Brieven 1888-1961

[p. 270]

Aan Herman Heijermansaant.

Paris, 25.12.1901

8 rue Berthe.

Monsieur

Malgré votre promesse formelle et en dépit de mes déjà multiples réclamations, vous continuez à garder un silence obstiné de même que l'argent que vous me devez. - Je commence a perdre patience: si avant la fin du mois de décembre je ne suis pas en possession des 100 francs que vous me devez encore pour ma traduction du Zevende Gebod, je me verrai obligé de vous réclamer par cartes postales écrites en hollandais et dans les termes que vous pouvez deviner, le payement de cette somme. De plus je ferai connaitre par là voie des journaux hollandais et français vos procédés... indélicats à l'égard des personnes qui vous aident a établir votre célébrité extra-territoriale. Je vous engagerais a ne pas escompter - pour vous soustraire a vos obligations - la distance qui sépare Paris de Katwyk aan Zee. J'ai des amis énergiques a Leiden et à la Haye qui, si besoin était, pourraient bien venir a Katwyk vous rappeler ces obligations.¹

Alexander Cohen

Inutile de me parler d'un voyage. Cette ficelle est usée.

1 Aantekening van Herman Heijermans: ‘Bah, wat misselijk! 27 Dec. Heijermans.’ Heijermans had op 26 september 1901 Cohen toegezegd om op 1 november en 1 december 1901 f 50,- voor de vertaling te betalen. Cohen had hem op 28 september 1901 geschreven akkoord te zijn, ‘Maar wees nu stipt, zoodat we niet weer als in '98 of '99 allerlei geschryf en gewryf hebben.’ Cohen had zijn vertaling op 17 november 1901 aan Heijermans verzonden. Heijermans wist, dat Cohen zijn huisbaas geld schuldig was.