Échos limbourgeois(1842)–Aug. J.Th.A. Clavareau– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 31] [p. 31] Le réveil de l'enfant. Maître du ciel et de la terre, Et mon âme et ma vox bénissent ton amour! C'est toi qui m'endormis d'un sommeil salutaire, Toi qui viens m'éveiller lorsque renaît le jour! Pour que je repose tranquille, Ton appui paternel et tes soins bienfaisans, Ont, pendant cette nuit, protégé mon asile; Avec quel intérêt tu veilles tes enfans! [pagina 32] [p. 32] O Dieu que ma famille adore, Daigne prêter l'oreilie à mes premiers accens; Et puisque ta bonté me donne un jour encore, Ne me retire pas tes regards tout-puissans! Père de tout ce qui respire, Mon enfance de toi réclame une faveur: Que je puisse aujourd'hui travailler et m'instruire, Pour te glorifier de la bouche et du coeur. Grand- Etre! divine lumière! Ton soleil de retour brille sur l'horizon; Que jusqu'à son coucher je t'appelle mon père, Comme tous les mortels qui révèrent ton nom! Oh! que jamais je ne t'oublie! Je retrouve partout ta tendresse pour moi: Qu'au sentier des vertus, Seigneur, toute ma vie S'écoule sous les yeux et soit digne de toi! Vorige Volgende