Rembrandt Harmens van Rijn. Deel 2. Sa vie et ses oeuvres
(1868)–Carel Vosmaer– Auteursrechtvrij
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à Amsterdam a relevé un fait que nous n'osons pas passer sous silence. Il paraîtrait que dans l'été de 1654 Hendrickie Jaghers, demeurant comme servante chez Rembrandt, fut accusée de commerce illicite avec le peintre, et comparut devant la commission; qu'elle reconnut le fait et qu'elle reçut une réprimande sévère avec défense d'assister à la sainte CèneGa naar voetnoot1. M. Kramm, en mentionnant cette histoire, ajoute: ‘A la mort de sa femme, en 1642, il paraît qu'il mena une vie différente, de telle sorte, que le nombre de ses oeuvres en décrut. Il vécut en joyeux compère, et dissipa ses biens de façon que les gens comme il faut cessèrent de le voir.’ Pourquoi ces accusations en l'air? Pourquoi, de ce qu'en 1654 il eut une affaire un peu scabreuse, en conclure que cette vie commença dès la mort de sa femme en 1642? A-t-on jamais lu chez Houbraken, qui aime pourtant la chronique scandaleuse, chez Sandrart, chez Hoogstraten et autres contemporains, que Rembrandt vivait en débauché et en libertin? Ainsi voilà un fait, mais isolé, en admettant sans réplique l'unique assertion de sa servante, et rien plus n'autorise à en déduire toute une vie déréglée. Certes une morale rigide le désapprouve en ce cas. Mais réclâmons alors ici une mesure égale. Que cette fille se fût appelée la Fornarina et tout le monde eût adoré son portrait et idéalisé cet amour non sanctionné par la loi. Ce qu'on a d'excuses pour le divin Raphael, je le réclâme pour un génie non moins grand, même si la belle porte | |
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le nom très réel de Hendrickie Jaghers, et non pas quelque doux sobriquet italien ou français. Puis ces sortes d'histoires ne sauraient être jugées qu'en parfaite connaissance de cause, ce qui n'est pas le cas ici. Peut-être Rembrandt a-t-il réparé ou voulu réparer par le mariage une légèreté momentanée. Mais cette époque fut bien autrement funeste pour notre peintre, par l'accroissement de gène pécuniaire qui le conduisit à une complète insolvabilitéGa naar voetnoot1. Bien qu'en 1638 il se dise ‘ex superabundanti pourvu de biens’, nous le voyons déjà en 1639 presser Huygens pour la remise de la somme que le prince lui devait. Le 29 janvier 1653 il emprunta à Comelis Witsen, conseiller et ancien échevin à Amsterdam, la somme de f 4180, à rembourser à un an de date. Le 14 mars de cette même année il emprunta pour un an à Isaak van Hertsbeeck f 4200. En décembre 1654 il comparut devant les échevins, déclarant être redevable à Christoffel Thijssens de 52 flor. 11 sous 4 d. de rente, pour une hypothèque sur son terrain et sa maison dans la Breedstraat, s'élevant à 1168 flor. 4 sous. Deux ans plus tard, le 17 mai 1656, ‘ses affaires ‘empirèrent tellement’Ga naar voetnoot2 qu'à la Chambre des orphelins il transféra le terrain et la maison à son fils Titus, âgé de 15 ans; ‘et cela par provision, jusqu'au moment où il aurait la volonté de convoler en secondes noces, époque à laquelle il délivrera à son fils l'entière succession de sa mère. En attendant il restera dans l'administration des charges et des revenus, et cela du consentement des parents de la mère.’ | |
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Dans cette dernière stipulation on peut voir encore une preuve de bon vouloir et de bonne entente entre lui et cette famille. Cependant rien ne put empêcher sa ruine. Dans cette même année il fut déclaré insolvable; tous ses biens furent inventoriés le 25 juillet 1656 par ordre des commissaires de la Desolate Boedelkamer (chambre des insolvables). Vers la fin de 1657 les commissaires susnommés autorisèrent le concierge Thomas Jacobsz. Haring à vendre ces biens, ce qui fut effectué la même année en l'hôtel de Barend Jansz. Schuurman, aubergiste du Keizerskroon (de la Couronne impériale) dans la Kalverstraat. Dans cette vente ne fut pas comprise la majeure partie des estampes et dessins, qui furent vendus en même lieu par Adriaan Hendriksen, en septembre 1658. Spectacle navrant! A la porte d'une auberge, un placard, portant l'annonce d'une vente judiciaire d'estampes et de dessins de maîtres italiens, français, allemands et hollandais et d'une quantité de dessins de Rembrandt, ‘tous rassemblés avec une grande curiosité par Rembrandt van Rijn’Ga naar voetnoot1. Dans cette même auberge, logeait le pauvre grand homme, sans foyer domestique, seul avec un enfant de quinze ans; et dans la salle des ventes de cet hôtel s'envolait par morceaux en quelques heures, sous le marteau du commissaire priseur, une collection exceptionnelle, prodigieuse, d'oeuvres d'art, de curiosités, composée à force de temps par l'amour, la passion d'un collectionneur, en un mot toutes les affections d'un artiste! Quel caractère énergique, quel esprit indomptable ne dût pas posséder Rembrandt, pour n'avoir pas plié sous | |
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ce coup! Certes il a souffert de voir la dispersion de ce qu'il aimait tant, mais à ne consulter que son oeurre peint et gravé, nul vestige de faiblesse ni de défaillance. Au contraire; il montra une activité sans relâche et un esprit toujours créateur et fécond en nouvelles ressources. En 1654, le magnifique rabbin de Dresde, et peut-être le guerrier de Brunswick; une dizaine d'eauxfortes; en 1655, plusieurs peintures et sept eaux-fortes; en 1656, l'année même de l'insolvabilité, la superbe prédication de Saint Jean baptiste, un de ses chefs-d'oeuvre et une autre oeuvre hors ligne, Jacob bénissant les enfants de Joseph; une leçon d'anatomie du professeur Deyman, et des portraits et des eaux-fortes. En 1657, l'année de la vente, Joseph accusé par la femme de Putiphar, l'adoration des mages, des portraits; en 1658, plusieurs peintures et eaux-fortes, au rang des plus belles qu'il ait faites; en 1659, Moïse; en 1660, toujours des oeuvres nouvelles, sans relâche. Et encore ne nommé-je que celles qui sont datées! Mais terminons le triste récit des revers de fortune. Le 1er février 1658, la maison de Rembrandt fut vendue sur la demandé de Mr. Henricus Torquinius, curateur de la Milite. Elle fut adjugée à f 11218. Il fut permis à RembrandtGa naar voetnoot1 de conserver deux poêles - celui que l'on voit dans l'eau-forte de la femme près du poêle en fut peut-être - et plusieurs cloisons du grenier ayant servi aux élèves. Titus reçut en fin de compte, le 5 novembre 1665, pour son héritage f 6952 9 sous, provenant de la vente de la maison et de l'héritage de son père et de sa mère. Somme qu'il ne reçut qu'en donnant caution aux commis- | |
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saires de la Chambre des insolvables.Ga naar voetnoot1 Toutes les collections du peintre ne produisirent qu'environ f 5000! Là encore le malheur le poursuivit. Ces collectionsGa naar voetnoot2 auraient dû rendre le quadruple, même en ces temps, si le moment n'avait pas été défavorable au commerce. Après dix années de peines et de longues procédures, cette affaire fut terminée; les créanciers furent payés, Titus reçut ce qui lui revenait, et Rembrandt dénué de tout, devait à 58 ans reconstruire son existence. Comment parvint-il à cet état de détresse? Voici des faits qui nous en donnent une explication assez claire. Rembrandt était généreux, sans aucune prévoyance à l'endroit de l'argent. Il en gagnait beaucoup, tant par ses élèves, que par la grande fertilité de son pinceau, dont les produits furent bien payés, et il possédait une quarantaine de mille florins, venant de sa femme. Il crut donc que sa caisse ne montrerait jamais le fond. Ajoutez à cela sa manie sans bornes d'acheter des objets d'art et de curiosité. Voici enfin des circonstances qui offrent quelque intérêt. En 1651, son frère Adriaan van Rijn vendit la moitié de son moulin; en 1654, la veuve de ce dernier donna le reste du moulin en prêt; en 1652, un autre frère est mentionné dans les listes pour le 200e denier, comme ‘notoirement pauvre’, et sa soeur Elisabeth comme ‘à moitié insolvable (half slecht), ses affaires vont très mal.’ Dans sa famille à lui il y avait donc gène pécuniaire, et on peut admettre que Rembrandt, seul de ses membres qui fût dans l'aisance et gagnât de l'argent, eut cette famille plus ou moins à sa charge. | |
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Il n'est pas non pins invraisemblable que le malaise général, qui régna quelque temps à Amsterdam, ait influé sur la vente de ses oeuvres. De 1653 à 1655, les fortunes et le commerce avaient beaucoup souffert; des centaines de maisons étaient inoccupées; les rentes étaient diminuées; des règlements furent faits pour refréner le luxe; on voulut diminuer d'un étage le plan de l'hotcl de ville en voie d'érection. Mais ce malaise ne dura que peu. Il est encore quelques circonstances qui ont aggravé le mauvais état des affaires de van Rijn, et que je crois avoir trouvées dans les deux arrêts rendus par la Cour provinciale en 1662 et le Grand conseil en 1665, dans la cause engagée entre Isaac van Hertsbeek et Louys Craeyers, le tuteur de Titus. Il résulte de l'exposé des faits, contenu dans ces arrêts, que peu après la mort de Saskia et ensuite en 1647, Rembrandt fut contraint par quelques parents de Titus, nonobstant la stipulation du testament, de faire un inventaire de ses biens, qu'il évalua alors à f 40750; qu'on réclama pour Titus la moitié de cette somme et en outre une hypothèque légale sur la moitié des biens que Rembrandt possédait de son propre chef. Toutefois il paraît que le droit de Titus à cette moitié ne fat pas reconnu, puisqu'à la fin il ne reçut pour sa part légitime que f 6952Ga naar voetnoot1. Voilà donc Rembrandt attaqué non seulement par les créanciers, mais encore, et déjà dès 1647, par une partie des parents de Titus. Voilà enfin comment ces parents imprudents de Titus, tuèrent la poule aux oeufs d'or, et comment van Rijn fut obligé de se désaisir de ses biens. Mais, se demande-t-on alors, où sont donc ses amis et | |
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ses protecteurs? L'ont-ils tons délaissé? Il est prudent ici de ne rien affirmer. Laissant carrière an seul sentiment, on serait tenté d'écrire quelque diatribe sanglante contre une régence et contre des personnes qui laissaient dans l'embarras un des plus grands génies de la peinture, comme ils laissèrent dans l'indigence leur plus grand poète, Joost van den Vondel, qu'ils gratifiaient en 1658 - coïncidence singulière! - d'un misérable petit emploi au mont de piété, qui lui rapportait quelques centaines de florins! On pourrait demander, où furent ces protecteurs de l'art, où furent les amis puissants, Huygens, Uyttenboogaert, Witsen, Six?Ga naar voetnoot1 Que faisait Tulp? C'était un autre maintenant qui lui faisait son portrait) le représentant avec une chandelle auprès de lui et avec la devise: aliis inserviendo consumor. Aliis, mais pas à Rembrandt. Où restait Flinck? Lui, qui était riche et tenait une maison opulente, renfermant une belle galerie remplie de statues et de tableaux italiens? Quoiqu'il me soit toujours inexpliquable qu'ils aient laissé le peintre dans de telles difficultés, il se peut qu'ils n'aient pu faire autrement; qu'en hommes pratiques ils ment, compris la nécessité que l'affaire fût nettoyée de fond en comble et réglée par la loi; qu'ils lui aient conservé leur soutien et l'aient aidé à rétablir ses affaires. Nous trouvons même plusieurs preuves que les amis ne brisèrent pas les liens qui les unissaient à lui. En 1655, nous voyons des relations avec Menasseh, en 1656, avec Lutma; en cette même année il peint le superbe portrait | |
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de Six; en 1661, des relations avec Heyblocq, Coppenol, Decker, Somer et les fidèles Roghman et Eeckhout. J'en conclus que les amis ne l'ont pas délaissé et l'ont an contraire mis en état de se relever du coup qui l'avait frappé. Le 23 juillet 1654, Hendrickie Jaghers avait compara devant les commissaires du consistoire. Le vendredi soir du 30 octobre de cette année, une enfant de ‘Rembrandt van Reijn’ et de ‘Hendricktie Stoffels’Ga naar voetnoot1 fut baptisée et reçut le nom de Cornelia, que le peintre lui aura donné en souvenir de sa propre mère, ainsi qu'il l'avait fait déjà deux fois pour les enfants qu'il avait bientôt perdus. Rembrandt a donc reconnu comme sien cet enfant. Cela étant, il n'y avait point de raisons, pour qu'il n'épousât pas la mère de son enfant. Mais si ce mariage eût eu lieu, comment se peut-il qu'en 1656 on eût pu se servir de l'expression: ‘par provision jusqu'au moment qu'il aura la volonté de convoler en secondes noces’? Jusqu'en 1656 ce mariage n'avait donc positivement pas eu lieu. A cela je ne vois qu'une cause d'empêchement, la mort probable de Hendrickie, qui s'opposa ainsi à la réalisation de cette seconde union. Mais voici une autre difficulté. Le testament de Saske avait laissé Rembrandt en pleine possession de son héritage sa vie durant et jusqu'à un second mariage. Bien que quelques ‘amis de l'enfant du côté de Saskia’ se fussent opposés à cette stipulation, il ne paraît pas que cette opposition ait eu quelque suite. Le tuteur de Titus pouvait | |
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avoir soin d'assurer à son pupille l'argent nécessaire à son éducation et sa part légitime, mais Titus ne pouvait prétendre à la succession entière de sa mère que dans un seul cas, un second mariage. Si Rembrandt a donc transféré en 1656 à son fils la maison comme héritage de sa mère, par provision et jusqu'à ce qu'il lui remît cet héritage entier en cas de secondes noces, il est à présumer que le cas était prochain. C'est alors que se présente un fait récemment découvert par M. Scheltema. Dans le livre mortuaire (doodboek) de la Westerkerk, la notice concernant la mort de Rembrandt est immédiatement suivie de ces mots: ‘Le 21 décembre 1674 Catharina van Wijck, la veuve, a déclaré n'avoir aucun moyen de démontrer que ses enfants ont eu quelque chose de l'hcritage du père, ce que Catharina Theunis Blanckerhoff, la tante, a témoigné être vrai. Présent M. Hinlopen’Ga naar voetnoot1. Voilà donc une autre femme de Rembrandt, inconnue jusqu'ici. Fut-ce la troisième, ou élait-ce avec celle-ci que le peintre contracta ce second mariage qui paraît prochain en 1656? Il se peut aussi que cette expression, ‘en cas de secondes noces’, n'ait été qu'une feinte et qu'il n'a transféré sa maison à son fils que pour la sauver du naufrage qu'il voyait prochain. De nouveaux doutes à propos de ce mariage surgissent des arrêts de la cour de Hollande de 1662 et du Grand Conseil de 1665Ga naar voetnoot2. Il en résulte que quelques amis ou membres de la famille avaient soutenu peu après la mort de Saskia et jusqu'en 1665, que Rembrandt devait céder à son fils la moitié des biens de sa femme, mais qu'ils n'ont jamais prétendu que Titus eût droit à l'héritage entier. Ce | |
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n'était donc pas en vertu de la clause résolutoire d'un second mariage qu'ils ont jamais exigé ces biens pour Titus. Aussi dans aucune de ces pièces judiciaires il n'est question d'un tel mariage. Et cependant, surtout dans les procès de 1662 et 1665, on n'aurait pas manqué d'en faire un des arguments les plus efficaces. De tout cela il faut à mon avis déduire que van Rijn ne se remaria pas avant janvier 1665.
Après la vente de sa maison, Rembrandt en loua une autre sur le côté nord du Rozegracht, canal situé à l'extrémité occidentale de la ville. C'était un jeu bizarre du sort qui plaça Rembrandt en face d'un établissement nommé le Labyrinthe. C'était un labyrinthe aussi que sa vie durant les dernières années. Peut-être Catharine van Wijck fut-elle l'Ariane qui l'en délivra. Ce Labyrinthe donc, le Doolhof renommé d'Amsterdam, était un lieu d'agrément avec jardin. Une porte en pierre en formait l'entrée. Déjà depuis longtemps on avait à Amsterdam de ces sortes de jardins publics, mais qui furent souvent de mauvais lieux ‘où se trouvaient toutes espèces de truants et de courtisanes.’ David Lingelbach de Franckfurt sur le Main, le père du peintre, qui avait en 1639 un labyrinthe - le nom était devenu générique - sur le Loyergracht, acheta en 1646 un jardin et des maisons sur le côté sud du Rozegracht, entre les deux derniers ponts, et y établit nn nouveau labyrinthe, établissement honnête qui surpassait tous les autres en splendeur et qui devenait le labyrinthe par excellence. On y avait de la musique et toutes sortes de représentations et on y prenait des rafraîchissements. Le jardin était arrangé en labyrinthe avec des bosquets, des bancs, | |
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des haies, des sentiers tournants, des grottes et des rochers et un pavillon au milieu. Des fontaines étaient ornées des quatre parties du monde, des quatre saisons, des quatre vertus, des quatre vices, des quatre éléments, le tout couronné par le grand Christophe; il y avait aussi des jets d'eau avec surprises, où l'on s'amusait surtout avec les jeunes demoiselles. Le jardin était orné d'une foule de figures et de représentations, prises dans la bible et dans la mythologie: Bacchus avec trois Satyres et Cupidon, sur un char attelé de deux tigres, allant consoler Ariane délaissée. C'était de l'invention de Vinckenbrinck. On y voyait encore Thésée combattant le Centaure et St. Jean Baptiste prêchant dans le désert devant la foule du peuple, le tout très curieux par ses mouvements. Plusieurs de ces histoires étaient à mécanique. Qui sait si cela ne donna pas à Rembrandt l'idée de son magnifique tableau de la prédication de St. Jean, qui est justement de 1656. Il y avait enfin le palais de Salomon, la farce de Hansje, le martyre des apêtrès, la fille d'Hérode dansant et apportant la tête de Saint Jean; un coq qui chantait toutes les heures; le tyran duc d'Albe; la Saint Barthelémy; Esther et Assuérus; et un joueur de violon en Neptune qui de son coup d'archet faisait jaillir l'eau des cordes. Curieux et bizarre assemblage qui nous offre un coup d'oeil sur le goût et les images familières à l'esprit d'alors et qu'on retrouve dans les productions de la poésie et de la peinture de ce temps! |
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