Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– Auteursrechtvrij
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Dadizeele.Des rhétoriciens sont signalés en 1528. Ils se rendent à la kermesse de Blankenberghe et y organisent diverses exhibitions, toochen, et représentations, spelenGa naar voetnoot(1). Les confrères de la gilde rhétoricale, érigée, en 1722, sous le titre: Noodt soeckt troost, et ayant pour patron Saint-Roch, donnent, en 1725, du 8 au 10 septembre, trois représentations de: Het leven ende doodt van den heylighen Rochus, entre-mêlées d'une farce. Unis, en 1729, aux confrères de la gilde de Saint-Sébastien, ils jouent, quatre fois, du 8 au 13 septembre: De martelie van den Heylighen rudder Sebastianus, alsoock van thien ander die door den bystand van den Heylighen Sebastianus de glorieuse martel-croon ontfanghen hebben, tragi-comédie qui ne comporte pas moins de trente-et-un personnages. Une farce la suit comme intermède. Seuls, ils mettent encore en scène, quatre fois, du 8 au 15 septembre 1732: De opbauwinghe, plonderinghe, brandt der Kercke, ende miraeckelen van Onse Lieve Vrauwe van Dadizeele, pièce légendaire entremêlée d'une farce. Enfin, les Redenryke broeders der confrerie van den H. Rochus, ayant pour emblême l'Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement, exhibent, en septembre et octobre 1814, la pièce suivante qui semble n'être qu'une variante du sujet précédent: Beginzel ende oorsprong der prochie ende kerke van Dadizeele, ofte Lauwerkrans van mirakelen... gejond aen de nood-hebbende menschen, de welke hunnen toevlugt genomen hebben tot het mirakeleus beeld van O.L.V., eerbiediglyk verheven in de kerke van gezegde Dadizeele. La dédicace en est faite à Philippe-Joseph-Louis-Marie-Ghislain De Croix, comte de Moen, baron de Wyngene, seigneur de Dadizeele, etc., et à sa femme Marie-Ernestine-Louise De la Grange. |
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