De patriottentijd. Deel 1: 1776-1784
(1897)–H.T. Colenbrander– Auteursrecht onbekend
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Bijlage I.
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Mémoire sur la situation présente de la Hollande, en avril 1755..... A Amsterdam la plus grande partie de la magistrature a été renouvellée surtout depuis trois ans, par des gens désagréables à la Cour. Il est vrai que l'ancienne magistrature n'est point encore rentrée et ne rentrera point dans les charges, mais leurs Enfans commencent à désirer et à prendre des places d'Echevins; ils y apportent tout le ressentiment qu'ils ont conservé du traitement fait à leurs Pères. [Het volk mort omdat de belastingen niet verminderd zijn]. Les Gens au-dessus du Peuple et qui avoient été éblouis par les espérances qu'on leur avoit données que le Stathouder rétabliroit les affaires de la République, n'ont vu de sang froid qu'un Prince timide, peu expérimenté et qui se laissoit conduire aveuglement par les Bentinck, qui en renversant la tyrannie des anciens Magistrats qui la poussoient fort loin, vouloient établir la leur sur leur Ruine.... Ceux qui voyoient avec regret toutes les charges lucratives distribuées dans les familles des Bourguemaitres les voyent encore avec plus de peine donner aux domestiques de M. le Stathouder.... Quant à la France elle a peu ou point d'amis dans ce Pays-cy, et ce ne sera que l'intérêt du Commerce qui obligera les Etats-Généraux à vivre politiquement avec Elle; quelques Personnes qui poussent leurs vuës plus loin espèrent que les circonstances pourront amener par la suite quelque liaison plus étroite, mais ils ne l'envisagent que comme un remède forcé pour secouer le joug de l'Angleterre.... Quoi que M. Yorcke fasse, je ne crois pas que M. de Bentinck et M le Greffier puissent l'aider efficacement dans les projets qu'il peut avoir, et nous remarquons depuis quelque tems qu'il y a de la froideur entr'eux. | |
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Mémoire sur l'état actuel des Sept Provinces Unies, le 3 Septembre 1755.Les deux premières années de mon séjour en Hollande ne m'avoient donné que des espérances éloignées de voir changer le sistème de la République; les efforts que faisoit la ville d'Amsterdam pour se retirer de la tutelle étoient contrebalancés par les complaisances que d'un cêté cette ville avoit pour Mad. la Gouvernante, et ce n'est que depuis que cette Princesse a voulu faire passer aux Etats-Généraux une augmentation dans les Troupes à la sollicitation de l'Angleterre, malgré la ville d'Amsterdam, que l'on peut croire avec fondement que le sistème a totalement changé dans cette ville.... [Terugblik op 1748]. M. de Berkenroode, secretaire de la ville, le fut du Prince de Nassau pour la liste des Proscrits; il livra à la vengeance du Prince tous ceux dont il avoit le secret. M. de Berkenroode eut pour récompense l'ambassade de France dans un tems où le Prince étoit encore le maître absolu des grâces. Le Stathouder une fois sorti d'Amsterdam le calme se rétablit bientôt, les anciens magistrats agirent auprès des nouveaux, leur firent sentir la honte de leur subordination. Le Prince prétendit à la nomination des Bourguemaîtres qui avoit toujours été un des privileges de la ville. La mésintelligence se mit entre luy et ses créatures qui maintinrent leur droit; ou ne présenta plus au Stathouder que la liste des 14 sujets pour entrer dans l'Echevinage; on eut soin de composer ce nombre de sujets qui lui étoient peu agréables, et depuis sa mort ces places ont été remplies par des personnes totalement contraires aux intérêts de son successeur; les anciennes familles, dont les Enfants sont devenus Echevins, y ont porté la haine que leur inspiroient leurs Parents; ils ont achevé d'éloigner de Mad. la Gouvernante les membres qui avoient été placés par le feu Stathouder, et jusqu'à M. Hasselaer qui comme un des plus zélés partisans avoit obtenu l'ambassade d'Aix la Chapelle, tout s'est déclaré contre les entreprises formées coup sur coup par le Stathouder.... [In vroegere berichten heeft hij vermeld] que l'on regardoit à Amsterdam les affaires de l'Amérique totalement étrangères aux engagements que la République avoit avec la Grande Bretagne, et qu'on verroit le succès des armes françoises sinon avec joie, du moins avec complaisance. Jusque là je n'avois eu aucune liaison avec Messieurs d'Amsterdam; les circonstances du passé, les ménagements forcés pour le Gouvernement présent, leur faisoient craindre tout commerce avec moi, et je ne pouvois pas les rechercher trop ouvertement. Le Sieur Boreel, fiscal de l'Amirauté d'Amsterdam, que le travail du port-franc attiroit souvent à la Haye, et qui tient à toute l'ancienne magistrature, me parut l'homme le plus propre à commencer mes liaisons. Je redoublay d'attention pour luy, je l'invitay à faire venir sa famille à la Haye. La Kermès en fournit une occasion, je leur donnai des Bals, ils m'invitèrent à aller à leur campagne dans le Beverweck, où sont rassemblées les maisons de plaisance des principaux mem- | |
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bres de la Régence d'Amsterdam. Quelques-uns me vinrent voir chez M. Boreel. Le Sieur de Dieu, Bourguemaitre regnant, me donna à diner (les emplois qu'il a eus en pays étranger l'ont rendu plus sociable que ses confrères, et plus dégagé de certains préjugés; ses sentiments qui ont passé pendant quelque tems pour équivoques, ont été reconnus pour être ceux d'un bon patriote et d'un zélé Républicain). Je me plaignis à lui de l'éloignement de Messieurs d'Amsterdam à me voir; il les blâma, me promit de venir diner chez moi, et il est venu effectivement depuis plusieurs fois. Le Sieur Boreel n'étoit qu'un prétexte; ce fiscal, seul conservé de sa famille dans les Emplois, n'étoit pas un homme à qui on put faire aucune ouverture. Il pense peut-être bien, mais il a une famille nombreuse à soutenir, et quoiqu'il soit déjà fort riche, l'espérance d'accumuler encore le rend peu propre à se mêler d'une affaire qui ne concourroit pas avec les intentions de Mad. la Gouvernante.... [Provinciën. - Holland]. Les principales villes sont intimement liées avec Amsterdam, et quant aux petites villes, elles suivront l'impulsion qu'on leur donnera, mais si V.M. me permet de hazarder ce que je pense, il est nécessaire de cultiver les bonnes dispositions des Amsterdamois par les espérances d'un renouvellement prochain du Traité de commerce. [Utrecht. Hij staat er in verstandhouding met d'Ablaing, geëligeerde]. Le Sieur Pesters, major des gardes hollandoises, est presque totalement retiré à Utrecht; c'est un homme de beaucoup d'esprit, et qui m'a paru bien penser.... C'est un homme dont on pourroit faire un grand usage, si on pouvoit trouver moyen de l'attirer à la Haye. [Friesland]. Le Stathouder particulier a oublié, étant devenu celui de la République, que la Frise avoit été le berceau de sa grandeur. Les Frisons ont vu avec peine qu'il abandonnat totalement leur pays, et qu'il voulut innover dans la Province. Les esprits se sont éloignés.... Ils se refusent constamment à acquiescer aux objets qui intéressent le plus la Gouvernante. [De familie die zich het meest stadhouderlijk toont zijn de Van Harens: Willem, gezant te Brussel; Onno Zwier, gedeputeerde ter Admiraliteit van Amsterdam] où il a été placé pour être à portée de veiller sur la conduite de la Régence. Ces deux hommes, emportés de leur naturel, déclament sans cesse contre la France. Ils n'en sont pas mieux avec M. de Bentinck dont ils sont les ennemis déclarés. [Met Friesland heeft Bonnac eenige verstandhouding door den gedeputeerde Van Aylva. - In Overijsel en Groningen heeft hij geen relatiën]. [Personen die in de Republiek een rol spelen]. M. de Bentinck, livré totalement à l'Angleterre, est un homme fougueux. Je crois que dans le commencement de mon ambassade il n'eut pas été difficile de le ramener, et plusieurs de mes amis m'ont souvent reproché de l'avoir négligé; j'ai suivi mes ordres et mes instructions qui ont été renouvellées à son égard toutes les fois que j'ai mandé que M. de Bentinck vouloit se rapprocher. Dans le temps qu'on lui faisoit espérer de le raccommoder avec la ville d'Amsterdam, il croyoit qu'il étoit utile à ses vuës de paroitre dans le public être en bonne intelligence avec moi. [Verdere leden der Ridderschap van Holland. De Hompesch, goed gezind maar moet als officier de Gouvernante ontzien. - Wassenaer-Catwijck, baljuw van den | |
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Haag, in dienst van het hof als administrateur van de stadhouderlijke domeinen] et par cette raison méprisé de sa famille qui croit qu'il n'y a rien de plus grand qu'elle dans ce pays-cy. - M. de Wassenaer-Twickel a tous les sentiments d'un bon Républicain; il est consulté surtout par la ville d'Amsterdam; il plaint sa patrie de l'oppression de l'Angleterre, et il cherchera par tous les moïens de l'en dégager. - M. de Boetzelaer, fils du grand Boetzelaer, doit l'ascendance dont il jouit à M. de Bentinck; sa femme, qui le conduit, entretient l'union de M. Yorck avec ce premier noble. - [De rest der Ridderschap: Wassenaer-Starrenberg, Maasdam de zoon van 's Gravenmoer den vroegeren eersten edele, de raadsheer Wassenaer en Van der Does, heer van Noordwijk] opinent du bonnet à la suite de M. de Bentinck, et ce n'est que dans cette vue qu'ils ont été introduits dans le corps des nobles. M. Stein, pensionnaire, ne passe pas pour un homme d'esprit, mais c'est un homme de bon sens et droit, plus occupé des affaires de l'intérieur que des étrangères. Il est fort réservé, et ce n'est que par des questions multipliées qu'on lui arrache quelques paroles. [Men had tot de laatste discussiën hem steeds beschouwd als geheel van de Prinses afhankelijk] mais il a détrompé particulièrement les Amsterdamois qui le regardent aujourd'hui comme un des plus zélés patriotes. [Het praatje loopt dat de Prinses en Bentinck hem willen doen aftreden, hem de zegels laten, en als Raadpensionaris hem tot opvolger geven Van der Mieden] conseiller de la Cour de Justice, homme habile mais dont les sentiments sont peu connus. [Bonnac houdt het voor een loos gerucht]. Messieurs d'Amsterdam m'ont dit qu'ils ne souffriroient pas qu'il se retirât dans ces conjonctures. [Fagel] un homme cauteleux, fin, et dont V.M. ne peut attendre aucun service.... M. Hop, Trésorier-Général, affecte un air sévère et romain, dont on dit qu'il s'est beaucoup départi depuis qu'il est entré dans le conseil privé de la Princesse. Je le voyois quelquefois avant cette époque, et malgré les attentions que j'ai eues pour lui dans toutes les occasions, il a cru que sa nouvelle place devoit interrompre toutes ses liaisons avec les Etrangers qu'il ne voit plus. [Van Royen, Secretaris van den Raad van State, slaat alle uitnoodigingen af en ziet niemand]. Le Duc de Wolfenbutel est de tout, et n'est consulté sur rien. Il ronge son frein, mais il ne perd pas une occasion de favoriser le parti anglois. On le soupçonne d'être chargé directement des affaires de la Cour de Vienne, avec qui sa parenté lui donne des liaisons intimes. Quoique M. de Larrey ne soit pas ministre de la République, sa place de Conseiller intime et secretaire de Mad. la Princesse fait que toutes les affaires passent par ses mains avant que d'aller aux Etats-Généraux. Il est pensionné de l'Angleterre. Ses sentiments sont peu équivoques, et sont connus de tout le monde et conformes à ceux des personnes qu'il sert. Mad. la Gouvernante, par qui j'aurois du commencer, est une Princesse aimable, à laquelle bien des gens accordent des talents que les autres lui refusent. Elle est affable et polie. Elle est accusée de se laisser prévenir et de se laisser mener; Elle a ce défaut de tous les caractères doux et | |
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faciles: celui qui parle le dernier a toujours raison. Elle a changé vingt fois d'avis dans le tems qu'il étoit question de l'augmentation. Elle a toujours été assez mal avec le Roi d'Angleterre qui ne veut pas la voir. D'après tout ce que je viens de dire à V.M., Elle jugera aisément de la peine qu'on a à former des liaisons dans ce pays-cy; que la confiance que son Ministre peut y avoir n'est duë qu'à des soins continuels et de longue haleine; qu'il est d'autant plus difficile d'y être exactement informé qu'on n'a depuis le rétablissement du Stadhoudérat presqu'aucune communication avec les membres qui composent le Gouvernement. Je n'ay trouvé d'autre moyen de les voir qu'en tenant une maison ouverte, où ils se sont accoutumés à venir, sûrs d'y trouver bonne compagnie; car ils ne me reçoivent point chez eux. | |
Uit de instructie van d'Affry. (Archief van het Ministerie van Buitenlandsche Zaken te Parijs).Versailles, le 22 novembre 1755. De toutes les Nations, la Hollandoise est peut-être celle qui s'indispose le plus facilement lorsqu'elle se croit négligée, et qu'on gagne le plus sûrement lorsqu'on luy marque des attentions et des égards; il en est des particuliers comme de la nation: ils veulent qu'on leur témoigne de la considération, et ne répondent pas toujours aussy promptement qu'il est d'usage de le faire ailleurs, aux avances dont on les prévient, mais il ne faut pas se rebuter du retour peu affectueux qu'on éprouve d'abord de leur part. Une conduite sage et uniforme leur inspire enfin de la confiance, et ils s'y livrent de bonne foy quand ils la croyent bien placée. Ce n'est qu'avec du tems et de la patience qu'on parvient à former avec eux des liaisons intimes, et on doit les cultiver avec beaucoup de soin et de suite. Il convient même de ne pas paroitre rechercher ces liaisons avec un empressement trop marqué qui certainement deviendroit suspect. Rien ne contribue plus efficacement en Hollande à rendre agréable la personne d'un Ministre étranger, qu'une grande simplicité dans ses manières et dans ses discours. Il faut qu'il évite avec la plus scrupuleuse attention tout ce qui pourroit indiquer de sa part ou de l'artifice ou de la hauteur. Il est également important qu'il ne contredise jamais les faits constans et les raisons solides: il ne séduiroit personne, et il ne luy resteroit que le démérite d'avoir cherché à faire illusion. Ces principes de conduite qui sont honnêtes par eux-mêmes, et utiles dans tous les païs, sont d'une extrême nécessité chez les Hollandois. Ceux-cy ont communément beaucoup de bon sens, et accoutumés par tempérament et par éducation à réfléchir lentement et mûrement, ils sont très susceptibles de défiance, et ne reviennent presque jamais des premières impressions qu'ils reçoivent. | |
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.... La magistrature d'Amsterdam n'est presque plus composée que de zélés citoyens qui paroissent n'avoir pour objet que de rétablir leur ancienne autorité sur la ruine, ou du moins sur l'affoiblissement du Stadhouderat, et qui par une conséquence nécessaire désirent non seulement de maintenir la paix avec les puissances étrangères, mais de se raprocher de la France qui seule a également le pouvoir et la volonté de les aider efficacement au but qu'ls se proposent. Il s'agit actuellement de maintenir et de fortifier ces dispositions, et d'éncourager les Républicains à secouer le jong aussy onéreux qu'humiliant, auquel la faction stadhoudérienne soutenuë par le credit et l'argent de l'Angleterre, les a assujettis. Mais pour travailler à cet important ouvrage avec espérance de succès, le Comte d'Affry doit éviter avec la plus scrupuleuse attention toutes le démarches et tous les discours qui pourroient faire soupçonner que sa mission a pour objet de favoriser le rétablissement de l'ancienne administration, et de nuire au nouveau gouvernement. Dans les conversations que le Comte d'Affry aura successivement avec les sectateurs des deux partis, il devra tenir aux uns et aux autres un langage uniforme, et il s'expliquera de façon à ne leur laisser aucun doute sur la droiture des intentions du Roi. Il dira aux partisans du Stadhouderat, lorsqu'ls luy donneront des occasions (qu'il ne recherchera point) de leur parler sur cette matière, que S.M. est bien éloignée de vouloir se mêler de la forme de l'administration des Provinces Unies; qu'Elle sera toujours prête à donner des marques de son estime et de son amitié à la Princesse Gouvernante et de son affection au jeune Prince de Nassau, lorsqu'ils se conduiront de leur côté par des maximes convenables aux sentiments du Roy pour la République et conformément au système politique adopté et constamment suivi par les quatre premiers Stadhouders. Il faut au contraire que dans ses entretiens particuliers avec les vrais patriotes, le Comte d'Affry leur insinue que S.M. connoissant leurs intentions pacifiques, contribuera autant que cela pourra dépendre d'Elle, à leur procurer le degré de considération dont ils jouissoient autrefois, et une influence supérieure dans les délibérations et les résolutions des Etats-Généraux, si les Républicains de leur côté se conduisent de façon à convaincre le Roy de leur zèle et de leur attachement pour sa Couronne. Mais pour ne pas semer en terre ingrate de pareilles insinuations, il sera essentiel de démêler d'abord avec discernement quels sont les membres de l'ancien gouvernement auxquels on peut s'ouvrir avec confiance.... Ce que les Hollandois désirent avec le plus de vivacité, c'est le renouvellement du Traité de commerce de 1739. Le Comte d'Affry est instruit par la lecture des papiers qui luy ont été communiqués sur cette matière, de tout ce qui s'est passé depuis 1748 relativement à cet objet. Il se renfermera, en attendant, dans les assurances de la disposition sincère où est le Roy, d'accorder aux habitants des Provinces Unies tous les avantages de navigation et de commerce qui ne seront pas incompatibles avec les engagements qu'Elle a pris, ou qu'Elle pourroit contracter avec d'autres Puissances. Les derniers Traités de commerce qui ont été signes au nom | |
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du Roy avec les Etats-Généraux, sont de 1699, de 1713 et de 1739, et leur étoient extrêmement avantageux; cependant le premier fut suivi de la grande Ligue offensive dans laquelle ils entrèrent en 1701 contre la France, et le troisième fut suivi en 1741 jusqu'en 1748 des secours multipliés et de toute espèce qu'ils fournirent au dernier ennemi du Roy pendant la dernière guerre. Quoyque ces deux époques ne fassent pas honneur à la reconnoissance de la République, et ne favorisent pas les demandes qu'elle fait aujourd'huy, le Roy se portera volontiers à luy accorder par des concessions particulières une partie des avantages qu'elle sollicite, si par un juste retour, elle se prête de bonne foy aux mesures que S.M. a droit d'attendre de la sagesse et de la prévoyance des Etats-Généraux. |
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