Biekorf. Jaargang 72
(1971)– [tijdschrift] Biekorf– Auteursrechtelijk beschermd
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Karel Callebert de trouwe Gezellediscipel
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à celles du pôle-Nord. Quatre ne sont pas décidés quant à leur vocation. Sept ou huit sont en danger de ne pouvoir continuer, faute de capacité. Ils ont été reçus suo periculo’Ga naar voetnoot(4). Het verslag van superior Bruno Vanhove over Karel Callebert luidde als volgt: ‘Callebert Charles. Piété: suffisante, mais capricieuse; Caractère: un peu difficile; Conduite: généralement bonne. Application: parfois en défaut; Capacité: suffisante; Vocation: parait véritable. Remarque particulière: Se met difficilement aux études sérieuses’Ga naar voetnoot(5). Na zijn teologische vorming aan het Groot Seminarie te Brugge werd Karel Callebert op 25 september 1863 door Mgr. Malou benoemd tot surveillant aan het college te Kortrijk. Het college te Kortrijk dat pas vanaf 1872 het ‘Collège Saint-Amand’ werd genoemdGa naar voetnoot(6), stond, sinds 1860, onder de leiding van principaal Edmond Van LedeGa naar voetnoot(7). Op 1 augustus 1866 noteerde deze over surveillant Karel Callebert: ‘M. Callebert s'acquitte avec zèle et dévouement de ses fonctions de surveillant. C'est dommage qu'il ait des allures si prétentieuses. Il perd par lá beaucoup chez les élèves et surtout chez les Parents, avec lesquels il doit être souvent en relation’Ga naar voetnoot(8). Onder de collega's had Callebert o.m. Gustaaf-Hendrik Flamen, te Kortrijk sinds 1862, en Viktor-Félix Van Coillie, uit Beveren-bij-Roeselare, te Kortrijk vanaf het schooljaar 1864-1865Ga naar voetnoot(9). Met het schooljaar 1866-67 werd Edmond Van Lede, als principaal, vervangen door de titularis der retorica, Ferdinand Parmentier. Met ditzelfde schooljaar 1866-1867 werd Karel Callebert titularis der Vijfde | |
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Latijnse Klas, opvolgend aan Petrus-Jacobus Tahon die overgeplaatst werd naar het college te IeperGa naar voetnoot(10).
Op 6 november 1867 schreef principaal Ferdinand Parmentier aan Mgr. Faict: ‘Je ne trouve dans tout mon personnel écclésiastique que trois hommes à même d'aider la discipline dans les deux sections de l'internat et celle de l'externat; aussi mon embarras est-il grand; il ne se passe pas de jour que je ne me voie obligé d'aller en surveillance. Je ne puis rien confier à M. Callebert en fait de surveillance; il a un système de réforme universelle qui le rend impossible. Tous mes surveillants sont unanimes à l'écarter de leur domaine respectif’Ga naar voetnoot(11). Dit ongunstig getuigenis wordt enkele maanden later nl. op 2 maart 1868, gevolgd door een ander, even ongunstig: ‘M. Callebert ne réussit pas trop. Je ne sais s'il pourra tenir: il manque de tact et de naturel dans ses procédés. L'autorité est très-compromise. Je crois que son caractère vous est assez connu pour qu'il n'y ait dans mon dire rien qui vous étonne’Ga naar voetnoot(12). Over Karel Callebert als titularis der Vijfde Latijnse schreef principaal Ferdinand Parmentier op 2 september het volgende aan Mgr. Faict: ‘Mr. Callebert, Professeur de Cinquième, réussit dans son enseignement; je le trouve infatué des idées Gezelle bien connues à sa Grandeur. Il imite ce genre dans certaines compositions flamandes, sous forme d'essais, et manifeste, d'une manière voilée toutefois, le désir de prendre la succession de M. Baelden en seconde latine. Caractère difficile en communauté, il bat froid avec M. Bossaert (= titularis Derde Latijnse Klas). Je sympathise difficilement avec lui; il se mêle trop de tout et voudrait prendre des initiatives qui ne sont nullement de son ressort. Il est difficile de l'aimer; aussi ses élèves lui accordent peu de sympathie. Pour faire de l'ordre, il créerait aisément, à son insu, des difficultés’Ga naar voetnoot(13). Vanaf 1870 had leraar Callebert dikwijls last van keelpijn omwille van het spreken. Tijdens zijn laatste schooljaar te Kortrijk, 1870-1871, moest hij herhaaldelijk ziekverlof nemen. Op 20 juni 1871 signaleert principaal Parmentier aan de bisschop: ‘M. Callebert est en familie réduit au plus strict silence’Ga naar voetnoot(14). Op 7 juli 1871 schrijft de principaal aan Inspekteur kanunnik Bruno Vanhove: ‘Demain soir Mr. Callebert recevra son congé. Je le renvoie en promenade; je ne puis en conscience pas le continuer en ses fonctions qui le tuent. L'essai est fait; il contredit mes espérances. Le pauvre garçon a fait l'impossible; j'admire son courage mais au point de le désavouer’Ga naar voetnoot(15). De volgende dag schrijft de principaal | |
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nogmaals aan Inspekteur Bruno Vanhove: ‘Je reçois à l'instant en mon cabinet la visite de M. Berlaimont. Ce monsieur, ayant appris que M. Callebert quitte pour ne plus reprendre sa chaire, vu qu'il va à Louvain pour se soumettre au traitement Lefebvre, me redemande la 51me Latine où il a fonctionné durant quinze jours. M. le Docteur de Craene que je viens de recevoir me dit que Mr. Callebert est capable de prendre immédiatement une légère place de vicaire. On pourrait attendre les vacances; mais l'abbé doit se retirer nécessairement de la carrière de l'enseignement. Le Docteur l'arrête tout d'un coup parce qu'il prétend qu'un plein air et le mouvement peuvent certes le remettre, mais que la parole maintenue doit le casser pour toujours’Ga naar voetnoot(16). Op 9 juli 1871 licht de principaal Mgr. Faict in over de toestand van leraar Callebert: ‘M. Callebert suspend ses leçons. Mr. Callebert, me dit son médécin, est capable de prendre un léger vicariat mais l'enseignement lui est absolument interdit. Mais le sujet en est bien convaincu’Ga naar voetnoot(17). Een week later gaat een nieuwe brief naar Inspekteur Bruno Vanhove: ‘M. Callebert doit se reposer dans le silence le plus complet: il est menacé de la phtisie du larynx. Le docteur vient de sortir de chez moi et il me déclare le mauvais état du professeur. M. Callebert a prêché un Carême qui lui a fait mal. Je l'ai averti jadis, on n'est pas toujours écouté’Ga naar voetnoot(18).
Op 26 juli 1871 ondertekent Karel Callebert, met ziekverlof, de laatste bijdrage van zijn ‘Paul en Isabelle’, verhaal dat begonnen was te verschijnen in ‘Rond den Heerd’ vanaf de aflevering van 15 oktober 1870. Op 3 december 1871 werd hem dan een ‘léger vicariat’, nl. te Koekelare, toegewezen. Op 17 december 1875 ging hij over, als onderpastoor, naar Torhout. Op 24 maart 1886 werd hij pastoor te Houtem-bij-Veurne, en, tenslotte, te Blankenberge op 4 juli 1888 alwaar hij overleed op 7 oktober 1900. Enkele maanden voordien, nl. op 6 december 1899, had hij nog, in de O.L. Vrouwkerk te Kortrijk, bij de nadienst van de enkele dagen voordien te Brugge overleden Gezelle, ‘eene wonderschoone lijkrede’Ga naar voetnoot(19) uitgesproken voor zijn Meester waarvan hij, zijn leven lang, een eerlijk en trouw discipel geweest is.
André Demeulemeester |
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