Verzamelde gedichten(1968)–Victor E. van Vriesland– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 259] [p. 259] La ruse Depuis ce soir à jamais terrible Où, dans un vague monde bruyant, Nous nous connûmes, (nous devinant Par quel lien fatal et indicible?) Tu t'es retranchée en ton silence, Défendant une âme vierge encor. Moi, trompant les ans, j'ai vu mon sort - La mort, éludée, a sa vengeance: N'ayant pu me livrer aux barbares, N'ayant pu m'abattre d'un seul coup, Elle a trouvé supplice plus rare: Lente, et feignant un sourire doux, Elle entre en moi par tes traits sans tare, Me remplit centuple et me dissout. Vorige Volgende