Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– Auteursrechtvrij
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Nevele.L'association: Die leerd, vereerd (Qui apprend, honore), remporte, en 1784, au concours des Fonteinisten de Gand, le deuxième prix, avec de Weduwe van Malabar, de Vander Schueren. Elle redonne, sur sa propre scène, les 26 et 29 juillet 1785, cette tragédie, en l'honneur du baron Jean Della Faille. L'Eendragt, formée d'un noyau de lettrés appartenant à la bourgeoisie, conserve intact, en pleine domination française, le dépôt de la langue maternelle. Un de ses membres les plus distingués, le nommé Comparé, né à Nevele en 1750, et mort en 1836, tient, de 1782 à 1827, un registre chronologique de son village, où M. Rens a puisé de précieux renseignements auxquels nous renvoyonsGa naar voetnoot(1). Un certain Van den Braembussche fonde, à cette dernière date, une société de rhétorique dont l'existence n'est qu'éphémère. En 1846, on voit s'élever la gilde: Moedertaal en broedermin (Langue maternelle et fraternisation), qui, durant plusieurs années, se distingue aux concours publics. Après avoir adhéré, en 1848, au Nederduitsch taalverbond, elle organise une brillante fête littéraire. Un concours est donné et une section chorale est créée par elle, en 1849. Deux ans plus tard, l'association représente les drames: Mei-avond en mei-morgen et Een weeskind. En 1859, elle se joint à la société d'Harmonie de la commune, pour organiser une soirée dramatique et musicale, au profit d'un octogénaire nécessiteux. En 1861, elle remporte leprixdu plus nombreux personnel, au concours déclamatoire de Waerschoot, et, en 1863, elle redonne un concours littéraire et dramatique. Son existence est constatée, dans un rapport officiel de 1864. L'année suivante, toute activité cesse, et Moedertaal en broerverbond ne vit plus que de nom. |
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