De Gulden Passer. Jaargang 60(1982)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende 109. Dum viuo prosum. Ie suis le chesne ia brisé, Et esclatté par le tonnerre, Par la pourriture mangé Ie ne fais profit sur la terre. Toutesfois pendant que le temps Et la douceur de la nature, Bien que ie fusse chargé d'ans, M'ont laissé prendre nourriture: Ie n'ay failly de profiter Iettant tousiours nouueaux feuillages, Ie n'ay failly de te donner, O laboureur, de mes branchages. Et bien que ie soys presque mort, Si est ce que ie te rapporte Le profit du rameau qui sort Du haut de sommet que te porte. Si les hommes fai joyent autant Encependant qu'au monde ils viuent, Vn chacun seroit plus content De ceux qui verité poursuyuent: Et Dieu qu sied au haut des cieux Fauoriseroit l'entreprise De l'homme qui est soucieux Que Dieu sa fortune conduise. Vorige Volgende