Vaderlandsche letteroefeningen. Jaargang 1811
(1811)– [tijdschrift] Vaderlandsche Letteroefeningen– Auteursrechtvrij
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Het is versierd met zeven fraaije en den kunstsmaak van den Heer van senus eer aandoende Gravures, voorstellende zoo vele vrouwelijke afbeeldingen, in verschillende attitudes en karakters, namelijk: als beoefenares der kunsten, als kokette, als nieuwsgierige of weetgierige, als in gepeins, als eenen bloemtuil makende, als Borduurster; en, zich opschikkende aan het toilet. Eene menigte van stukjes, zoo in Proza als Poëzij, gedeeltelijk tot de gemelde afbeeldingen betrekking hebbende, is ook hier bij de gewone Almanaks-bijzonderheden gevoegd. Een aantal van binnen- en buitenlandsche Auteurs hebben daartoe of door oorspronkelijke of door uit hunne Werken ontleende opstellen het hunne bijgedragen, en ook onder deze zijn er, die niet onaardig zijn, bij voorb. de volgende Fabel: La poule.
Si ma poule était mieux nourrie,
Au lieu d'un oeuf peut-être elle m'en pondrait deux;
Cela nous aiderait dans ces temps malheureux,
Disait Jeanne: essayons. La voila rebondie,
Grasse à plaisir; soins superflus:
L'embonpoint la perdit; elle ne pondit plus.
* * *
Abondance de biens étouffe l'industrie.
Quelques souhaits du premier jour de l'an.
Jules fait beaucoup de dépense;
De la fortune enfant chéri,
Il vit au sein de l'opulence:
Je souhaite à Jule un ami.
Agnès croit les hommes sincères,
Tendres, constans et point jaloux,
Toujours amans, jamais colères:
Ne lui souhaitons point d'époux.
Lise veut plaire; elle est coquette,
Elle met du blanc et du noir,
Elle a cinquante ans; je souhaite
A Lise un fidèle miroir.
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A l'amant timide et fidèle
Je souhaite un tendre baiser;
Et je souhaite une cruelle
A l'amant volage et leger.
La nuit, le jour Paul étudie;
Il a du savoir, de l'esprit;
Il a fait mainte tragédie:
Je souhaite à Paul un habit.
Il est certains faiseurs de drames,
Qu'à l'envi chacun applaudit,
Qui font pâmer toutes nos dames:
Je leur souhaite plus d'ésprit.
D.L.M. Ten slotte nog deze Fabel: La canne et ses oeufs.
Une canne couvait ses oeufs
Dans une ferme et sous les yeux
D'un vigilant propriétaire;
Elle s'enfut à la rivière,
ϒ fit cent tours, y plongea, barbotta,
Puis au retour elle humecta
Ses pauvres oeufs, espérance chérie:
L'humidité les gâta,
Aucun ne reçut la vie.
Le fermier n'en fut pas content,
Et se résolut à l'instant
De ne plus laisser la canette
Couver ses oeufs, mais d'en charger
Quelqu' honnête et sage poulette,
Sous qui les oeufs mûriraient sans danger.
L'expédient réussit, et la mode
S'en établit par tout pays.
* * *
Conseillons la même méthode
Aux jeunes mères de Paris.
Si le doux soin de leurs familles
Au logis pour toujours ne peut les arréter;
Qu'elles donnent sans hésiter
Des gouvernantes à leurs filles.
mancini-nivernois. | |
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De nette uitvoering verdient allen lof. Alleen is het jammer, dat, om enkelde lange regels niet af te breken, (hetgeen toch elders gedaan is,) de woorden zoo op elkander gedrongen zijn, dat men er op studeren moet, om ze verstaanbaar te schiften, b.v.:
Lesbine enfincroitvoir descendredanslaplaine
Quipour unaird'ennuipourraitpassersurterré.
Toutiraitauplusmaldansvosbois, dansvosnids.
Enz. |
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