Brieven 1888-1961
(1997)–Alexander Cohen– Auteursrechtelijk beschermd
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Aan Kaya Batutaant.Sch.[iermonnikoog] 15.6.99
Kaya chérie
Merci de ta petite carte, datée de mardi, a déjeuner. Q.q. lignes seulement, mais si bienfaisantes. Cela me fait tant de bien d'avoir de tes nouvelles. Ici rien de neuf. Disposition: morne. Temps beau, soleil, sec trop sec. Jardin aurait besoin d'eau. Imagine-toi que le portier ne m'avait d'abord apporté qu'un idiot de journal. Puis, q.q. moments après il est revenu pour m'apporter ta carte qui s'était glissée entre d'autres correspondances. Quelle joie. Tu vois comme je suis reconnaissant pour q.q. mots déjà. J'espère bientôt recevoir de toi une lettre détaillée. Demain peut-être? - Tu ne m'as jamais accusé réception de la traduction des ‘Tisserands’ de Heine que je t'ai expédiée,Ga naar eindnoot1 deux ou trois jours avant mon accident. N'as-tu pas reçu la lettre contenant cette traduction? Dis-moi cela et ne l'oublie pas. Et si tu as eu cette lettre, dis-moi si la version française des vers de Heine t'a plu. Voici plus de 4 semaines déjà que tu es partie. Et toi qui croyais que cette affaire s'arrangerait dans 2, 3 semaines. Comme c'est long! Mes deux GripGa naar eindnoot2 m'embêtent terriblement. Ils crient toute la journée. Volent déjà assez bien, et se baignent. Mais rien ne me distrait plus. Je suis si seul. Je t'enverrai encore des fleurs dans mes prochaines lettres. J'aimerais mieux te les remettre personnellement. Tu penses bien, n'est-ce pas? - Voisins toujours gentils à l'excès. Mais a part cela rien. Quel affolant abandon. De tout mon coeur affectueux,
ton Sandro |
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