cela
n'était pas vrai.’
Dat is heel andere taal dan die welke hij in 1940 laat horen vanuit het gesticht
van Ville-Evrard in een van zijn laatste brieven aan Génica:
‘Il faut trouver de l'héroïne à tout
prix et il faut se faire tuer pour me l'apporter ici. Voilà
où en sont les choses. [...] Mais le grave de l'affaire est que tous
mes amis se sont révoltés, et vous aussi, ont pris les
armes dans Paris, se sont fait livrer de l'héroïne par la
force pour me l'apporter, et qu'on vous l'a soutirée à
tous par magie, et qu'on vous a fait perdre ensuite conscience de votre
révolte [...].’
Tussen deze citaten in liggen de honderden verwarde, tedere, luciede, hatelijke,
verliefde brieven van Artaud. Herhaaldelijk merkt hij op dat zijn geest totaal
wordt overwoekerd door de ziekte, dat het niet lang meer zal duren of... en
vanuit die ‘of’ ontstaat zijn literatuur.
Hij noteert weinig anekdoten, behalve soms omtrent zijn desillusies met de
surrealistische groep (1925: ‘dans leur ensemble, Breton et Aragon
exceptés, la pire bande de cons que la terre ait
portés’), of omtrent het milieu van toneel en film. Maar
in essentie draait zijn briefwisseling, zodra hij tracht haar iets te verklaren
van zichzelf, zijn gedrag, zijn lijden, rond de essentiële ervaring
van de pijn: ‘Comprends enfin que la chose primordiale, la chose qui
est la question est l'intensité de la souffrance. Tu me parles
toujours de ma vie, de guérison future, mais comprends que
l'idée de la souffrance est plus forte que l'idée de la
guérison, l'idée de la vie. Et la question pour moi est de
soulager cette souffrance, l'intensité même de cette
souffrance m'empêche de penser à autre chose. [...] Tu me
parles d'attendre, de patienter comme si l'horreur de ma vie pouvait me
permettre d'attendre. [...] mon corps tordu, mon corps coupé, mon
cerveau scié ne me donnent pas le