Septentrion. Jaargang 30
(2001)– [tijdschrift] Septentrion– Auteursrechtelijk beschermd
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Le choeur de l'église Notre-Dame-au-Sablon, xve siècle (Photo A.C.L., Bruxelles).
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ActuellesAprès les peintres en 1995 et les sculpteurs en 1998, les architectes des Plats Pays ont, à leur tour, récemment fait l'objet d'un ouvrage édité par la Stichting Ons Erfdeel (Fondation Notre Patrimoine), avec un titre calqué sur le modèle de ses deux devanciers: Architectes néerlandais et flamands d'aujourd'hui. Hans Ibelings y présente 10 architectes néerlandais et Francis Strauven 6 architectes flamands. Dans son introduction de la partie consacrée aux Pays-Bas, Hans Ibelings brosse une rétrospective des 20 dernières années. Francis Strauven fait de même pour le volet flamand, avec maintes références à des éléments historiques et au contexte social au sens large. Les textes sont agrémentés de quelque 80 photos, pour la plupart en couleurs. De tout temps, l'architecture aux Pays-Bas a été soumise à des prescriptions rigoureuses. Très longtemps, les initiatives de particuliers ont eu beaucoup de mal à s'affirmer. Dès lors, il va de soi que la majorité des immeubles de conception novatrice sont construits sur adjudication publique. En Flandre, les règles sont nettement moins contraignantes, de sorte que les nouvelles formes d'architecture s'y rencontrent principalement dans les habitations privées. Toutefois, ces dernières années, un rapprochement s'amorce entre les Pays-Bas et la Flandre. Des architectes néerlandais renommés se voient confier des travaux en Flandre et vice-versa. Les Néerlandais prennent également conscience qu'une réglementation trop stricte risque de mener à une uniformité réductrice. A l'inverse, la Flandre appréhende le chaos que pourrait engendrer une absence totale de prescriptions. Adresse: Stichting Ons Erfdeel, Murissonstraat 260, B-8930 Rekkem. ◆ Bruxelles, capitale de l'Europe, de la Belgique et de la Flandre, est souvent assimilée à un lieu chaotique, truffé de chancres urbains. L'histoire de cette ville passionnante est trop peu connue. On se plaît d'autant plus à souligner l'intérêt de Bruxelles. | |
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Histoire d'une ville brabançonne. Ce livre de l'historien Paul de Ridder (o1948) esquisse les grandes lignes de l'évolution de Bruxelles à travers l'histoire, en ne se limitant pas à l'évolution politique mais en abordant aussi les aspects socioéconomique, culturel et artistique. Il a été édité en néerlandais par la Stichting Mens en cultuur, Groot-Brittanniëlaan 43, B-9000 Gent (ISBN 90 72931 73 4). Émile Kesteman en a réalisé une traduction française. Paul de Ridder est reconnu dans l'aire géographique néerlandophone comme un éminent spécialiste de Bruxelles. Il a notamment étudié le gouvernement des ducs de Brabant Jean Ier et Jean II (xiiie siècle et début du xive) et a dressé l'inventaire des archives de la collégiale des saints Michel et Gudule. Son étude Het andere Brussel. Afrekening met vooroordelen (Un autre Bruxelles. Pour en finir avec les préjugés, 1988) fait autorité en matière d'histoire de la capitale de la Belgique. Ces dernières années, il a surtout concentré ses recherches sur l'emploi des langues à Bruxelles avant 1794. ◆ La Maison Saint-Exupéry, à Lille, aujourd'hui présidée par Monique Dubar, reste fidèle à sa réputation de dynamisme et d'éclectisme: témoin le deuxième numéro de Mélanges, publication périodique reproduisant des textes de conférences organisées par cette association culturelle. On y trouve 20 textes traitant notamment de musique, littérature, histoire et emploi des langues. C'est surtout le nord de la France qui est à l'honneur, et une attention particulière est réservée à l'époque où le nord-ouest du pays a fait partie des Pays-Bas. La féminisation de l'enseignement, vue notamment sous l'angle historique et sociologique, a été choisie pour thème central de ce numéro de Mélanges, ceci en raison de l'exposition ‘Une histoire de femmes’, organisée en 2000 par l'Institut national de la recherche pédagogique et accueillie par Lille à l'initiative de la Maison Saint-Exupéry. Adresse: 31, rue des Fossés, F-59800 Lille. Voir Septentrion, XXIX, no3, 2000, pp. 93-94. ◆ Le récent décès de F.B. Hotz (1912-2000), un des auteurs néerlandais les plus remarquables des dernières décennies, est l'occasion de redécouvrir son oeuvre, presque entièrement constituée de courtes histoires. Si l'oeuvre est demeurée longtemps inconnue, l'incontestable talent littéraire de Hotz a cependant suscité un intérêt croissant. On pourrait dire que ce styliste écrivait comme Johan Cruijff dribblait: avec une précision d'orfèvre. Maintes fois, en raturant, limant et polissant, il a réalisé un petit chef-d'oeuvre. A la lecture de ces histoires, qui sont souvent de simples anecdotes glanées dans le quotidien, on perçoit parfois le dépit, la rancune ou le cynisme, mais l'ironie a heureusement toujours le dernier mot. En 1997, les petits récits de Hotz ont été réunis dans une publication de luxe en deux tomes sous le titre Het werk (L'OEuvre). Peu après la parution de ce recueil, l'auteur a reçu le prix P.C. Hooft, une des distinctions littéraires les plus convoitées en pays néerlandophone. Voir Septentrion, XXVII, no2, 1998, pp. 73-76. ◆ Au coeur de la ville de Gand se trouve le Poëziecentrum (Maison de la poésie). Ce centre de documentation, d'information et d'étude de la poésie de langue néerlandaise a fêté en 2000 sa vingtième année d'existence. Il est issu d'une revue périodique de poésie qui, sous le titre actuel de Poëziekrant (Journal de poésie), présente des poètes néerlandophones et constitue une véritable mine d'informations sur la poésie de langue néerlandaise, tout en s'intéressant à la poésie étrangère en traduction néerlandaise. Sous l'impulsion de son directeur-fondateur Willy Tibergien (o1945), le Poëziecentrum mène un combat opiniâtre pour donner à la poésie la place qui lui revient dans le monde néerlandophone. Outre une librairie de poésie, le centre possède une bibliothèque très fournie et est fréquemment associé à des manifestations littéraires. En tant que maison d'édition, le Poëziecentrum a pu acquérir la plus ancienne publication périodique de poésie flamande, les Bladen van de poëzie (Feuilles de la | |
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Willy Tibergien (o1945) (Photo Van Speybroeck).
Bruges, ‘Venise du Nord’.
Harry Mulisch (o1927).
poésie). De plus, le centre publie des anthologies de poètes importants de langue néerlandaise. Adresse: Hoornstraat 11 A, B-9000 Gent. Voir Septentrion, XIX, no2, 1990, p.81. ◆ Les Éditions Autres Temps, à Marseille, montrent un vif intérêt pour la poésie en langue néerlandaise. Elles ont fait paraître, dans une traduction française réalisée par Liliane Wouters, des poèmes de Guido Gezelle (1830-1899), le grand classique flamand du xixe siècle, et ont également publié des oeuvres de Stefaan van den Bremt (o1941) traduites en français par l'auteur lui-même. Après L'invention de la tendresse (1997), les Éditions Autres Temps ont publié en traduction française une seconde anthologie de poèmes de Willem M. Roggeman (o1935): Erostrate, qui regroupe dix poèmes en ‘hommage sublime, esthétique et charnel à la femme’. Ces poèmes ont été traduits du néerlandais par Évelyne Wilwerth, et chacun d'eux est accompagné d'un dessin de l'artiste espagnol Luis Alberto. Voir Septentrion, XXIX, no1, 2000, p. 90. ◆ Quiconque a passé ne fût-ce qu'une journée à Bruges peut en témoigner: la Venise du Nord est un des pôles d'attraction touristiques les plus séduisants des Plats Pays. Les touristes s'y pressent, l'été, irrésistiblement attirés par le superbe centre historique de la ville. Un centre qui, aujourd'hui, est l'obj et d'une reconnaissance internationale de premier ordre: depuis la fin de l'année 2000, il figure dans la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO, où il a rejoint les béguinages et beffrois de Belgique. Dans le coeur historique de Bruges, de nombreux éléments rappellent le passé glorieux de la cité. Du xiiie au xve siècles, celle-ci a été le principal centre international du commerce et de la finance, rôle dont hériteraient ensuite Gand puis, surtout, Anvers. Le chef-lieu de Flandre-Occidentale vient d'être mis à l'honneur lors de l'exposition Bruges à Beaune: Marie, l'héritage de Bourgogne, organisée par l'Hospice de Beaune et qui s'est clôturée le | |
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28 février 2001. Deux lieux historiques avaient été choisis pour accueillir l'exposition: la porte Marie de Bourgogne et l'Hôtel-Dieu. Deux cents oeuvres, dont beaucoup avaient été prêtés par les musées communaux de Bruges, illustraient la vie de Marie, dernière duchesse de Bourgogne. A la suite de son mariage avec Maximilien d'Autriche, Marie allait jouer un rôle déterminant dans l'histoire des Plats Pays. En marge de cette exposition de Beaune, les Éditions Somogny ont publié, sous la direction rédactionnelle de l'historien Bertrand Schnerb, un ouvrage intitulé L'Hôtel-Dieu de Beaune et l'hôpital Saint-Jean de Bruges, qui met bien en lumière les destins parallèles de ces deux hôpîtaux. ◆ Le bulletin périodique de langue néerlandaise ANBF-Nieuwsbrief, publié par l'Association des néerlandistes de Belgique francophone, en est à sa cinquième année. Consacré à la traduction, ce cinquième bulletin d'information évoque, en sept articles, différents problèmes que pose la traduction de français en néerlandais. Signalons au passage que le compte rendu de la cinquième assemblée générale des membres fait état d'une volonté de renforcer la coopération avec les néerlandistes de France. Le bulletin d'information donne également une liste de mémoires rédigés dans les sections de néerlandais des universités de Belgique francophone (année académique 1999-2000), et se termine par la rubrique Aankondigingen en mededelingen (Annonces et communiqués). L'ANBF dispose désormais de son propre site internet, où sont présentés sa structure, ses objectifs et ses initiatives, et où sont également reprises les Aankondigingen en mededelingen: www.anbf.be Adresse rédactionnelle du Nieuwsbrief: Université de Liège, Section de néerlandais, place Cockerill 3, B-4000 Liège. ◆ ‘Présenter des auteurs de diverses nationalités et de divers continents’ est un des multiples objectifs d'Archipel. Cahier international de littérature. Alain Germoz, directeur d'Archipel, a toujours fait sienne cette ambition. Dans chaque numéro de sa revue, il présente des auteurs de pays et régions linguistiques les plus divers, sans jamais omettre la néerlandophonie. Dans le volume 16 (2000), il est également question de littérature de langue néerlandaise. Alain Germoz a repris deux poèmes de l'auteur flamand Joris Iven (o1927) dans le texte original et la traduction française de Jacqueline Caenberghs. Joris Iven a publié à ce jour deux recueils de poésie et une pièce de théâtre. Il a aussi réalisé des traductions néerlandaises d'auteurs étrangers, tels Tahar Ben Jelloun et Nazim Hikmet. Adresse: Jan van Rijswijcklaan 7/2, B-2018 Antwerpen. ◆ L'écrivain néerlandais Harry Mulisch (o1927) n'est désormais plus un inconnu en pays francophone, surtout depuis la parution en français chez Gallimard, en 1999, de son chef-d'oeuvre De ontdekking van de hemel (La découverte du ciel). La version française, due à Philippe Noble et à Isabelle Rosselin, a suscité l'enthousiasme de la critique, impressionnée par le souffle dramatique de ce roman, qui a pour thème la rupture du pacte entre Dieu et les hommes et qui manie avec brio les références à des disciplines aussi diverses et ardues que l'astrophysique, l'histoire des religions, la théologie, l'occultisme et la biologie génétique. Le roman de Mulisch inspire aussi d'autres formes d'art. La société musicale du Midi de la France Musicatreize, fondée par Roland Hayrabedian, y a puisé l'argument de son opéra L'An un. Laurent Roth signe le livret, tandis que le compositeur est Jean-Christophe Marti. Les représentations de L'An un ont pour cadre le Théâtre des Salins à Martigues, dans la grande banlieue marseillaise. Voir Septentrion, XXVIII, no1, 1999, pp. 3-15. ◆ La renommée du cinéma néerlandais à l'étranger est essentiellement due au talent de ses documentaristes. Les cinéastes Joris Ivens, Bert Haanstra et Ed van der Elsken, tous trois déjà décédés, ne sont pas des inconnus pour les cinéphiles francophones. Johan van der Keuken | |
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Annie Degroote (o1949) (Photo D.R.).
Cornelis de Vos, portrait de Magdalena de Vos, fille du peintre, toile, vers 1623-1624, 103 × 77, ‘The Duke of Devonshire and the Chatsworth House Trust’, Bakewell.
(1938-2001), mort au tout début de cette année, peut être cité dans la foulée des trois précédents. Sa carrière n'a vraiment commencé qu'après qu'il eut obtenu une bourse de l'Institut des hautes études cinématographiques de Paris. C'est dans la capitale française qu'il a réalisé son premier court métrage, Paris à l'aube (1960). Ce film sera suivi de plusieurs autres, mettant en scène des personnages marginaux. Il continue, en même temps, de mener ses expériences sur l'image et le son. Puis vient une période d'engagement politique: dans la trilogie Dagboek (Journal, 1972) - Het witte kasteel (Le château blanc, 1973 - De nieuwe ijstijd (La nouvelle glaciation, 1974), il critique sévèrement les carences des relations Nord-Sud. Au cours des années 90, la mort occupe une place de plus en plus importante dans l'oeuvre de Van der Keuken, au point qu'il a pu parfois donner l'impression de réaliser des films pour conjurer le destin. C'est aussi pendant cette période que le cinéaste est revenu à ses premières amours, la photographie. Voir Septentrion, XX, no2, 1991, pp. 2-5. ◆ Annie Degroote (o1949) figure parmi les écrivains les plus lus du nord de la France. Bien qu'elle soit également auteur dramatique, elle est surtout connue comme romancière. Son oeuvre évoque de façon magistrale l'atmosphère typique de la Flandre française du xviie au xxe siècles. Dans son roman Le Moulin de la Dérobade, qui vient de paraître, elle esquisse le troublant portrait d'une jeune aristocrate bourguignonne du début de xxe siècle, qui part à l'aventure dans le Nord inconnu, à la recherche de ses origines familiales. C'est aux alentours du Moulin de la Dérobade, situé sur le Mont des Cats, qu'elle trouvera les réponses à ses multiples interrogations. Le roman tout entier est imprégné de l'amour d'Annie Degroote pour la Flandre française, ce pays de carillons, de géants et de superbes paysages trop souvent méconnus. Le Moulin de la Dérobade est paru aux Éditions Presses de la Cité, dans la collection ‘Romans Terres de France’ (ISBN 2 258 05303 X). ◆ | |
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‘Retrouver le Nord dans ses différentes configurations culturelles, historiques et thématiques’, telle est l'ambition du recueil Le Nord, latitudes imaginaires, publié sous la direction rédactionnelle de Monique Dubar et Jean-Marc Moura dans la collection ‘UL3 travaux et recherches’ de l'Université Charles de Gaulle Lille 3 (ISBN 2 84467 022 9). Le Nord, latitudes imaginaires reprend les actes du xxixe congrès de la Société française de littérature générale et comparée. L'ouvrage offre, en un peu plus de 40 articles, un tour d'horizon instructif de la littérature et de la culture du Nord, un Nord vu comme ensemble géographiquement très étendu, englobant la Scandinavie, la Finlande, la Russie, la Belgique, la Flandre et la Picardie. Les échanges littéraires et culturels entre le Nord et d'autres régions tiennent une large place dans cette étude. La section ‘Belgique, Flandres, Picardie’ comprend notamment un article de Jozef Deleu sur Septentrion. ◆ Un genre de prédilection des grands peintres néerlandais et flamands des xvie et xviie siècles était le portrait d'enfant. Jusqu'au 22 avril 2001 se tient au Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers l'exposition Kinderen op hun mooist. Het kinderportret in de Nederlanden 1500-1700 (Les enfants sous leur plus beau jour. Portraits d'enfants dans les Pays-Bas de 1500 à 1700). Cette exposition, qui a été accueillie précédemment au Musée Frans Hals de Haarlem, rassemble environ 80 tableaux dont un grand nombre n'ont jamais été présentés auparavant. On peut y voir, entre autres, des oeuvres de Pierre Paul Rubens, Jan Gossaert, Cornelis de Vos, Rembrandt et Gerard ter Borch. Le catalogue est disponible en néerlandais et en anglais. On regrettera l'absence d'une édition française. Genre très populaire en Flandre dès la fin du xve siècle, le portrait d'enfant a été introduit dans les Provinces du Nord par les nombreux artistes flamands qui ont dû s'y réfugier pour des raisons politiques et religieuses. C'est ainsi qu'il a connu, là aussi, son plein épanouissement au xviie siècle, le célèbre ‘Siècle d'or’ néerlandais. Adresse: Leopold de Waelplaats, B-2000 Antwerpen. ◆ L'Escaut ne fascine pas seulement la rédaction de Septentrion. Les Éditions La Renaissance du Livre ont récemment publié, en collaboration avec la Commission internationale pour la protection de l'Escaut, un ouvrage intitulé Escaut, fleuve sans frontière (2000). Les textes ont été rédigés par l'homme de lettres Michel Voiturier et par le biologiste Patrick Meire. Les photographies, dont se dégage souvent une véritable poésie, sont signées Jan Decreton. Les auteurs descendent le fleuve depuis sa source jusqu'à son embouchure, se risquant de temps à autre à un petit crochet par un affluent; la Lys, notamment, y est mise à l'honneur (ISBN 2 8046 0420 9). Adresse: La Renaissance du Livre, chaussée de Roubaix 52, B-7500 Tournai. Tout autre est le propos du livre paru en néerlandais sous le titre De Schelde. Verhaal van een rivier (L'Escaut. Histoire d'un fleuve, 2000). Édité par le Davidsfonds, il retrace l'histoire du cours d'eau depuis ses origines jusqu'à nos jours et offre un bel aperçu des étapes successives de son évolution, en prenant en compte aussi bien les modifications du climat et la diversité du paysage que le rôle joué par l'homme. L'ouvrage, dû à la plume de Mark van Strydonck et Guy de Mulder, est agrémenté de nombreuses illustrations judicieusement choisies (ISBN 90 5826 059 3). Adresse: Davidsfonds, Blijde Inkomststraat 79-81, B-3000 Leuven. Hans Vanacker |
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