Brieven 1888-1961
(1997)–Alexander Cohen– Auteursrechtelijk beschermdAan Kaya Batutaant.Dimanche, 8.11.96. (quatre-vingt-dixième jour de solitude)
Kaya aimée,
Pauvre cor del mio core, comme tu as dû être fatiguée jeudi, en arrivant à Westzaan! D'abord ce voyage, puis de la gare, directement ici, puis à l'autre bout de la ville, ensuite au journal et finalement cette terrible promenade de Zaandyk à Westzaan. Et moi qui encore m'imaginais que tu t'étais trimballée avec quelques valises à la main. Tu les avais laissées en consigne a Zaandyk, si j'ai bien compris? - Ai-je besoin de te dire combien j'ai été heureux de te voir, jeudi? Non, n'est-ce pas? Tu l'as bien vu. Et moi aussi j'ai bien remarqué ton étonnement ému de me voir et que les premiers moments tu ne pouvais guère parler. Tu avais l'air bien palotte, mais j'ai attribué cela à la fatigue. J'espère ne pas m'être trompé. N'est-ce pas que tu es bien portante? Dis-moi cela et ne l'oublie pas. De | |
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Londres tu m'avais écrit que tu avais pris froid. Est-ce passé maintenant? - Tu dois être contente d'être arrivée quoiqu'il y ait quelque légère différence entre Londres et Westzaan. Ce n'est pas du tout le même genre. Tu pourrais écrire une petite nouvelle, intitulée: ‘Une Parisienne à Westzaan. Voyage de découvertes.’ N'est-ce pas que les destinées humaines sont extraordinaires parfois? Tu n'y pensais guère, n'est-ce pas, lorsque avec ton frère vous tiriez des coups de revolver dans une classe privée a Sancy. Et pas davantage lorsque tu étais chez ton oncle, au moulin, avec Nadebique, Lou maugréou Caouse et autres cousines et cousins. - Hier, samedi, j'ai enfin reçu une lettre d'Agresti, datée du 30 octobre. Il m'a copié quelques très jolis vers, anglais, français et italiens, de Mary Robinson,Ga naar eindnoot1 Walt Whitman, Moore,Ga naar eindnoot2 RapisardiGa naar eindnoot3 et Guerrini.Ga naar eindnoot4 Pour le reste il me tutoie très ‘amicalement’ dans sa lettre - c'est une manie italienne! - et me parle, au sujet d'un livre qu'il a étudié, d'atavisme, de physiologie, de psychologie, d'hérédité, de criminalité et d'autrès hamoneries.Ga naar eindnoot5 Pour un prisonnier ces mots sont un peu coriaces... mais je lui veux tenir compte de sa bonne intention. Aussi bien, si tu écris à Londres, fais lui faire mes amitiés et invite-le a m'écrire encore et a me copier de belles poésies. Beaucoup. J'avalerai la lettre avec les vers. Puis, après tout, sa lettre est gentille et aimable. Donc, remercie-le et ne mentionne pas l'atavo-psychologie. J'espère qu'Olive tiendra parole et m'écrira. De Rake je n'ai rien eu jusqu'ici. Gori est donc parti pour la sua patria. J'en suis bien content pour lui. Et pour tant d'autres qui pourront rentrer chez eux. Surtout les coatti! Tu vois que dans les autres pays, les plus réactionnaires même, il y a de temps a autre une amnestie. Ici on n'entend jamais parler de quelque chose dans ce genre. Nos intelligents ‘hommes d'état’ n'entendent pas de cette oreille. - Quel courage de ta part d'écrire encore le jour même de ton arrivée a W. J'ai eu cette première lettre samedi matin, car tu ne l'avais terminée que le vendredi. - Dans ta seconde tu me dis que tu as lu mes traductions (en partie, je suppose?). Et au sujet de ‘Crucifiement’ tu fais q.q. remarques, qui m'ont fait grand plaisir. Car cela m'a prouvé que tu as lu avec grande attention. Quant aux observations elles-mêmes, voici: tu préfères, distu: comme si le spectacle entier à: comme si l'entier spectacle. Mais c'est une affaire de rythme. En écrivant comme je l'ai fait, j'ai douze pieds dans mon vers: Comme si l'entier spectaclcDétait pour toi tout seul, tandis qu'avec l'autre version j'en aurais treize en perdant le cleé. Et il m'en faut douze. Idem pour: que G. soit si fort loin. La aussi j'ai besoin d'un pied en plus et puis cela ne me paraît pas vilain du tout. J'entends | |
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très bien cette grosse brute se plaindre de ce que G. soit si fort loin. Quant a: être allés si loin, pour être si loin allés, je n'ai pas de préférence et tu peux changer cela si cela te semble préférable. Oui, écris a F.E si tu ne l'as pas fait encore, et explique-lui bien tout. (Il y a une petite chose que tu n'as pas besoin de lui envoyer: Cela commence ainsi: ‘J'ai connu une modiste qui avait un enfant non-naturel’ etc. Cela a déjà paru dans Ie Mercure, traduit par un Beige quelconque et je ne l'ai translaté que pour un éventuel volume et non pour une revue.)Ga naar eindnoot6 Je te recommande instamment de ne pas déranger l'ordre des pages, quoique, par surcroït de prudence, j'aie inscrit sur chaque page le titre du fragment auquel elle appartient. Mets le tout bien de cóté, chérie, dans une grande enveloppe ou une grande feuille de papier comme Piet en a, lis tout, et à Félix répond qu'il peut et veut en placer des choses, expédie le tout (excepté ce que j'ai exclu) commeGa naar eindnoot7 papiers d'affaires recommandés à l'adresse de la R.B. Fais un paquet solide, comme tu m'en as vu faire, entoure le tout d'un papier blanc pour l'adresse et passé un fil de soie ou un autre fil solide a travers. Surtout pas d'enveloppe fermée, car alors il faudrait payer cela comme lettre ce qui serait très cher. N'oublie pas de recommander le paquet et d'inscrire sur l'adresse le nombre des pages. Pardon de tous ces détails, mais tu sais comme je suis minutieux en ces choses, et pense combien ce serait ennuyeux pour moi d'être obligé a recommencer ce travail entièrement ou en partie. Quand tu auras tout lu, tu me dira ce que tu en penses et notamment des morceaux suivants: Tombé des nuesGa naar eindnoot8, Ornis.Ga naar eindnoot9 Une spécialité,Ga naar eindnoot10 Pontonniers superflus,Ga naar eindnoot11 Amourettes fluviales,Ga naar eindnoot12 Amour du mensonge,Ga naar eindnoot13 Loyauté en matière politique,Ga naar eindnoot14 Origine des ‘Idées’,Ga naar eindnoot15 Origine de la Modestie,Ga naar eindnoot16 - je ne me rappelle plus. Je voudrais que F.F. relise le tout attentivement - même les morceaux qu'il ne publie pas - et que, s'il y a, par-ci par-la, un mot a changer, il le fasse. S'il n'en a pas le temps, dis-lui de passer le tout a Victor pour que celui-ci en prenne connaissance. D'ailleurs, si je publie un volume de M. en sortant d'ici, je demanderai a Victor de faire les démarches nécessaires chez les éditeurs, car, a mon grand regret, je ne puis aller les voir moi-même. Enfin, je compte sur toi pour expliquer tout cela. J'ai commencé cette lettre ce matin, dimanche, vers dix heures, puis il a fallu la mettre de côté a cause de l'obscurité qui a régné toute la journée. Il m'a été impossible de lire ou d'écrire. Tu penses comme j'ai dû m'embêter. A présent il est quatre heures et on vient d'allumer le gaz. Je reprends donc ta lettre pour y répondre. - Ce que tu me racontes de ta | |
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promenade erratique est assez amusant. Piet qui écrit que tu vas te promener, et toi qui t'imagines que Piet se dirige vers la poste, tandis que tout simplement tu passes la maison sans t'en apercevoir. - Quant a ton chapeau, chérie, ne te fais pas de bile. Porte-le, qu'on le trouve beau ou pas. Moi je suis sur qu'il est très beau, si du moins il est comme tu dis, comme l'autre, noir, de l'année dernière. Et ne parle pas de la supériorité des Anglais dans la rue, sur quelle autre population que ce soit, car tu sais trop bien ce que nous avons eu a souffrir de l'insolence de ces brutes. J'avoue pourtant que les Hollandais laissent aussi a désirer sur ce point, mais ils sont bien loin d'atteindre la crapuleuse grossièreté des Anglais. En ce qui concerne ‘ma terreur’, je suis joliment content que tu l'aies laissée à Londres. D'ailleurs, ce n'est pas tout à fait la saison maintenant pour porter eet objet. Donc pas de bile et porte ton beau chapeau sans trop en vouloir a ces pauvres indigènes de Westzaan qu'ils ne sont pas des Parisiens. J'aimerais beaucoup que tu me copies le Don Juan que j'ai lu il y a bien des années. Pour le moment cela m'intéressera davantage que ‘La Devocion de la Cruz’ que j'aimerais lire en sortant, au soleil. L'espagnol (comme le malais) doit se lire dehors, en plein air, au grand soleil. Ici c'est trop sombre et trop triste. - A ta demande j'inclus ici les portraits de Ma... et de Maarten. Mais je voudrais que tu me les conserves a cause du fragment d'une lettre qui est derrière. C'est très beau, mais il [est] dommage cependant que les pieds de Ma se trouvent dans une dróle de position par rapport a sa figure. Du moins, si j'ai bien compris, elle tourne, comme Maarten, le dos au spectateur, n'est-ce pas? Mais les proportions sont très bien, ainsi que les bras. Qa amusera les enfants, je pense. - J'ai reçu les plumes. Merci bien. - Oui, j'ai eu quelques autres livres de M., mais ne puis pas les avoir à la fois. En ce moment j'ai en mains un volume où je ne trouve pas grand'chose a traduire. Rien que des aphorismes, mais assez piquants. Mais point de grands morceaux. Enfin, quand j'aurai fini cela, je prendrai un autre volume. - Tu sais: aujourd'hui j'ai juste la moitié de fait: 90 jours. Est-ce que tu peux t'imaginer qu'il n'y ait de cela que trois mois qu'ils sont venus me ceuillir? Moi cela me semble une éternité déja. Douze dimanches encore a passer dans ces murs après aujourd'hui. Tout de même, la moitié, cela commence a se tirer. Non, je ne pense pas que je pourrais avoir des livres. Donc ne m'envoie pas ce volume de Christina Rossetti. Mais copie-m'en des vers. Veux-tu? - Tu sais ce que je me propose pour quand je serai libre? Aux premiers beaux jours du printemps, quand il commencera a faire chaud un peu et que la verdure sortira partout, nous | |
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irons (si le travail rapporte un peu) faire un petit voyage... dans mon pays natal. Nous irons en Frise, a Leeuwarden. Nous visiterons ensemble les endroits où j'ai joue, où j'ai été a l'ecole où j'ai été... le loup blanc. Tu verras beaucoup de choses que tu trouveras belles et intéressantes. Moi cela me fera très grand plaisir de revoir le theatre de mes premiers exploits, la maison où je suis né etc. Cela te va-t-il? Tu me diras ce que tu penses de mon plan. Nous irions par mer avec un petit bateau a vapeur, pendant le jour, bien entendu, et nous aurons sans doute du plaisir. - As-tu pensé au dessin pour ‘Paradoxes’? - Et y penseras-tu a m'envoyer le plus vite possible un cordon pour mon lorgnon? Tu peux en faire un toi-même si tu achètes un mètre de cordon de soie ou de lacet de soie pas trop large. - Je trouve très jolis les vers de C.R. que tu m'as copiés. Merci, chérie. Tu continueras, n'est-ce pas, a m'écrire tous les jours. Ce sont tes belles chères lettres qui jusqu'ici m'ont donné le courage dont j'avais tant besoin. - Ton idee de te lever de grand matin et de diviser ta journée est excellente. C'est le meilleur remède contre l'ennui. Etudie bien, surtout l'anglais. Et traduis, comme tu dis en avoir l'intention, les petites choses de Tolstoï. Surtout, ma Kaya, prends soin de ta santé. Ne te balade pas pieds nus, ou insuffisamment vêtue, dans ce pays aqueux et humide, surtout dans cette saison. Si tu ne veux pas le faire pour toi-même, fais-le pour moi. Je t'en supplie. Et si j'ose encore te demander quelque chose: tu as maintenant trois mois devant toi. Surprends-moi, lorsque je sortirai, par un petit étalage de toutes les choses que depuis si longtemps tu voulais te faire: liquettes, grimpants et blouses. Tu as le temps maintenant, une machine a ta disposition et pas d'autres préoccupations. Laisse la mes liquettes que pour rire je t'ai demandé de faire, et finis d'abord toutes ces choses pour toi-même. Veux-tu? J'en serais si content. - Ah, tu m'appelles un ‘méchant’ parce que je ne veux pas te laisser te balader sur l'eau, toute seule, ni avec un petit bateau caduc, ni avec un grand, solide, que tu ne saurais pas gouverner seule (pas plus que moi d'ailleurs). Tiens, tiens, et pour cela je suis un sale méchant. - Attends que je sois libre et tu me payeras cela... et l'été prochain nous irons de temps a autre passer un jour à Westzaan et nous ferons des parties épatantes sur l'eau à nous deux. Cela te va-t-il? - J'ai toujours mes pierrots que je nourris et personne ne les chasse plus. Ils deviennent de plus en plus apprivoisés et viennent jusque fort avant dans ma cage pour prendre les miettes que je leur distribue. Il y en a qui n'a qu'une petite patte, un petit male. Il est le plus effronté de tous. C'est vraiment curieux a voir: dès que j'arrive le matin et que je fais entendre un petit | |
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bruit des lèvres, ils arrivent en quantité. (Tu te rappelles, la dernière fois a Alton: ‘pi ... ipe’ et Aimee de dire de sa plus douce et bete de voix: ‘oui, fifille, tu vas avoir du pain.’) Je suis plus curieux du sort de ce malheureux petit oiseau, ce triste ‘robin’, que de celui de sa propriétaire. Et toi? - Il faut que je prenne sur ta lettre un petit bout pour écrire a ce brave Piet, a qui je n'ai jamais pu répondre sur toutes ses lettres, ni sur celle de sa bonne femme et des enfants. Fais-lui lire ce qui le concerne et garde toi-même la lettre. - Je pense avoir une lettre de toi demain, lundi, si non deux. Du moins si tu as écrit samedi et dimanche. - Dis-moi bien ce que tu penses des traductions sans barguigner, comme d'ailleurs c'est ton habitude dont je te suis bien reconnaissant. A propos, comment trouves-tu Don Alonzo Ramirez?Ga naar eindnoot17 - Piet, dans sa lettre, me demande s'il peut venir me voir le prochain jour de visite, avec toi. Je le demanderai encore, mais je n'en espère pas grand-chose. Et cependant cela me ferait bien grand plaisir de savoir que tu ne feras pas seule le voyage de Westzaan - ici et retour. - Ah, mais maintenant il faut que j e pense a Piet. A dimanche prochain donc, ma Kaya, et tous les baisers de mon coeur.
Ton Sandro qui t'adore.
Beste Piet en familie, Eindelyk kryg je ook eens een paar regels van my. Dat heeft lang geduurd, zul je zeggen, niet waar? Maar 't was myn schuld niet. Hartelyk dank dan voor al jelui brieven, en de lieve goede letteren van je vrouw ook en van de kinderen. Zoo'n brief van een goed vriend of vriendin beurt een heeleboel op. De helft zit er vandaag juist op. Nog drie lange maanden. Ik ben zeer bly dat myn vrouwtje weer by u is. Zy kan nergens beter zyn. Pas vooral goed op haar hoor, want zy is erg wild en roekeloos, hoe flink en dapper en degelyk ook in ernstige zaken. Laat Jansje er eens op letten dat zy zich warm genoeg kleedt en niet den heelen dag op bloote voeten rondloopt. Je begrypt in zoo'n koud, vochtig klimaat. Jansje moet haar maar goed naryen op dat punt. Maar niet zeggen dat ik daarop heb aangedrongen. Laat haar ook niet op den omgang van den molen als die draait, en ook niet in 't bovenste deel van den molen waar al die schyven en spillen draaien. Piet, beste kerel, ik draag myn heel ‘gezag’ aan je over en hoop dat jelui goed op haar zult passen. En ook erg opletten op haar als 't vriest en er ys mocht komen. | |
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Ze zou er dadelyk op willen springen. - Gy moet niet denken dat het kinderachtig is van my dat ik er zoo op aandring dat gy op haar past. Maar zooals ik al zei is zy heel roekeloos en ziet nergens gevaar in. En als ik zoo in de kast zit ben ik natuurlyk nog zenuwachtiger dan anders als ik zelf by haar ben. Geef haar geen schaatsen of zoo iets voor er balken onder liggen. Maar zeg niet dat het van my komt, het verbod. - Schryf my spoedig weer eens, je vrouw ook. Als altyd hartelyk
je A. Cohen.
(Ik hoop dat gy myn schryvery zult kunnen lezen. De groeten aan grootmoeder en overige familie).
Kaya chérie: montre bien a Piet tous les passages de cette lettre, qui le concernent, et, au bas de la quatrième page,Ga naar eindnoot18 la ligne qui va, a travers la page, vers les lignes entourées d'un trait d'encre. Fais mes amitiés a grand-mère et aux enfants et aussi a Koba si tu la vois. Va-t-elle mieux, maintenant? Cette lettre est un peu plus gaie, n'est-ce pas
Piet, je hadt haar ook niet moeten zeggen dat ik je verzocht had haar niet alleen te laten schuitjevaren. Zy weet dat en heeft er my een verwyt van gemaakt. O, niet erg, en uit gekheid maar. Maar 't is beter dat zy denkt dat al die verbodsbepalingen van jou en je vrouw komen. Als getrouwd man zul je zelf weten hoe moeilyk het vaak is voor een man om zyn ‘wettig gezag’ te handhaven. Niet waar? Gegroet.
Ik zal vragen, Piet, of je de volgende keer met myne vrouw mee moogt komen. Gy begrypt het is my veel liever dat zy die reis met al die booten en sporen in je gezelschap doet dan alleen, boven en behalve het plezier je ook eens te zien. De volgende week Zondag zal ik dat wel weten en het je schryven.
Ma en Maarten, allebei gegroet van den haasje-over-schoolmeester, hoor! Over drie maanden komt hy weer les geven, als vader en moeder 't goed vinden. - Postzegels heb ik niet voor je kunnen bewaren, Maarten, want de enveloppes kreeg ik niet. Maar als de vacantie om is, dan zal ik je wel een hoop postzegels kunnen bezorgen. Nu, dag Ma, dag Maarten.
Hoe staat het met Maartens konynen? Zitten ze weer te broeien? Of zyn de eieren al uit | |
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Tu pourras avoir celle-ci mardi matin, première poste. Peut-être même lundi soir, mais c'est très problématique.
Non, je ne désire pas le petit portrait de Helen. C'est le tien que j'aurais voulu. C'est pas gentil du tout de ta part de ne m'avoir pas apporté celui que Helen à fait de toi. On le lui aurait rendu plus tard. Demande-le encore, je t'en prie. Je serais si heureux! (N'oublie pas de coller sur la lettre à Félix 12½, cent de timbres) |
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