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De mier.
Sine labore nihil.
Wordt wijs door u gesleten,
O Miertje! dat in 't groene veld
Zoo vroeg als laat ten arbeid snelt,
Een pligt, zoo schaars gekweten.
Een beeld van naarstigheid
De mensch, die onbeladen zucht,
De luijaard, die het werk ontvlugt,
Moog stil zich naar u voegen.
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La fourmi.
La nature à quelques instans
Borna ta fragile existence,
O fourmi! mais avec constance,
Livrée à des soins prévoyans,
Tu sais, grande et rare science!
Faire un utile emploi du temps.
L'homme qui, dans un vil repos,
S'étonne des moindres travaux,
Et celui qui, dans l'indolence,
Trouve le plus lourd des fardeaux,
Devraient imiter ta prudence.
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Naauw komt, van de echtkoets opgestaan,
De fiere broeder van Diaan
Van vrees en kommer vrij,
Zweeft reeds weer over 't kooltje;
Gij wemelt om den rozeknop,
Gij stijgt tot in den olmentop,
Of daalt op 't veld-viöoltje.
Met graauwend mos omhangen,
Of ginds een onverwrikbare eik,
Op beiden vest ge uw troon, uw rijk,
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A peine Phoebus, hors des flots
Où Thétis le retient encore,
Précédé de la jeune Aurore,
S'élève au sommet des coteaux;
A peine les cieux qu'il colore
Brillent par lui de feux nouveaux.
Soudain s'échappant de sous terre,
On voit tes ardens travailleurs
Errer dans les champs, sur les fleurs,
Couvrir la plante potagère,
De l'orme atteindre les hauteurs
Ou descendre sous la fougère.
Tantôt tu cherches un chemin
A travers la mousse du frêne;
Tantôt l'enveloppe du chêne
Sert à couvrir ton magasin:
Leur tronc noueux est ton domaine,
Ton asile contra la faim.
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Des hemeldaauws bedropen,
(Terwijl ge u op hun ruige bast
Met weinig dorre spijs vergast)
Laat u verkwikking hopen.
Aan die uw les waardeert,
Voor huiverigen wintertijd,
Voor ouderdom, die ons verbeidt,
Een schatje dient te sparen.
Voldingt ge, ô redeloos dier!
En zoo er in een beter oord
Een prijs aan dierenvlijt behoort,
Vast zal hij de uwe wezen.
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C'est là que, sous un vert feuillage
Humide des pleurs du matin,
Du trésor précieux d'un grain
Sans redouter le lendemain,
Tu jouis même dans l'orage.
Importante et grave leçon
Qui montre à l'aveugle jeunesse
Comment, évitant la paresse,
On doit, guidé par la raison,
Aux jours glacés de la vieillesse
Songer dès la belle saison!
Ainsi, créature éphémère,
Vers le but qui te fut montré,
Tu marches d'un pas assuré,
Heureuse en quittant notre sphère,
Si quelque part plus honoré
L'emploi du temps a son salaire!
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Die met een dankbre stem,
Eer 't magtloosbrekend oog zich sluit,
Een stil gebed vertrouwlijk uit,
Voldoen wil aan het pligtgebod
Van den steedsrusteloozen God,
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Gloire à l'homme laborieux
Qui de retour sous sa chaumière,
Avant de fermer la paupière,
Mettant son espoir dans les cieux,
Vers l'Éternel lève les yeux!
Mais malheur à l'être futile
Qui, dans un repos criminel,
Quand la nature à tout mortel
Ordonna de se rendre utile,
Croit satisfaire à l'Éternel
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