Impressions de l'âme. Mélange de traductions du Hollandais, de l'Allemand, de l'Anglais et de poésies du traducteur(1841)–Aug. J.Th.A. Clavareau– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 177] [p. 177] La Fleur cueillie. Tendre fleur, brillante naguère, Où donc est ton éclat si doux? Mourante, à l'écart, sur la terre, Quel vent te brisa sous ses coups? Ah! la beauté ne dure guère; Chère Lise, le voyez-vous? Pauvre fleur! sur ta tige encore, Hier il ne te manquait rien; Aux premiers rayons de l'aurore, Nul émail n'effaçait le tien; Et te voilà, pâle, inodore!.... Chère Lise, observez-le bien. [pagina 178] [p. 178] Pauvre fleur! jouet de l'orage, Hier ton calice embelli Parfumait l'ombre du bocage; Tu meurs! et ton bouton flétri N'afflige pas Zéphyr volage! O chère Lise, pensez-y. Pauvre fleur! foulée, avilie, Que ton coloris était frais! L'oisive main, qui t'a cueillie, A fané tes jeunes attraits: Une fleur est si-tôt flétrie! Lise, ne l'oubliez jamais. Vorige Volgende