Driekoningentryptiek
(1935)–Felix Timmermans– Auteursrecht onbekend
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LA veille, au crépuscule, dans la neige égale et douce, une petite roulotte branlante, tirée par un vieil homme et un chien, avait passé sur la chaussée. On pouvait distinguer par la petite fenêtre, le visage pâle et maigre d'une jeune femme enceinte qui avait de grands yeux tristes. Ils allaient ainsi, et ceux qui les voyaient les oubliaient bientôt.
Puis ce fut la veillée de Noël. L'air gelé était devenu d'une clarté de verre, d'un bleu mince, sur le monde | |
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DE dag tevoren, toen de avond viel, was er in de zijgende sneeuw een krakend foorwagenske, door een oud man en een hond voortgetrokken, voorbij den steenweg gekomen. Achter het ruitje had men het bleek gelaat ontwaard van een smalle, jonge vrouw, die zwanger was, en groote, triestige oogen had. Ze waren voorbijgegaan, en wie hen had gezien, dacht er niet meer over na.
De dag nadien was het Kerstavond, en stond de lucht | |
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lointain, dans sa blanche fourrure de neige. Et le berger boiteux Suskewiet, le pêcheur d'anguilles Pitjevogel à la tête pelée, et le mendiant Schrobberbeeck aux yeux chassieux, allèrent à trois, de ferme en ferme, costumés en Rois mages. Ils portaient une étoile de bois qui tournait au bout d'un bâton, un bas pour y serrer l'argent, et une besace pour y fourrer de la mangeaille. Ils avaient retourné leurs pauvres vestes; le berger avait un chapeau haut-de-forme et Schrobberbeeck une couronne de fleurettes de la procession. Pitjevogel, qui faisait tourner l'étoile, s'était enduit la figure de cirage. Ç'avait été une bonne année, avec une grosse moisson, - tous les paysans avaient mis un cochon au saloir et, la pipe au bec, le ventre gras, devant un bon feu, attendaient sans souci la bonne saison. Le berger Suskewiet connaissait de belles et candides chansons, très vieilles. Pitjevogel savait faire tourner bien régulièrement l'étoile et le mendiant rendait ses yeux si tristes, qu'au rouge lever de lune, le pied du bas était plein de sous, et la besace se tendait comme une vessie de souffleur. Il y avait dedans du pain, des os de jambon, | |
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glashelder gevrozen, dunblauw, over de verre wereld, wit bepelsd in sneeuw. En de manke herder Suskewiet, de palingvisscher Pitjevogel met zijn kaalkop, en de bedelaar Schrobberbeeck, die zwerende oogen had, gingen gedrieën de hoeven af, verkleed als de Drie Koningen. Ze waren voorzien van een houten ster, die draaide aan een staak; een kous om er het geld in te bergen, en een bezaatse om er het eten in te steken. Z'hadden hunne arme frakken naar buiten omgetrokken; de herder had een hooge hoed op, Schrobberbeeck droeg een bloemekenskroon uit de processie; en Pitjevogel, die de ster liet draaien, had zijn gezicht met schoenblink ingesmeerd. 't Was een goed jaar geweest met een dikken oogst, - alle boeren hadden een verken in de pekel gelegd, en zaten al pijpesmorend, met bespekte buiken vóór den heeten haard, onbekommerd naar den uitkoom te wachten. De herder Suskewiet kende schoone, vrome liedekens, oud van dagen; Pitjevogel kon de ster zoo egalig doen draaien, en de bedelaar zoo'n echte triestige bedelaarsoogen trekken, dat bij roode maanopkomst, de voet | |
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des pommes, des poires et de la saucisse. Ils étaient de joyeuse humeur, se donnaient des bourrades et se réjouissaient déjà des solides petits verres de vitriol qu'ils boiraient ce soir à ‘La Petite Sirène’. Et leur ventre creux, ils le bourreraient de toute cette bonne mangeaille, jusqu'à le tendre assez pour pouvoir y faire craquer une puce sous le pouce. Et ce n'est que quand les paysans éteignirent leur lampe pour aller se coucher en baillant, qu'ils cessèrent de chanter et se mirent à compter leur argent dans le clair de lune reluisant. Mes enfants! Mes enfants! du genièvre pour toute une semaine, et même de quoi acheter de la viande fraîche et du tabac! L'étoile sur l'épaule, ce noiraud de Pitjevogel trottait devant, et, l'eau à la bouche, les deux autres suivaient. Mais un trouble étrange s'empara insensiblement de leur âme rude. Ils se taisaient. Etait-ce à cause de toute cette neige si blanche, que regardait la lune haute, immobile et pâle? Ou des ombres dures et diaboliques des arbres? A cause | |
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der kous vol centen stak, en de bezaatse ging spannen lijk een blaasbalg. Er stak daar brood in, hespenknoken, appelen, peren en worst. Ze waren in hun blij humeur, ze gaven duwen aan elkander, en ze vergenoegden er zich reeds in, daar dezen avond eens een krachtigen borrel vitriool op te drinken in ‘Het Zeemeerminneken’ - en met het goed en lekker eten den hollen buik rond en stijf te zetten, dat men er een vlooiken op kost kraken. En 't was eerst als de boeren de lamp uitdraaiden en geeuwend slapen gingen, dat zij van zingen uitscheidden en hun geld begosten te tellen in den kleeren maneschijn. Jongens! Jongens! Genever voor een volle week, en men zou er nog versch vleesch kunnen bijkoopen en toebak. Met de ster op den schouder stapte het zwert Pitjevogel rap vooruit, en de twee anderen volgden, met het water in den mond. Maar hun ruwe zielen overviel stilaan een vreemde bedeesdheid. Ze zwegen. | |
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de leurs propres ombres? Ou du silence, ce silence de la neige baignée de lune, où l'on n'entend même pas un hibou, pas même l'aboi proche ou lointain de quelque chien. Pourtant eux, errants, amateurs de sentiers, de berges et d'étendues solitaires, ne s'effrayaient pas vite. Ils avaient vu bien des choses merveilleuses dans leur vie: feux follets, esprits, revenants, et même le loup garou. - Maintenant c'était différent, quelque chose comme l'angoisse qui précède un grand bonheur. Cela pesait sur leur coeur. Le mendiant risqua de dire: ‘Je n'ai pas peur’. - Moi non plus! firent les deux autres ensemble. Leur gorge tremblait. - C'est la nuit de Noël, dit Pitjevogel d'un ton encourageant. - Et alors Dieu naît de nouveau, dit le berger, avec une candeur d'enfant. - Est-il vrai que les moutons se mettent alors la tête vers l'est? demanda Schrobberbeeck. - Oui, et les abeilles chantent et volent. | |
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Was het door al die witte sneeuw waarover de hooge maan zoo strak-bleek keek? Om de hevige, duivelsche schaduwen der boomen? Om hun eigen schaduwen? Om die stilte, die stilte van maanbeschenen sneeuw, waarin geen uil geluid maakte, noch een hond van eind' of verre baste? Nochtans waren zij, als dolers en dwepers der binnen-wegen, van waterkant en eenzame vlakten, van geen klein gerucht vervaard. Z'hadden veel wonderlijks gezien in hun leven: dwaal en stallichten, spoken en zelfs Lange Wapper. - Maar nu was het iets anders, zooiets als de nijpende angst vóór de komst van een groot geluk. Het kneedde op hun hart. De bedelaar gewaagde te zeggen: ‘Ik ben niet bang.’ ‘Ik ook niet,’ zeien de twee anderen tegelijk; hun keel beefde. ‘'t Is Kerstnacht vandaag,’ troostte Pitjevogel. ‘En dan wordt God optenieuw geboren,’ voegde de herder er kinderlijk-vroom bij. | |
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- Et alors on peut voir ce qui se passe sous l'eau, assura Pitjevogel. Mais, moi, je ne l'ai jamais vu. Il y eut de nouveau ce silence qui était autre chose que le silence; comme la présence palpable d'une âme dans le rayonnement de la lune. - Croyez-vous que Dieu revient en ce moment sur la terre, demanda craintivement le mendiant, et il pensait à ses péchés. - Oui, dit le berger, mais où?... personne ne le sait... Il ne vient que pour une seule nuit. Leurs ombres dures couraient devant eux et augmentaient leur peur. Soudain, ils remarquèrent qu'ils s'étaient trompés de chemin. Ça venait de cette neige infinie qui recouvrait les ruisseaux gelés, les chemins et les champs. Ils s'arrêtèrent et regardèrent autour d'eux; partout la neige, le clair de lune; çà et là quelques arbres, mais pas une ferme aux environs, et le moulin rassurant n'était visible nulle part. Ils s'étaient égarés et, sous la clarté de la lune, ils virent la peur dans les yeux l'un de l'autre. | |
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‘Is het waar dat de schapen dan met hun kop naar 't oosten staan?’ vroeg Schrobberbeeck. ‘Ja, en dan zingen en vliegen de bieën.’ ‘En dan kunt ge dweers door het water zien,’ bevestigde Pitjevogel, ‘maar ik heb het nooit gezien.’ Er was weer die stilte, die iets anders was dan stilte; als de aanwezigheid van een voelbare ziel in 't schijnen van de maan. ‘Gelooft ge dat God nu terug op de wereld komt?’ vroeg angstig de bedelaar, en hij dacht aan zijn zonden. ‘Ja,’ zei de herder, ‘maar waar, dat weet niemand.... hij komt maar voor één nacht.’ Hun scherpe schaduwen liepen nu voor hen uit en dat maakte hen nog bevreesder. Ineens merkten ze, dat ze op verkeerde wegen waren. 't Was met al die sneeuw die de bevroren beeken, banen en landen had toegedekt. Ze bleven staan en zagen rond; overal sneeuw en maneschijn en boomen hier en daar, maar geen hoeve in den omtrek, en de vertrouwelijke molen nergens zichtbaar. Ze waren verdwaald, en bij het maanlicht zagen ze de schrik in elkanders oogen. | |
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- Prions, supplia Suskewiet; alors rien de mauvais ne peut nous arriver. Le berger et le mendiant marmottèrent des Ave. Pitjevogel bredouilla des choses confuses, car depuis sa première communion il avait bien oublié les Ave. Ils contournèrent un bouquet de broussailles, et ce fut alors que Pitjevogel vit, au loin, briller une paisible lumière nocturne à une petite fenêtre. Sans rien dire, mais avec un soupir heureux, ils se dirigèrent vers là. Alors il se passa quelque chose de merveilleux. Tous les trois le voyaient et l'entendaient, mais aucun n'osait en parler. Ils entendirent bourdonner des abeilles, et partout où, sous la neige, il y avait des fossés, luisait faiblement une clarté comme si des lampes brûlaient en-dessous. Et près d'une rangée de saules rêveurs se trouvait une misérable roulotte. Derrière la petite fenêtre brûlait une bougie. Pitjevogel monta sur le marchepied et frappa à la porte. Un vieil homme à la barbe dure et embroussaillée vint ouvrir avec confiance. Il ne parut pas étonné par ces drôles de déguisements, cette étoile et ce visage noir. | |
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‘Laat ons bidden,’ smeekte Suskewiet, de herder, ‘dan kan er ons niets kwaads overkomen.’ De herder en de bedelaar prevelden Weesgegroeten; Pitjevogel hommelde zoo maar wat, want hij was sedert zijn eerste communie de Weesgegroeten vergeten. Zij draaiden een struikboschken om, en toen was het dat Pitjevogel ginder verre, vredig avondlicht uit een vensterken stralen zag. Zonder iets te zeggen, alleenlijk blijë zuchten latend, gingen z'er op af. En daar gebeurde iets wonderachtig. Ze zagen en hoorden het alle drie, maar geen dierf er iets over te zeggen. Ze hoorden bieën gonzen, en onder de sneeuw, dáár, waar er grachten waren, schemerde een klaarte, als brandden er lampen onder. En aan een root droomende knotwilgen, stond een kreupel foorwagenske, waar het licht van een kaars door het ruitje scheen. Pitjevogel ging het trappeken op en klopte op de deur. Een oud man met een harden stoppelbaard kwam | |
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- Nous venons vous demander le chemin, balbutia Pitjevogel. - Alors, c'est ici que vous devez être, dit l'homme. Entrez. Surpris par cette réponse, ils obéirent docilement et là, dans un coin de la voiture froide et vide, ils virent une très jeune femme assise, vêtue d'un manteau bleu à capuchon, qui donnait à un tout petit enfant nouveau-né, un sein presque tari. Un grand chien jaune était couché près d'elle, sa bonne tête posée sur ses maigres genoux. Ses yeux rêvaient tristement, mais quand elle vit ces hommes, il y parut de l'amitié et de l'intérêt. Et voyez! le petit enfant aussi, avec sa petite tête encore couverte de duvet, et ses yeux à peine ouverts, leur souriait; et surtout la figure noire de Pitjevogel parut lui plaire. Schrobberbeeck vit que le berger s'agenouillait et ôtait son chapeau haut-de-forme. Lui aussi s'agenouilla, enleva sa petite couronne de procession et ressentit soudain un grand repentir de ses péchés, qui étaient très nombreux. Ses yeux chassieux se remplirent de larmes. | |
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vertrouwelijk open doen. Hij verwonderde zich niets over het zot costuum, de ster en het zwert gezicht. ‘We komen u de weg vragen,’ stotterde Pitjevogel. ‘Dan moet ge hier zijn,’ zei de man, ‘kom binnen.’ Verwonderd over dit antwoord gehoorzaamden ze gedwee, en daar zagen ze in den hoek van den kouden, ledigen wagen, een zeer jonge vrouw zitten, in blauwen kapmantel, die aan een heel klein, pasgeboren kindeken, een bijna ledig borstje gaf. Een groote, gele hond lag daarnaast, en had zijn goeden kop op hare magere knie gelegd. Hare oogen droomden treurig, maar als zij die mannen zag, kwam er vriendschap in en genegenheid. En zie, ook het kindeken, nog met dons op het hoofd, en zijn oogen als spleetjes, lachte hun toe en was bezonder met het zwert gezicht van Pitjevogel ingenomen. Schrobberbeeck zag den herder knielen en zijn hooge hoed afnemen; hij knielde ook, nam zijn processie-kroontje af, had ineens groot berouw over zijn zonden, die veeltallig waren, en tranen kwamen in zijn zwerende oogen; toen boog Pitjevogel ook zijn knie. | |
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Alors Pitjevogel plia aussi le genou. Ainsi ils étaient là, et de douces voix frôlaient leur tête, et une belle béatitude plus grande que tous les plaisirs, les comblait. Et personne ne savait pourquoi. Pendant ce temps, le vieil homme essayait d'allumer du feu dans le petit poêle de fer. Pitjevogel qui voyait que cela n'allait pas, demanda, serviable: ‘Voulezvous que j'aide?’ - Rien à faire, le bois est humide, répondit l'homme. - N'avez-vous donc pas de charbon? - Nous n'avons pas d'argent, dit le vieux tristement. - Alors qu'est-ce que vous mangez? demanda le berger. - Nous n'avons rien à manger. Les Rois, décontenancés et apitoyés, regardaient le vieil homme et la jeune femme, l'enfant et le chien squelettique. Puis ils se regardèrent l'un l'autre. Ils avaient les mêmes pensées et voilà que le bas plein d'argent fut retourné sur les genoux de la femme, la besace, vidée, et toute la bonne mangeaille fut mise sur une petite table boiteuse. | |
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Zoo zaten zij daar, en zoete stemmen zwollen rond hun hoofd, en een schoone zaligheid, grooter dan alle plezieren, vervulde hen. En niemand wist waarom. Ondertusschen probeerde de oude man, in het ijzeren stoveken een vuurken aan te maken. Pitjevogel, die zag dat het niet ging, vroeg bereidwillig: ‘Wil ik u helpen?’ ‘Het kort niets, het is nat hout,’ antwoordde de man. ‘En hebt ge dan geen kolen?’ ‘Wij hebben geen geld,’ zei de oude mistroostig. ‘En wat eet ge dan?’ vroeg de herder. ‘W'hebben geen eten.’ De Koningen zagen beteuterd en ingenomen den ouden man, en de jonge vrouw aan, het kind en den reepmageren hond. Dan bezagen ze elkander alle drie. Hun gedachten waren eender, en zie de kous met geld werd omgeschud in den schoot der vrouw, de bezaatse met al het goed eten wierd leeggehaald, en op een scheef tafeltje neêrgelegd. | |
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Le vieux mordit avidement dans le pain, et il donna à la jeune femme une pomme bien rouge qu'elle fit miroiter, avant d'y mordre, devant les petits yeux souriants de son enfant. - Nous vous remercions, dit le vieil homme, Dieu vous récompensera.
Et les voilà de nouveau en chemin, un chemin qu'ils connaissaient et qui allait dans la direction de ‘La Petite Sirène’. Mais le bas enroulé était dans la poche de Suskewiet, et la besace était toute plate. Plus un sou, plus une miette. - Savez-vous pourquoi nous avons tout donné à ces pauvres gens? demanda Pitjevogel. - Non, dirent les autres. - Moi non plus, conclut Pitjevogel. Peu après, le berger dit: ‘Je crois que je sais! Cet enfant n'aurait-il pas été Dieu lui-même?’ - Non, mais qu'est-ce que tu racontes là! rit le pêcheur d'anguilles, Dieu porte un manteau blanc brodé d'or, et a une barbe et une couronne, comme à l'église. - Autrefois, à Noël, il est bien né dans une petite étable, affirma le berger. | |
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De oude beet gretig in het brood en hij gaf aan de jonge vrouw een blozende appel, die ze, vóór er in te bijten, voor haar kindeken zijn lachende oogskens draaide. ‘Wij danken u,’ zei de oude man, ‘God zal u loonen!’
En weêr gingen z'op weg, den weg dien zij kenden, getrokken naar de richting van ‘Het Zeemeerminneken.’ Doch de kous stak opgerold in Suskewiet zijn zak, en de bezaatse was plat. Z'hadden geen cent, geen kruimel meer. ‘Weet ge nu waarom wij onze verdiensten aan die arme menschen hebben gegeven?’ vroeg Pitjevogel. ‘Neen,’ zeien de anderen. ‘Ik ook niet,’ besloot Pitjevogel. Wat later zei de herder: ‘Ik geloof dat ik het weet! Zou dat kind soms God niet geweest zijn?’ ‘Wat gij denkt,’ lachte de palingvisscher, ‘God heeft een witte mantel aan met goud afgeborduurd, en heeft een baard, en een kroon op, lijk in de kerk.’ ‘Hij is vroeger met Kerstmis wel in een stalleken geboren,’ beweerde de herder. | |
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- Dans ce temps-là peut-être, mais il y a bien plus de cent ans de cela, et encore! - Mais alors pourquoi est-ce que nous avons tout donné? - Je me casse la tête à me le demander, dit le mendiant, qui avait faim. En silence, avec un palais desséché par l'envie d'une bonne rasade de genièvre avec de la viande bien moutardée, ils passèrent devant le café de ‘La Petite Sirène’, plein de lumière, où l'on chantait en jouant de l'harmonica. Pitjevogel rendit l'étoile au berger qui la conservait toujours, et sans plus rien dire, mais avec un sentiment de paix dans leur coeur, ils se séparèrent à la croisée de la route, chacun vers son gîte. Le berger près de ses moutons, le mendiant dans une meule de foin, et Pitjevogel à son grenier dans lequel il neigeait. | |
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‘Ja toen!’ zei Pitjevogel, ‘maar dat is al meer dan honderd jaar geleden en nog!’ ‘Maar waarom hebben wij dan alles weggegeven?’ ‘Ik zit er ook mijnen kop op te breken,’ zei de bedelaar, die honger had. En zwijgend, met gehemelten die snakten naar een flinke teug genever en dikbemosterd vleesch, kwamen ze voorbij ‘Het Zeemeerminneken’, waar licht brandde, gezongen en harmonica wierd gespeeld. Pitjevogel gaf de ster terug aan den herder, die ze steeds bewaarde, en zonder nog iets te zeggen, maar met vredigen schijn in hun hart, gingen ze op de kruisbaan van elkaar, ieder naar zijn bed. De herder bij zijn schapen, de bedelaar onder een hooimijt, en Pitjevogel naar zijn zolder waar het doorheen sneeuwde. |
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