons cy ont une peau espesse & noire, couverte d'une autre peau tendre, luisant & noir. Le manger de ces Balaines, sont petits poissonneaux, plus petit que chevrettes, lesquels elles prennent en nageant a geule ouverte, & engloutissent en serrant le museau.
Hormis ces Baleines noires, il y en a aussi des blanches, mais on ne les tient pas pour bonnes, lon y a encore trouvé des Emperadors & quelque peu d'Esclefins.
Il y a beaucoup d'Oyseaux de Mer, specialement des Meaues, lesquels se mettent en grand nombre sur les charognes des Balaines. Deux sortes de Plongeons, Papegays ou Lommes, que sont Oiseaux de Mer a rouge becqs, lesquels Guillaume Bernard a trouvé aussi en Nova Semla, des Oisons & Canards lesquels y pondent fort grands oeufs, & grand nombre de Rotgansen, lesquels on fouloit croire qu'ils croissent en Yerlande aux arbres.
Vn peu plus dedans, on trouve les Chevaulx de Mer, comme disent les Angloys, Vaches de Mer, selon le dire des Françoys, & Elephants de Mer, selon que nous pourrions dire, pource qu'ils le resemblent quasi en grandeur du corps, & pour les grands dents, qu'ils ont en la bouche. Ils sont nommé Morsen par les Russiens qui en ont la meilleure cognoissance, parce qu'ils les ont en abondance, sur leur coste de Petzorque, & nous les avons appellé jusques a maintenant Walrussen, leur figure, laquelle jay mis icy joignant ie l'ay moy mesme tirè au vif, du jeune qui a este aporté icy.
Ils ont beaucoup de lard pour en faire de la graisse, mais la peau encore qu'elle est demesurement espesse, laquelle on a veu peser
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icy 400. lb. si estce quelle vault bien peu, parce quelle est trop plaine de vessües. Mais tant mieux valent les dents, lesquels on estime valoir plus que l'yvoire. Ces animauls ci quand ils voyent leur semblable tué, ils montent en si grand nombre sur les morts, qu'ils les font corrompre & guastér.
Cecy est ce que nous savons de leaü salée. Mais en hault en leaüe freche, 5. lieues dedans le Pays, au Port de Belsond, nos gens ont trouvè des Chiens de Mer, de mesme sorte commes nos Robbes. Cecy est la plus interieure cognoissance, que nous avons peu trouver de la terre & de ses animaulx, & ores nous dirons ce qui est passé cette Esté, tant entre les nostres, que Françoys & Angloys.
Celuy qui le premier de tous arriva sur ceste coste, fut Guillaume de Muyden, lequel avec ses deux Navires, arriva joinct a la poincte du Su: (appellée par les Angloys Locqhoute:) le 27. de May. Mais ne pouvoit en nulle part arriver a terre, d'autant que la glace estoit encore contre la coste, poursuivit son cours vers le Nort jusques au premier de Iuing, alors il arriva a l'Isle Kyn. Le 2. de Iuing le Maistre du Navire avecq les deux Barques, feit voile vers la terre, trouverent au bout du Su. de l'Isle, une Balaine morte. Le 4. de Iuing, trouverent encore un poisson au bout du Nort, il se tenoit continuellement dessoubs l'Isle, allant & venant, d'autant que les havres estoyent encore plains de glace.
Ils virent le 8. de Iuing le Navire de Bordeaux, duquel estoit Pilote Maistre Silly. Le 9. vient la Barque de Dunkerk, avecq la Pinasse aupres d'eulx, a la poincte du Su: de l'Isle. Et d'autant que ceux aprocherent, en apres pres du Navire de Vrijer, a sçavoir l'autre Navire du Muyden, lequel estoit un peu plus vers le Nort dessoubs l'Isle. Il semble que ceux de Dunkerke prinderent cognoissance du Port, & se retournerent pourtant avecq Vrijer vers la
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terre, & semble qu'ils vouloyent passer entre l'Isle & la terre ferme, mais sortirent derechef, s'arresterent a lenviron, & le 12. ou 13. passerent en Groenherbor, a sçavoir l'une Navire.
Muyden arriva le 13. en Behouden haven, ayent peu au peravant envoye ses Barcques vers la Balaine a la poincte du Nort de l'Isle, lesquelz trouverent la les Barques des Angloys, lesquelz estoyent decoupant les Barbes d'icelle Balaine, de ceux cy entendirent les nostres que per eulx, la Pinasse de Dunkerque, avoit este prinse, & que ledicts Dunkerques avoyent declarè que ladité Baleyne avoit esté trouvé par les nostres. Ces gens de Dunkerque furent repartis sur les Navires Angloises, & menéz a la poincte du Nort, au Baye des Anglois, & nos Barcques retournerent le 15. a leur bord, advertissant que ledit Angloises avoyent proposé de prendre tous les Navires estrangers.
Or apres que les Anglois avoyent donne ordre a leur pescherie, dens le Faire Forland, ou ils avoyent encore leurs loges de l'Année passèe, sont ils arrivez le 16. de Iuing au Grin Harbor, & dechasserent de la le Navire de Dunckerque avecq un aultre petit Navire de Biscayes, lesquels Biscains fort mal contents, juroyent, que retournans en leur Pays, ils reprendroyent leur guarant sur les biens des Angloys. Le l'endemain fit l'Admiral voile jusques a la coste de Nord du Canal, au Port asseuré, la ou il trouvoit Muyden avecq ses deux Navires. Maistre Selly de Bordeaux, un aultre de la Rochelle, & un petit Navire de Sainct Ian de Lus, les Maistres de Navires se faisoyent mener au bord de l'Admiral, le petit Navire de Sainct Ian de Lus, fut renvoyé vers son Pays. Selly racomptoit a Muyden qu'il avoit obtenu de l'Admiral de prendre huict Baleines pour les Anglois, & que la reste seroit pour luy mesme. Mais quand il en avoit prins quatre d'avantage, & pensant tenir celles la pour sa part, les Angloys le prennoyent
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tout, mesmes les habillemens des Matelots, en les battant encore per dessus. Muyden monstroit a l'Admiral, la commission de son Eccell. contenant qu'il pouvoyt librement pescher & se defendre, contre tous ceux qui le vouloyent grever, l'Admiral la leut, la baisa & la recognut pour bonne: Mais dit qu'il estoit constrainct de suivre le charge qu'il avoit de son Roy lequel estoit plus grand, & avoit donné Previlege a luy & ses principaulx de tenir pour sa Majesté, & a leur jouissance tous Pays & terres des ja trouvées, & celles qui se pourroyent encore trouver, comprinses dens un rin de vent de Nordoest, & une de Nordest, sortans d'un Compas mis en leur Carte au milieu d'entre Dronten, & Islande. Ne voulant pourtant permettre que ledit Muyen y pescheroit, ou en aultre lieu de ces endroits; mesmes luy print & osta tout ce qu'il avoit des ja pesché, & renvoya le 19. de Iuin: a sçavoir les deux Navires de Muyden, & un Navire de Horn, qui estoit venu pour Iean Macqui de la Rochelle. Ces François disoyent qu'ils vouloyent faire voile avec leur Navire vers le Cape de Nord de Norüegue, pensant y trouver assez des Balaines. Touteffois Muyden encore que l'Admiral des Anglois, ne luy avoit voulu permettre de pescher en aucun aultre part, ains le luy avoit defendu, fit voile vers Belsond, ou il arriva le 20. de Iuing, estant premierement a la costé du Nord, mais non en bon lieu. Le 23. trouva un Navire de Sardam, au coste de Zud en ung bon port, passa la Baye, qui peult avoir environ 3. lieües. Arriva le 24. en un petit Port, qui est dans Belpointe, ou il trouva fort commodieuse place pour la pescherie.
Ceux de Sardam susdit, estoyent un peu plus en dedans, tuerent en un jour bien 200. Morses ou Vaches de Mer, & envoyerent, (pour la peur des Anglois) l'un de leurs 2. Navires, chargé avec du lard des Walrusses, mis en tonneaux, vers leur Pays.
Le 26. arriva le grand Navire de S. Ian de Lus, au pres de Muyden au Beauport, ledict Muyden avoit surnommé ainsi le petit Port.
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G: de Muyden lui vouloit defendre le pescher, mais accorderent qu'ils pescheroyent par ensemble, & defenderoyent & enchasseroyent tous aultres qui y pourroyent venir, comme ils firent le 11. de Iuillet, aux Barcques d'un Navire de Biscaye, qui estoit en Belsond derriere l'Isle, estans contraints de ce faire, d'autant que les barques se mettoyent droictement devant leur port. Apres vint encore aupres d'eux un aultre petit Navire de S. Iean de Lus, qui n'estoit point de la Compagnie de Monsieur Turbyde, auquel ils defenderent aussi le pescher, Cependant viendrent les Anglois pour les prendre avec tout ce que pouvoit estre peschè au port de Belsond; La Barcque du Navire de Monsieur de Turbide alloit au devant des Anglois, & se rendirent a condition, que les François feroyent de la graisse pour les Anglois, & que les François auroient la moitié de la graisse pour son salaire. Ceste condice accepterent les Anglois, pource que les François sçavoyent bouillir si vistement & en si peu de temps une grande quantité de la graisse, mieux qu'autres nations. Mais les cuvves ou barbes qu'on prent hors les museaus des Balaines, auroyent les Anglois pour eux. Le petit Navire François, auquel Muyden paravant avoit defendu de pescher, fit aussi accord avec les Anglois de brusler (ou boullir) pour eux 40. barils de la graisse, & ce qu'ils feroyent d'avantage, seroit pour eux mesmes, toutesfois cela ne leur fut point tenu. Car par apres revoquoit l'Admiral l'accord, cecy advient le 21.
Le 22. deschargea l'Admiral le second Navire dudit Muyen, dont estoit Maistre Vrijer, le 24. luy commanda de se retirer vers son Pays, tellement qu'il s'en alla le 25. Mais Muyden fut detenu jusques au 28. afin qu'ils ne feroyent, se joignant aucun exploict sur les Pescheurs Angloys.
Au paravant que l'Admiral fit ainsi ses affaires en Belsond, avoit il faict voile vers le Hornsond, & venant devant l'Horensont luy rencontra le Navire de Dunkerke, duquel ci devant est dit qu'il
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estoit renvoyé le 16. hors du Grenharbor. Cestuicy avoit esté du tout a la poincte du Su: de la terre, mais ne pouvant trouver aulcun proufit, avoit prins resolution de se retourner derechef vers le nord du tout sur les 82. & 83. degrées, aussi hault qu'il pouvoit, pour y chercher son avantage. Ceux de Dunquerque voyant venir les Navires Anglois, s'approcherent deux, disans qu'ils venoyent pour les prier qu'il leur plairoit leur rendre la Pinasse qui leur estoit prins dessoubs l'Isle longue, comme ci devant est dit.
l'Admiral les receut amiablement, promettant de le faire, mais fallut qu'ils entrassent en la baye, qui estoit devant eux. Ainsi entrerent ils ensemble en l'Horensond, la minuict devant S. Ian, ou ils trouverent trois Navires Espaignols, Maistre Thomas Bonard avec son Navire d'Enchuysen, & aussi un Navire François, avec lequel il estoit arrivé en la baye, & avoyent accordé de pescher par ensemble, & de partir esgalement tout ce qu'ils prendroyent. Les Biscaijns estans mandéz, viendrent au bort de l'Admiral, & se rendirent, mais Bonard pensoit s'enfuir, doubtant que ses Matelots Angloys, dont il en avoit bon nombre en son Navire peuvrent estre tenus prisonniers. Mais l'Admiral fit 9. coups de Canons, desquels les deux passoyent par le Navire de Bonard, toutefois l'eut il eschappé, mais il y vient une balle, laquelle rompit son boylin, tellement que le Navire ne se pouvoit tourner au vent, & craignant de tomber en la glace ou entre terre, defendirent la voile, & l'Admiral fit venir Bonard avec une barque aupres de lui, comme aussi tous ses gens, & furent mis autres Anglois en son Navire, avecq ces nouvelles retourna Vrijer a la maison.
Bonard estant prins & les Espaignols renvoyez, laissa l'Admiral le Dunkerquoys pour garder la baye, & fit voile luy mesme vers Belsond ou il se porta comme cy dessus est dict.
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Or ce Dunquerquois estant la au costé du Su: de la baye, ont aulcuns de leurs Matelots en nombre de 15. prins conseil contre eulx, & jurerent de surprendre un petit Navire Angloys, lequel estoit au costé du Nort, estant venu pour chercher aulcune chose, d'autant qu'il y avoit cy devant esté trouvé une Licorne, de laquelle la baye a encore le nom. Mais d'autant qu'en la nuict destinée pour cest exploit, une Balaine vient passer pres du Navire, & le Maistre avec le Pilote, des ja s'estoient mis chacun en une Barque, pour le poursuyvre. Ces mesmes Matelots, se firent Mrs. du Navire, consentans neantmoins de menes quant & eulx ledit Mre.Le Pilote lequel vient a bord, soubs promesse qu'ils luy donneroyent ses habillements, fut per eulx contraint de les mener en Norüegue, & estans la venus. Cependant qu'ils poursuivirent une petite Barke, qu'ils avoyent prins des Paysans, & leur estoit eschappé. Se sont le Maistre & Pilote derechef faict Seigneurs du Navire, & peu apres ces mutins, aians surprins une petite Pinasse de Rotterdam, qu'ils trouverent en Gesque, furent par apres prins au Su de Stadt per leurs susdit Maistres, & menez & luivrez en mains de la Iustice, en la Ville de Duynquerque.
Or l'Admiral tenant Muyden pres de luy, jusques le 28. luy fit present pour aulcunement le contenter 20. Pipes de lard, & 21. Barbes, pour les 18½. Balaines qu'il luy avoit prins, & le renvoya aussi vers son Pays. Et retient alors encore en son service le Navire de Serdam, lequel alla pour luy deca & dela, cercheant au long du rivage du bois, & aporta la graisse vers le Forland aux aultres Navires Anglois. A cestici fut aussi donne une quantite du lard, pour son salaire, & revient a la maison.
Comment il s'est porté vers le grand Navire Françoys, & ce qu'il veult faire du Navire d'Enchusen, qu'il a mené a Londres, nous est encore incognu.
Muyden en se retournant vers son Pays, ne se pouvoit encore
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tenir a repos. Mais le 29. estant le lendemain, apres qu'il estoit parti de l'Admiral, il envoya sa grande Barcque vers la terre, & luy se tenoyt aprochant & se retirant du Pays. Le 2. d'Aougst, envoya il encore une autre Barcque pour chercher la premiere. Et le 4. retournerent les deux Barcques a bord du Navire, aportans 400. barbes des Baleines. Ces Barques firent environ le soir derechef voile vers la terre, pour querir le lard de la Balaine, qu'ils avoyent trouvé. Et Muyden demeura allant & venant jusques le 9. du Aougst; ne s'y pouvant plus tenir, a cause du grand vent, & alla vers son Pays. Ses Barcques par la grande bruyne, navoyent peu veoir le Navire, & ayans trouvé les Anglois, retournerent avecq eux par voye de Londres en leur Pays.
Cecy est tout ce que les Pilotes ont sceu racompter, de leur malheureux voyage, laquelle donnera ceste Année une richesse incroyable aux Angloys, a sçavoir a la Compaignie Russique.
Et ont tout cecy faict les Angloys se fondans sur les Previleges de leur Roy. Les propositions de leur Iustice (ou preminence) sont celles cy. Qu'ils sont les premiers qui l'ont trouvee avec le Chevallier VViloughby, l'An 1553. & que c'est Groenland, lequel fouloit estre soubs la puissance de Noruegues, parquoy ils font annuellement recognoissance d'unne bonne somme de livres a la Majesté de Denemarcque.
A l'encontre desquelles le tresdocte Cosmographe D. P. Plancius, a faict les repliques suivantes.
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